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Ce n'est pas la première fois qu'on entend parler de restructuration chez Disney Interactive Studios : selon Gamasutra, il ne resterait plus aujourd'hui que la moitié des 700 collaborateurs que l'entreprise comptait voilà encore quelques semaines. Warren Spector serait encore aux commandes du studio, et on a appris dans une récente mise à jour de l'info originale que finalement, Junction Point avait été relativement épargné… par rapport à d'autres unités beaucoup plus touchées par la restructuration dont les licenciements sont toujours la conséquence la plus visible.
La semaine dernière, on apprenait ainsi la fermeture de Propaganda Games, le studio en charge du développement de Tron : Evolution sur consoles, un jeu dont nous reparlerons sur PN très bientôt. Propaganda Games, qui était en charge du développement d'un jeu Pirates des Caraïbes, avait cessé tout développement dès le mois d'octobre, un signe de mauvais augure pour le studio qui voyait ainsi des millions de dollars d'investissement partir en fumée. 170 personnes ont alors, d'après CNBC, perdu leur travail en raison de ces réorientations.
Junction Point Studio, le studio auquel on doit Epic Mickey sur Wii, avait dû augmenter ses effectifs pour travailler sur le jeu sorti en grandes pompes dans le monde à l'automne, juste à temps pour Noël. Plusieurs collaborateurs ont été licenciés dans le cadre d'une vague de licenciements au cours de laquelle la moitié des effectifs de Disney aurait été licenciée, sans qu'on sache précisément combien, même si les rumeurs à San Diego indiquent que le studio a moins été touché par le phénomène que d'autres sociétés du groupe.
Disney Interactive Studios semble avoir quelques difficultés : le studio a perdu son Président en septembre - une position qu'il avait occupée pendant 11 ans, remplacé par James Pitaro et John Pleasants, ce dernier étant venu tout droit de Playdom, une société rachetée par Disney Interactive Studios pour 763,2 millions de dollars en juillet 2010… tout en annonçant près de 130 millions de dollars de pertes sur les 9 premiers mois de l'année. C'est la seule division de Disney qui perd de l'argent, les hommes en costume noir de chez Mickey ont eu envie d'aller remettre de l'ordre dans les affaires du studio, avec les conséquences que l'on mesure un peu mieux aujourd'hui.
Le départ de Steve Wadsworth avait agi comme un signal d'alarme : celui qui avait transformé Disney Interactive Studios en éditeur de poids dans le monde du jeu vidéo qui s'en va, voilà qui s'appelle une sérieuse remise en question. L'arrivée de John Pleasants a pour vocation de remettre DIS sur les rails en ramenant l'éditeur sur la voie de la profitabilité… en procédant à quelques changements d'orientation stratégique dont on parlera peut-être en cours d'économie d'ici une dizaine d'années ! Playdom, c'est 42 millions de profils actifs sur le net, faisant de la firme le 3ème acteur du secteur derrière Zynga et Playfish, mais c'est surtout un énorme investissement qui en dit long sur la lame de fond qui touche Disney aujourd'hui.
Si le monde du jeu vidéo est un peu sous le choc de la nouvelle, elle semblait pourtant inévitable : depuis l'an dernier, Disney a lentement commencé à renoncer aux jeux sur consoles, pour se recentrer sur d'autres supports comme les réseaux sociaux (Playdom fut racheté dans le cadre de cette réorientation stratégique) ou le jeu en ligne (Club Pingouin). DIS n'est pas le seul à placer ses pions ainsi : EA avait par exemple racheté la société Playfish pour 400 millions de dollars en 2009.
Espérons que nos amis de Disney Interactive France ne sont pas concernés par la restructuration en cours et que les fans de Disney pourront pendant encore longtemps retrouver leurs personnages fétiches sur consoles et PC. Décidément, jeu vidéo et cinéma semblent avoir bien du mal à faire bon ménage, même quand Disney s'occupe de tout !
Sources : CNBC via Gamasutra
La semaine dernière, on apprenait ainsi la fermeture de Propaganda Games, le studio en charge du développement de Tron : Evolution sur consoles, un jeu dont nous reparlerons sur PN très bientôt. Propaganda Games, qui était en charge du développement d'un jeu Pirates des Caraïbes, avait cessé tout développement dès le mois d'octobre, un signe de mauvais augure pour le studio qui voyait ainsi des millions de dollars d'investissement partir en fumée. 170 personnes ont alors, d'après CNBC, perdu leur travail en raison de ces réorientations.
Junction Point Studio, le studio auquel on doit Epic Mickey sur Wii, avait dû augmenter ses effectifs pour travailler sur le jeu sorti en grandes pompes dans le monde à l'automne, juste à temps pour Noël. Plusieurs collaborateurs ont été licenciés dans le cadre d'une vague de licenciements au cours de laquelle la moitié des effectifs de Disney aurait été licenciée, sans qu'on sache précisément combien, même si les rumeurs à San Diego indiquent que le studio a moins été touché par le phénomène que d'autres sociétés du groupe.
Disney Interactive Studios semble avoir quelques difficultés : le studio a perdu son Président en septembre - une position qu'il avait occupée pendant 11 ans, remplacé par James Pitaro et John Pleasants, ce dernier étant venu tout droit de Playdom, une société rachetée par Disney Interactive Studios pour 763,2 millions de dollars en juillet 2010… tout en annonçant près de 130 millions de dollars de pertes sur les 9 premiers mois de l'année. C'est la seule division de Disney qui perd de l'argent, les hommes en costume noir de chez Mickey ont eu envie d'aller remettre de l'ordre dans les affaires du studio, avec les conséquences que l'on mesure un peu mieux aujourd'hui.
Le départ de Steve Wadsworth avait agi comme un signal d'alarme : celui qui avait transformé Disney Interactive Studios en éditeur de poids dans le monde du jeu vidéo qui s'en va, voilà qui s'appelle une sérieuse remise en question. L'arrivée de John Pleasants a pour vocation de remettre DIS sur les rails en ramenant l'éditeur sur la voie de la profitabilité… en procédant à quelques changements d'orientation stratégique dont on parlera peut-être en cours d'économie d'ici une dizaine d'années ! Playdom, c'est 42 millions de profils actifs sur le net, faisant de la firme le 3ème acteur du secteur derrière Zynga et Playfish, mais c'est surtout un énorme investissement qui en dit long sur la lame de fond qui touche Disney aujourd'hui.
Si le monde du jeu vidéo est un peu sous le choc de la nouvelle, elle semblait pourtant inévitable : depuis l'an dernier, Disney a lentement commencé à renoncer aux jeux sur consoles, pour se recentrer sur d'autres supports comme les réseaux sociaux (Playdom fut racheté dans le cadre de cette réorientation stratégique) ou le jeu en ligne (Club Pingouin). DIS n'est pas le seul à placer ses pions ainsi : EA avait par exemple racheté la société Playfish pour 400 millions de dollars en 2009.
Espérons que nos amis de Disney Interactive France ne sont pas concernés par la restructuration en cours et que les fans de Disney pourront pendant encore longtemps retrouver leurs personnages fétiches sur consoles et PC. Décidément, jeu vidéo et cinéma semblent avoir bien du mal à faire bon ménage, même quand Disney s'occupe de tout !
Sources : CNBC via Gamasutra
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