Tous mes jeux sur XBOX360 sont des occasions. Donc je peux comprendre leur réaction. Mais il faudrait tourner le problème autrement. J'aurais très bien pu pirater ma console (assez facilement d'ailleurs). Mais quand je vois les prix des jeux d'occasion, je me dis que ça ne vaut plus la peine de risquer de briquer ma console. Le prix moyen de chacun de mes jeux varie entre CHF 20.00 et CHF 30.00. Mon prix le plus bas a été de CHF 12.00 pour GOW1 ! Donc au lieu de pleurer sur ce marché et sur le problème du piratage, ils feraient peut-être mieux de réfléchir sur le prix honteux d'un seul jeu !
Le marché de l'occasion existe dans tous les domaines artistiques à reproduction (les livres, la musique, le cinéma, les Bandes dessinées), et curieusement, à moins que je n'aie pas les oreilles au bon endroit, le marché du Jeu vidéo est le seul à s'en plaindre (et a même déjà tenté de prendre des mesures contres [i]-ce qui est purement inacceptable, pouvoir revendre un objet qu'on a acheté dans l'état ou on l'a acheté est un droit fondamental de possession, attention je me base sur l'esprit logique et pas sur une loi pour affirmer ça, mais ça ne m'étonnerait pas qu'on retrouve ça dans une loi-[/i], exemple: Prince of Persia, Dragon Ages Origin, Mass Effect 2).
A mon avis le problème ne se situe pas au niveau du marché de l'occasion, mais au niveau du marché du jeu vidéo lui même, qui a quelques problèmes, peut être notamment de prix.
C'est pas si évident de réfléchir au prix d'un seul jeu, puisqu'en l'occurrence, plus que la part de l'éditeur lui-même, c'est toute la chaine de distribution qui est mise en cause.
Pourquoi croyez-vous que les DLC sont aussi populaires auprès des éditeurs? parce que pour un DLC vendu, il font un résultat parfois supérieur qu'à la vente d'un jeu à 70€ sous forme physique.
Cependant, outre la piste anglaise qui est une fausse solution pour faire baisser les prix (avec une livre basse, ils gagnent moins qu'ils auraient dû), il faut se tourner auprès non pas des éditeurs, mais des constructeurs.
Un "gros jeu" PC est vendu en moyenne 50€, alors que la version console vaut 70€ (mais j'évoque pas la version Wii, puisque les coûts de développement sont bien plus faible, même si les royalties existent toujours). Certes une licence PC n'a pas réellement le luxe d'être transférable (à mon grand regret croyez-moi), mais encore une fois, même si les royalties peuvent sembler élevées, il serait injuste pour le constructeur de ne pas les lui verser puisque son service, est bien réel.
Reste la piste du dématérialisé comme je disais tout à l'heure, qui petit à petit s'améliore, et qui a le double avantage de faire baisser les prix et de plomber le côté transférable de la licence, à moins que le système ne l'accepte (ce qui à part de rares tentatives sur PC, n'est pas prêt d'arriver), à compenser donc par une amélioration des services, comme on peut le voir avec Steam (téléchargement un nombre illimité de fois sur autant de machines que l'on veut, patchs automatiques, multi-support depuis peu...).
Bref, faire baisser les prix sur support physique n'est facile pour personne, et n'améliorerait sans doute pas la situation, et quand bien même il serait impossible de transférer une licence boitier, que ça se retentirait sur le prestige d'une société qui emploierait une telle méthode.
je pense que l'on peut identifier plusieurs facteurs qui conduisent à cette état de fait :
- les couts de develloppement qui pèsent lourd
- il y a aujourd'hui un partage du marché entre les constructeurs (c'était plus simple quand il suffisait de faire le jeu sur PS2)
- la crise et les modes de consommation qui en découlent
- le piratage
- le prix des jeux qui a augmenter
quand on additionne tous ses facteurs, l'investissement des éditeurs n'est plus amortissable aussi facilement qu'avant ... Du coup il cherche des moyens pour avoir d'autres revenus , le marché de l'occasion est le plus simple puisque restant dans le cadre de la légalité, un peu a l'image de la taxe sur les supports de stockage (CD DVD vierge, DD etc ...) ; d'ailleurs je pense qu'il y a des pressions pour que les acteurs de ce marché soit eux aussi taxé ...
bref le JV est malade, entre augmentation des couts et baisse du retour sur investissement, des comportements comme celui d'EA risque malheureusement de continuer ... j'espère qu'avec l'amélioration de la situation du fait qu'une génération est toujours plus rentable à la fin qu'au début, ces pratiques s'arrêteront voir disparaitront (m^me si je ne crois guère a un retour en arrière)
[quote="Dimitri PN"][quote="bat"]D'un autre coté les jeux d'occasions ont "déja servi " donc c'est normal qui rapporte moins[/quote]
Ils ne rapportent rien à l'éditeur.[/quote]
Ça dépend.
Un gars peut bien acheter le jeu neuf, ne pas aimer le revendre... Et celui qui le rachète peut très bien en être accroc et se payer tous les DLC disponibles pour le jeu en question. (et rien que 2 DLC à 800-1200 points chacun, c'est plus de +/- 20-30€ déjà)
Donc, un jeu d'occasion peut toujours rapporter de l'argent.
On parle beaucoup des éditeurs et des consommateurs dans cette histoire, mais on ne parle pas des boutiques qui ont pour principale source de revenu le jeu d'occasion justement, étant donné qu'elles font assez peu de marge sur les titres neufs.
Les éditeurs ont besoin de ces boutiques pour écouler leurs jeux neufs, par contre quand ces dernières doivent vivre de cette activité, là ça devient plus problématique que le piratage? :-?
[quote="Kayron"]On parle beaucoup des éditeurs et des consommateurs dans cette histoire, mais on ne parle pas des boutiques qui ont pour principale source de revenu le jeu d'occasion justement, étant donné qu'elles font assez peu de marge sur les titres neufs.
Les éditeurs ont besoin de ces boutiques pour écouler leurs jeux neufs, par contre quand ces dernières doivent vivre de cette activité, là ça devient plus problématique que le piratage? :-?[/quote]
[quote="Kayron"]On parle beaucoup des éditeurs et des consommateurs dans cette histoire, mais on ne parle pas des boutiques qui ont pour principale source de revenu le jeu d'occasion justement, étant donné qu'elles font assez peu de marge sur les titres neufs.
Les éditeurs ont besoin de ces boutiques pour écouler leurs jeux neufs, par contre quand ces dernières doivent vivre de cette activité, là ça devient plus problématique que le piratage? :-?[/quote]Beurre-argent du beurre-crémière-cul qui va avec-toussa...
Il est pas malade : les entreprises du secteur gagnent de l'argent, le chiffre d'affaire du JV augmente, les ventes de jeux et consoles sont bonnes, les clients toujours plus nombreux...