Wario Land 4 est toujours un Méga-hit !
L'un des tout premiers jeux de la Game Boy Advance est de retour sur la Console Virtuelle de la Wii U ! À ne pas manquer !
TestWario à la recherche de la pyramide perdue
Après avoir lu un article de journal parlant des mystères qui entourent une pyramide en or perdue dans la jungle, Wario saute à bord de sa superbe voiture décapotable mauve, la Wario-mobile ! Sur place, il croise la route d'un étrange chat noir mais aussi celle du Dr. Arewo Stein, lui aussi chercheur de trésors. Wario tombe au cœur de la pyramide et découvre quatre zones à explorer (saphir, topaze, rubis et émeraude) avant d'atteindre le trésor ultime.Très cinématographique, cette séquence d'introduction est vraiment réussie et nous en fait voir de toutes les couleurs d'entrée de jeu !
Wario, l'as de la plateforme !
La première nouveauté de cet épisode est l'apparition d'une barre de vie composée de différents cœurs. Dans les précédents opus Wario rétrécissait comme Mario ou ne subissait pas de dommages. Ici, des petits cœurs sont à ramasser au cours des niveaux. Une barre secondaire en dessous de celle des cœurs se remplit au fur et à mesure que vous ramassez des petites pastilles rouges qui tombent des cadavres des ennemis. Une fois pleine, vous obtenez un petit cœur d'énergie. Le jeu n'étant pas particulièrement difficile en mode normal, vous n'en aurez pas forcément besoin.Wario peut toujours saisir des ennemis et cette fois les balancer dans une direction à vitesse grand V (pratique pour détruire des murs qu'on aurait pu atteindre autrement). Il peut toujours glisser le long d'une pente pour se rouler en boule et passer dans des endroits obstrués et étroits (ce qui donne lieu à des casse-tête parfois bien retors). Les coups de coude peuvent être donnés en sautant mais aussi lorsqu'on est lancé à toute vitesse (en laissant appuyé sur "R"). L'attaque rodéo est de la partie. Un très bon gameplay de base auquel viennent s'ajouter des transformations et un level-design aux petits oignons.
C'est sans compter sur les zones secrètes, à découvrir en cassant des blocs ou en passant à travers des murs. Des tuyaux violets referment des mini-niveaux où il faudra utiliser (et lancer !) le Dr. Arewo Stein pour détruire des blocs gênant l'accès des plus gros diamants.
Des transformations à gogo
Une dizaine de transformations issues des anciens opus font leur retour. Toucher une chauve-souris vous transforme en vampire et vous permet de voleter ça et là (on redevient normal en passant dans une lumière). Un squelette volant vous crache un pouvoir qui vous transforme en zombie, vous permettant de passer (ou plutôt dégouliner) au travers de certaines surfaces (sautez à l'eau pour redevenir normal).Des gnomes avec des marteaux sous écrasent et vous transforment en accordéon qui bondit et effectue un grand saut sur la fin de la métamorphose. Des coupelles de feu vous enflamment, ce qui a pour effet de vous faire courir : à vous d'atteindre les blocs inflammables avant de vous être consumé entièrement ! Wario en boule de neige peut dévaler des pentes et détruire certains blocs gelés. Wario "gros" peut détruire des blocs que sa seule force n'aurait pas pu casser autrement. Il y en a d'autres, on vous laisse les découvrir !
La présence de ces transformations correspond toujours à une façon bien précise d'aborder la zone. À vous de comprendre comment utiliser ces pouvoirs à bon escient !
La clepsydre la clepsydre !
Tout cela a déjà été plus ou moins vu dans les opus précédents. Wario Land 3 disposait d'un cycle jour-nuit (absent ici). Qu'allait bien pouvoir proposer Wario Land 4 pour se démarquer ? La plus grosse nouveauté de cet épisode est la façon dont est structuré un niveau et les objectifs à atteindre.En début de niveau Wario sort d'un vortex qui se referme automatiquement. L'objectif principal est de trouver les quatre morceaux d'une stèle dorée et une clé en forme d'oiseau (ou plutôt un oiseau avec un bec en forme de clé !). Un détonateur en forme de grenouille bleue (ou plutôt une grenouille qui n'a pas eu de chance dans la vie !) est à actionner pour réouvrir le vortex. Un décompte apparaît alors et il faut refaire le niveau à l'envers et dans les temps pour s'en sortir. Un concept alors nouveau qui sera repris dans Wario Land : the Shake Dimension sur Wii en 2008.
Si Wario fait machine arrière, il se trouve alors en face de nouveaux passages qui étaient fermés auparavant, dévoilant tout un pan des niveaux que l'on ne soupçonnait pas. Évidemment on stresse un peu (voire beaucoup en modes de difficulté supérieurs où le timing est bien plus serré !), et finalement on arrive à destination. Et si jamais le décompte venait à tomber à zéro, Wario perd seconde après seconde tous les diamants qu'il a ramassés au cours du niveau (et qui font la joie du high score). Un cauchemar éveillé alors que la musique devient dissonante et que les couleurs du niveau virent à l'hallucination.
Il est tout à fait possible de quitter un niveau sans avoir les quatre morceaux de stèle. Vous ne pourrez toutefois pas ouvrir la porte du boss à la fin du monde. Vous pouvez aussi quitter le niveau sans la clé-oiseau, mais là c'est plus embêtant : vous ne pourrez pas passez au niveau suivant ! Il faut alors refaire le niveau pour le compléter à 100% Comptez aussi un objet spécial dans votre liste : un CD audio qui permet d'écouter la musique du niveau dans un lieu de sound test à côté des quatre mondes. Pour l'atteindre, il faut souvent trouver un moyen d'accès un peu plus compliqué à l'un ou l'autre endroit du niveau.
Wario, la "qualitay"
Chacun des quatre niveaux des quatre mondes (ce qui, avec le premier et le dernier fait 18 niveaux) propose une ambiance différente. Même si certains thèmes se recoupent (forêt, monde des jouets, etc) ils proposent tous un environnement visuel et sonore spécifique, ce qui rend la progression très agréable. De même, la construction des niveaux se veut toujours surprenante : les agencements des vortex, clés, stèles et grenouilles ne se font pas toujours dans le même ordre, ce qui a le mérite de donner du piquant dans la découverte. Les petits génies du level-design de Nintendo nous manquent cruellement aujourd'hui.Le dernier niveau est pour sa part entièrement en temps limité et offre une progression où l'on doit utiliser tous les pouvoirs de Wario successivement.
Chaque monde se conclut par un boss, particulièrement hideux (et c'est rien de le dire !). Pour chacun il faudra trouver la technique d'attaque et essayer de trouver les techniques les plus rapides pour obtenir tous les coffres qui s’évaporent avec le timing. Une boutique juste avant le boss permet d'acheter des objets d'attaque pour faire chuter la barre de vie du monstre avant même que le combat ne commence. Certains items sont plus efficaces sur certains boss : à vous de les trouver ! Ces objets s'obtiennent moyennant des médailles-grenouille que l'on gagne au cours de mini-jeux qui se trouvent dans une salle dans chaque monde.
On participe à ces trois mini-jeux en payant avec des pièces et diamants récoltés au cours des niveaux. Assez simples et limite débiles, ces mini-jeux aux ambiances sonores déjantées ne sont pas sans rappeler ceux de Wario Ware. Le premier Wario Ware étant sorti en 2003, on peut donc dire que ce sont ces trois mini-jeux là qui ont lancé la mode. Le premier est un jeu de baseball simplifié où il faut renvoyer la balle dans le bon angle. Le second est un jeu de timing où Wario sur un pneu en roue libre doit sauter au-dessus d’obstacles. Le troisième est un jeu de mémoire où il faut recoller les différentes parties du visage de Wario selon le schéma donné au préalable.
Une fois le jeu terminé en mode hard, le mode super hard se débloque. Les timings y sont plus serrés et demanderont beaucoup de courage aux acharnés !
On termine avec la découverte en vidéo du niveau tutoriel de Wario Land 4 :
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Un des meilleurs jeux GBA, à ne pas rater !
Sinon j'ai tellement aimé le jeu que je me le suis choppé en cartouche pour ma Game Boy Micro
C'est bête parce que ce n'est qu'un jeu où l'on cours, saute et frappe comme on en fait encore des centaines aujourd'hui, et pourtant, bien que n'y ayant jamais joué auparavant, il me donne la nostalgie de cette époque pas si lointaine finalement où chaque octet d'une cartouche, chaque cycle CPU utilisé l'était uniquement pour l'amusement le plus complet possible. Pas de surenchère graphique, juste des couleurs et des ambiances soignées au pixel près, un personnage qui répond tellement bien aux boutons qu'on ne peut pas blâmer je ne sais quel input lag ou bug. Un jeu quoi.