C'était clairement pas un bon jeu, c'était Fifa 16... donc du foutage de gueule. Tans pis, mais c'était tellement prévisible. Faudra que je termine mon test de Fifa dès que je serais rétabli pour de bon.
A noter aussi que EA s'oriente de plus en plus vers du "jeu-service" à base de contenu multi-joueur en ligne et de micros-paiements (Star Wars Battlefront, Battlefield, Fifa, le futur Anthem). Compte tenu des soucis rencontrés avec le chat vocal qui passe obligatoirement par une application smartphone, on peut supposer que EA ne soit pas spécialement intéressé pour lancer ses "jeux-services" sur la Switch qui semble assez inadaptée pour le coup.
Et à titre personnel, je commence à en avoir un peu raz le bol de cette politique (purement économique) qui consiste à se diriger vers des méthodes commerciales proche du free to play (ou du pay to win) dans des jeux ayant de moins en moins de contenus narratifs (Mass effect Andromeda, Dragon Age), et de plus en plus de prétentions multi-joueurs (Anthem).
Après chacun ses goûts, mais je trouve qu'il est quand même dommage de se priver de BattleField 1 ou de BattleFront 2 sous prétexte d'une politique de micro paiement qui je vous l'accorde est assez dérangeante, mais qui dans le fond restent d'excellent FPS à la fois technique et simple a prendre en main, mais dont la profondeur de jeu n'a très peu d'égal. D'ailleurs pour posséder B1 sur PS4, on peut très bien se passer des micropaiement, il y a un système de défi assez régulier pour te faire gagner des coffres à ouvrir sans avoir le besoin de sortir sa CB.
A coté de ça, c'est quand même triste qu'EA ne veulent pas nous donner leur jeu un peu plus obscure (et un peu moins gourmand) comme le très bon Ravel ou le futur A way out. Là vous ne pourrez pas parler ni de clientélisme obscure, ni de politique de DLC à la con, là il s'agit d’expérience de jeu fort sympathique qui casse un peu le modèle EA, ça reste l’exception qui confirme la règle, mais ça a le mérite d'exister.
Bref tout ça pour dire que je pense que le principal problème reste la switch en elle même bien trop peu puissante pour attirer les grosses licences, car demandant un développement spécifique, et c'est peut-être ce qu'on peut regretter. Car là il n'y a pas de problème, Nintendo nous a sorti une première année QUASI PARFAITE, faite de très bon jeux, voir d'excellent jeux avec un rythme de sorti régulier et très bien placé au calendrier. Mais que va t-il se passer quand la console aura un petit coup de mou? Car faut pas se leurrer, Nintendo n'a pas un Zelda, un Mario, un Mario Kart et un Splatoon à nous sortir tous les ans? Et si ils nous sortent pas Metroid ou Pokémon l'année prochaine, comme peut le laisser supposer le dernier calendrier dévoiler lors de la conf aux investisseurs, On risque d'avoir une année de transition, avec des jeux, de moindre ambition comme Yoshi ou Kirby qu'il faut avouer n'ont pas une grande aura en Europe (chiffre de vente à l'appui).
Bref, c'est dans ces années là où Nintendo aurai besoin des AAA des éditeurs tiers, et si possible au même moment que les autres plateformes et pas en différés.
Boris: bien d'accord, mais je crois surtout que le but de cette première année est de créer un environnement propice à attirer les gros éditeurs (en gros de leur signifier: "venez, on peut se faire du blé sur Switch"). Et vu le nombre de jeux qui se vendent par console, le pari n'est pas perdu. Ce mois de novembre sera décisif pour ceux qui essuient les plâtres (coucou Bethesda et Rockstar) et donnera bien une idée de ce que les joueurs Switch sont prêts à payer.
Pour ce qui est de l'an prochain, il suffit qu'ils sortent un Pokémon pour que la console se vende comme des petits pains (et les dernières rumeurs ont l'air d'aller dans ce sens).
Pour ce qui est de Fifa, on peut espérer que Frostbyte sera compatible l'an prochain (ne sont-ils pas en train d'y travailler?) et que le gap entre les versions PS/XB et la version Switch ne sera que de nature visuelle, et que Nintendo aura corrigé le tir concernant le multi online entre amis (et ce, avant de faire payer un service lacunaire) en donnant aux développeurs les possibilités de l'implémenter facilement dans leur jeu.
Au reste, pour les spécialistes, je ne doute pas que cette version de FIFA 18 fasse franchement grincer des dents, mais j'en connais qui vont bientôt passer les 100 heures de jeu dessus, ce qui montre que, foncièrement, ce n'est pas un mauvais jeu. Pour un profane, ou tout simplement pour quelqu'un qui veut faire des matches et dépenser des sous en FUT, la version Switch lui offre ça, et même de manière propre (1080p 60FPS docké, si je ne m'abuse).
Je parle en non connaisseur, mais cette version fait le taf pour la console sur laquelle elle est. Et, de toute façon, les férus de foot sont surtout sur PS4, certainement pas sur Switch.
Le problème n'étant pas que la console se vendent comme des petits pains mais qu'on ai des jeux de qualité, La Wii se vendait comme des petits pains, mais après l'année 2008 moisie, nombreux sont ceux qui ont déserté le navire.