déjà qu'on paye nos jeux plus cher qu'en Angleterre par exemple, on va en plus payer plus cher nos consoles, j'avais oublié, la wii coûte déjà plus cher en europe que dans le reste du monde, payer des consoles plus cher pour une connexion au top ne va pas du tout encourager le téléchargement illégal bien sûr!
Un peu comme l'a dit Eleglin et KID-ICARUS: Travaillez plus pour je (Sarkozy) gagne plus.
Les diminuer, non. Mais ne pas en ajouter 10 par an...
Rien qu'en newsant sur le secteur des NTIC j'ai vu le nombre de taxes proposées en 2010 s'accumuler jour après jour, c'est effarant. Des fois même, les propositions en arrivaient à bouffer plus de 100% du bénéfice sur certains secteurs d'activité fragiles (SMAD par ex.). Visiblement ils n'avaient même pas vérifié ça... "oups" !
Par ailleurs ce qui est effarant c'est bien qu'on est dans un pays qui taxe tout pour n'importe quoi (littéralement). Par exemple : financer la réforme France Televisions en taxant les télécoms (?!), financer le cinéma en taxant les télécoms (??!), financer les maisons de disque avec la TVA (Carte musique jeunes) ou financer le THD en taxant les consoles de jeux (??!!1!). D'une manière générale on taxe les secteurs rentables pour financer ceux qui ne le sont pas ; on n'est plus du tout dans une logique de "confort de vie", là, Benn, mais de soutien partial à des entreprises infoutues de s'en tirer seules (sauf pour le THD où c'est encore un peu différent).
D'un autre côté, on pourrait également se demander si ces annonces successives de nouvelles taxes ne sont pas symptomatiques d'une politique fiscale incohérente et surtout non maitrisée.
Je veux bien comprendre que voter des taxes est plus compliqué à l'échelon national qu'à l'échelon municipal ou départemental, mais tout de même...
Je rejoins également ce que dit Yoann en matière de fragilisation de certains secteurs d'activité. Et ça ne passe pas que par les taxes.
On peut prendre l'exemple des déremboursements des médicaments et des franchises qui ont largement contribué à fragiliser les pharmacies. Là aussi, il y a un manque de réflexion. Si on réduit l'activité des officines, il faut aussi penser à recalculer les marges du distributeur.
Mettre les pharmacies dans le rouge n'est bon ni sur le plan économique ni sur le plan de la santé publique.