[quote="Halouc"]A mon époque on jouait au cowboy et au indien avec des faux pistolets. Qu'elle jeunesse de con :cry:[/quote]
Je me souviens que j'avais des colts assez classes où je mettais des rondelles de pétards ! Pan pan que je faisais à ma fenêtre avec mon frère lol ... :ghost:
Ma réponse est oui. Et je fais une différence entre la violence induite et la violence seulement subie. La violence induite se produit autant devant un Mario que devant n'importe quel jeu. Cela se traduit par la manette qui vole dans la fenêtre ou par terre. On n'y arrive pas soit parce que c'est trop dur ou parce qu'on n'a pas le niveau nécessaire pour avancer (ce n'est pas tout à fait la même chose). La violence subie, je l'ai connue tout cet automne avec Gears of War 2 sur Xbox 360. J'étais à cran après deux heures de jeu et je n'arrivais pas à m'endormir normalement après une soirée sur ce jeu. Et une fois endormi, je faisais des cauchemars sur ma propre mort, sans même que ces morts n'aient de rapport avec un thème du jeu ou une méthode d'exécution. Il va sans dire que je ne rêve pas de ma mort en d'autres circonstances. Alors oui, le jeu vidéo induit ou fait subir des violences variées et dépendant des individus. Mais comme la question est toujours mal posée, je réponds à la question telle qu'elle est posée depuis 1992 et Mortal Kombat (en arcade à l'époque) : non le jeu vidéo n'induit pas de violence urbaine et n'incite pas à la criminalité quelle que soit son degré. S'il doit y avoir une excuse à trouver à certaines formes de criminalités, elles doivent être sociologiques et bien plus complexes dans la psyché de l'individu qu'une simple réaction à un stimulus visuel violent. La vie est violente, tant pis pour nous, mais tout le monde n'est pas violent. Ceci dit, oui, le jeu est une violence faite à chaque individu. Mais pas plus que tomber en courant, et bien moins que le favoritisme dans les familles, que la cruauté de certains enseignants, que le JT de 20 heures, que les injures de la cour de récréation, que l'homophobie, l'antisémitisme, le racisme ... que nous subissons dès la naissance et contre lesquels on ne lute pas tant que ça, et pour lesquels on se complait dans les questions sans vouloir vraiment y répondre. Celles là sont les vraies violences de la vie qui font que les jeunes sortent de chez eux avec un couteau.