Je tiens à préciser que retrouver la pub du Love Tester n'a pas été simple ^^. Il a fallu exhumer une vieille émission de Game One qui doit dater de 2001 (La Saga Miyamoto). Par chance je la connais encore par coeur, donc je me souvenais qu'elle contenait cette pub ^^.
[quote="Docteur_Cube"]Je tiens à préciser que retrouver la pub du Love Tester n'a pas été simple ^^. Il a fallu exhumer une vieille émission de Game One qui doit dater de 2001 (La Saga Miyamoto). Par chance je la connais encore par coeur, donc je me souvenais qu'elle contenait cette pub ^^.[/quote]
Eh bien dis donc, tu vas nous chercher tes infos très loin !!!
Sympa ta petite rétrospective sur ce grand Monsieur du jeu vidéo. Allez savoir ce qu'il aurait imaginé s'il était encore en vie. Avec des si on mettrait Paris dans une bouteille mais on aurait peut être une 3ème portable de sa création.
[quote="Eldroth"]Tiens, la WonderSwan a été oubliée :'([/quote]Ca ne parle que de l'histoire de Gunpei Yokoi chez Nintendo visiblement (et c'est très très dommage).
L'article est très indulgent envers Nintendo et oublie un peu trop de rappeler qu'à cette époque pas mal de grands noms ont été poussés vers la porte pour des motifs souvent licencieux (!) voire ridicules (Yokoi, 'Hip' Tanaka...). A cette époque Yamauchi avait tellement le melon qu'il ne doutait pas une seconde du succès total de son Ultra 64, allant jusqu'à laisser partir le véritable noyau créatif de la boîte, Yokoi lui-même, qui était "un peu" trop critique avec le nouveau bébé de Tendo (et pour cause, en termes d'architecture et de positionnement, la N64 était une BOUZE).
Le résultat on le connaît : une Nintendo 64 qui marqua la fin du leadership de Nintendo, une désertion des éditeurs tiers dont l'ombre rôde toujours aujourd'hui, en 2010, une porte grande ouverte offerte à Sony.
Yokoi a payé très cher l'échec de la Virtual Boy, alors qu'il avait lui-même dit à de nombreuses reprises ne pas être satisfait par la machine, n'ayant pas eu assez de temps ni les coudées suffisamment franches pour mettre au point ce qu'il voulait exactement.
Désolé mais je ne pouvais pas tout mettre. Il faudrait un livre entier pour raconter tout ce qu'à fait Gunpei Yokoi. D'ailleurs, il y a déjà des livres sur le sujet, comme l'a rappelé Argone.
Dans un "Retour sur" on n'a pas la place d'être exhaustif. C'est cool si on peut avoir plus d'infos sur le forum.
Yoann : je ne voulais pas paraître indulgent envers Nintendo. C'est juste que je ne connaissais pas exactement le contexte de son départ de Nintendo. De plus, je voulais insister sur les choses marquantes qu'il a réalisé chez Nintendo et qui ont marqué l'histoire du jeu vidéo.
Je trouve moi aussi très dommage que Yamauchi ait laissé partir Yokoi (ou l'ait poussé vers la porte).
Pour la N64, je ne vois pas trop ce qu'il aurait pu faire de plus. Nintendo n'avait pas d'autre choix que d'utiliser le support cartouches étant donné que tous les liens avec les principaux fabricants de lecteurs CD japonais avaient été rompus. Pour le reste, je ne pense pas que Nintendo ait fait des mauvais choix techniques importants avec la N64. Les excellents jeux qui sont sortis par la suite ont prouvé que la N64 a su éveiller la créativité des développeurs de jeux. Pour moi, les erreurs de Nintendo sont plutôt dans la stratégie de communication, et dans les retards. Peut-être que si Nintendo ne s'était pas embourbée avec le Virtual Boy, la N64 aurait pu sortir plus tôt et ne pas laisser le champ libre à la Playstation.
Concernant l'architecture matérielle de la N64, je pense que Nintendo n'avait pas assez de recul pour concevoir en interne une console 3D propre et facile à programmer. Et Yokoi n'avait certainement pas plus de connaissances que les autres dans ce domaine.
Concernant les éditeurs tiers, je dois te rappeler que s'ils restaient chez Nintendo à l'époque de la NES et de la SNES, c'était parce qu'ils étaient tenus par les couilles. Ils devaient signer un contrat d'exclusivité qui les liait à Nintendo corps et âme. Si Nintendo n'avait pas imposé une telle politique, ils ne seraient certainement pas partis chez Sony à la première occasion.
Je pense que Yamauchi a terminé sa carrière avec un certain manque de panache. Lui qui avait pris tous les risques par le passé, il n'a pas su innover après la N64. Il était comme paralysé par la peur de l'échec. La GBA et la Gamecube se sont inscrites dans la continuité directe des consoles qu'elles remplaçaient.
Pour moi l'arrivée d'Iwata marque le retour du panache chez Nintendo. Même si ça ne va pas forcément dans le sens que voudraient les fans de Nintendo, on retrouve enfin de l'innovation dans les consoles. La DS et la Wii sont en rupture totale avec la politique de Yamauchi. C'est ce genre de prises de risques que j'aime observer.
[quote="Docteur_Cube"]Pour la N64, je ne vois pas trop ce qu'il aurait pu faire de plus.[/quote] O_O
Une console :
- moins chère
- moins en retard (!)
- mieux conçue (horreur à programmer, hard complètement déséquilibré)
- sans cartouches (le choix leur appartenait toujours, c'est pour la lutte contre le piratage que Nintendo a finalement opté pour ces stupides cartouches. Tu as l'air de dire qu'ils ont été victimes des ruptures de contrat qu'ils ont fait eux-mêmes :roll: )
- avec une politique moins étouffante vis-à-vis des tiers (royalties + contrôle éditoriale = tout le monde a filé chez Sony)
Non vraiment, je comprend pas où ils ont pu se planter avec la N64 ! :roll:
[quote]Les excellents jeux qui sont sortis par la suite ont prouvé que la N64 a su éveiller la créativité des développeurs de jeux.[/quote]
Ca a surtout prouvé que les bons jeux étaient tous sur PS1 là où sur N64 on avait 2 ou 3 bons jeux dans l'année dans le meilleur des cas. (Les mauvaises langues diront que c'est toujours mieux que sur Wii).
Honnêtement si y'a bien UNE console qui a totalement détruit la créativité des développeurs chez Nintendo c'est bien la N64. Je trouve d'une hypocrisie sans nom de le nier. Tous les développeurs talentueux étaient sur PS1 qui a marqué une nouvelle ère dans le jeu vidéo. La N64 n'avait que peu de titres pour elle.
[quote]Concernant l'architecture matérielle de la N64, je pense que Nintendo n'avait pas assez de recul pour concevoir en interne une console 3D propre et facile à programmer. Et Yokoi n'avait certainement pas plus de connaissances que les autres dans ce domaine. [/quote]
Pff mais faut arrêter... tu parles de la société de ta grand-mère qui vend trois jeux électroniques par an ou du leader mondial de la console de jeux ?
Ils avaient tout en main pour faire la console parfaite (à commencer par l'argent pour la concevoir ; oui, on oublie de le rappeler mais CA AIDE), ils n'ont payé que leurs propres erreurs et surtout leur propre arrogance. Comme tu l'as mentionné à demi-mot, c'est eux qui ont rompu tous les contrats qui auraient pu leur permettre de faire une console décente. Le fait de faire une console aussi daubée a été un choix de A à Z. Choix de la cartouche contre le piratage, choix d'une architecture 3D bidonnée complètement déséquilibrée pour mettre en avant la "puissancce 64 bits" de la machine, choix de l'extension RAM pour économiser quelques frais de production...
Et puis, que dire de Sony à ce compte-là ? Qui n'avait JAMAIS produit de console auparavant ! Ce n'est pas eux qui auraient dû avoir le plus de difficultés à faire une bonne console ? Le cherchage d'excuses pour Nintendo, c'est sans limites !
[quote]Concernant les éditeurs tiers, je dois te rappeler que s'ils restaient chez Nintendo à l'époque de la NES et de la SNES, c'était parce qu'ils étaient tenus par les couilles. Ils devaient signer un contrat d'exclusivité qui les liait à Nintendo corps et âme. Si Nintendo n'avait pas imposé une telle politique, ils ne seraient certainement pas partis chez Sony à la première occasion. [/quote]
C'est la cause et non la conséquence de leur départ. C'est amusant ta manière de voir les choses. On dirait que tu n'as jamais connu une console SEGA par exemple. Les développeurs n'ont fait que s'engouffrer dans une brèche que Nintendo n'avait pas prévu dans son plan ; ils n'ont pas attendu que ce dernier leur donne l'autorisation.
[quote]Je pense que Yamauchi a terminé sa carrière avec un certain manque de panache.[/quote]Oui : il a nommé cette tâche d'Iwata :lol: [quote]Lui qui avait pris tous les risques par le passé, il n'a pas su innover après la N64. Il était comme paralysé par la peur de l'échec. La GBA et la Gamecube se sont inscrites dans la continuité directe des consoles qu'elles remplaçaient.[/quote]
Tout comme la SNES était la continuité directe de la NES. Ca aurait donc dû être un bide, si je te suis, surtout qu'elle ne prenait aucun risque. What's the point ?
La stratégie de la Gamecube n'était pas mauvaise, mais la perte des développeurs est décisive (on la sent encore beaucoup aujourd'hui sur Wii). Et encore une fois, les choix techniques étaient idiots au possible (mini-DVD anti-piratage :roll: ) et ont totalement handicapé la bête. Ah, et j'oubliais ! Elle est sortie en retard par rapport à la PS2 quand même. J'ai une impression de déjà vu moi... [quote]Pour moi l'arrivée d'Iwata marque le retour du panache chez Nintendo. Même si ça ne va pas forcément dans le sens que voudraient les fans de Nintendo, on retrouve enfin de l'innovation dans les consoles. La DS et la Wii sont en rupture totale avec la politique de Yamauchi. C'est ce genre de prises de risques que j'aime observer.[/quote]
Iwata est un tâcheron opportuniste qui n'a aucune vision à long terme. La seule rupture qu'il marque, c'est celle du tout-actionnariat et d'un passage à des produits assumés de mauvaise qualité (graphismes inférieurs, qualité inférieure, ludothèque inférieure. Prix pas inférieur par contre).
L'innovation n'est pas un critère de qualité. Ca veut juste dire "faire quelque chose de nouveau". Tous les matins j'innove aux latrines. Ca c'est pour démystifier le côté marketing du mot.
Pix'N Love donne l'impression d'être écrit par de gros fanboy. J'ai pas lu un seul Pix mais les rares interventions d'un des auteur pour parler de Nintendo puait tellement la crasse de fanboy que j'en vomissais mon déjeuner de la veille devant mon écran. A partir de là, ça me fait un peu chier de foutre des euros.