News Nintendo Switch (Switch)
[#MaSwitchEtMoi] Cirreip revient sur le phénomème Switch
Nous avons demandé à tous les rédacteurs de Puissance Nintendo d'exprimer leur ressenti après ces cinq années pas tout à fait comme les autres. Cirreip ouvre le bal de cette série #MaSwitchEtMoi.
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Difficile de résumer en quelques lignes les impressions que peuvent évoquer un phénomène comme celui de la Switch, véritable miracle de Big N qui réussit à se relever après le four quasi total qu'a été la (regrettée) WiiU.
Rarement une machine n'aura autant réussi à prendre tout le monde de court en exploitant un concept dont on se demande comment il est possible qu'il n'ait pas existé plus tôt. Mais là où le tour de force de la Switch est notable, à mon sens, c'est qu'elle a réussi là où nombre de ses illustres ancêtres avaient échoué.
Réunissant à la fois les joueurs occasionnels et les gamers chevronnés, les jeunes et les vieux, les familles nombreuses et les solitaires. Permettant de passer de salon à portable avec un confort déconcertant tout en exploitant (avec modération) nombres de gimmicks lui permettant une grande flexibilité des genres et des expériences de jeu proposés. Cherchant à redonner du lustre à ses franchises phares sans pour autant négliger les nouveaux concepts, les exploits de la Switch se comptent comme autant de titres honorifiques qui ne cessent de s'accumuler.
Pourtant, si je devait retenir UNE grande réussite de la Switch, c'est qu'elle est pour moi la console qui aura enfin permis à Nintendo de se réconcilier avec bon nombre d'éditeurs tiers. Qui aurait cru voir des studios comme Id Software, VanillaWare, Square Enix, Capcom, Bethesda, CD Projekt Red, Microsoft, Valve, Nicalis, Nippon Ichi Software, Atlus ou encore la scène indépendante s'investir autant et avec tant de sérieux sur une machine Nintendo ?
Qui aurait parié il y a encore 6 ou 7 ans qu'un jour les joueurs Nintendo pourraient, sur une même machine, profiter de Doom, Rocket League, The Witcher 3, Alien Isolation, Diablo 3, Overwatch, Baldur's Gate ou encore Skyrim à côté de leurs franchises préférées ?
Même si tout n'est pas parfait et que beaucoup d'éditeurs (notamment japonnais) peinent à véritablement franchir le pas, on sent un avant et un après Switch qui fait du bien.
Maintenant, comme toute success story, elle ne se fait pas sans ombre et je reste assez déçu du traitement que Nintendo réserve à son propre patrimoine à travers des services rétro paresseux, du online aux fraises qui se paye le luxe d'être facturé, des ré-éditions ad nauseam (bien que compréhensibles) de jeux WiiU ou encore des déboires au niveau de leur matériel qui s'éloigne de leur rigueur habituelle.
A lire aussi : dossier spécial 5e anniversaire de la Switch
Mais, bien que réelles, ces ombres ne sont que des anicroches dans le parcours de la Switch qui se présente comme la console de tous les records. Peut être la machine la plus importante et la plus aboutie de la firme et qui illustre le mieux la politique créative de Nintendo, portée longtemps par Shigeru Miyamoto, Gunpei Yokoi ou encore Satoru Iwata.
Rarement une machine n'aura autant réussi à prendre tout le monde de court en exploitant un concept dont on se demande comment il est possible qu'il n'ait pas existé plus tôt. Mais là où le tour de force de la Switch est notable, à mon sens, c'est qu'elle a réussi là où nombre de ses illustres ancêtres avaient échoué.
Réunissant à la fois les joueurs occasionnels et les gamers chevronnés, les jeunes et les vieux, les familles nombreuses et les solitaires. Permettant de passer de salon à portable avec un confort déconcertant tout en exploitant (avec modération) nombres de gimmicks lui permettant une grande flexibilité des genres et des expériences de jeu proposés. Cherchant à redonner du lustre à ses franchises phares sans pour autant négliger les nouveaux concepts, les exploits de la Switch se comptent comme autant de titres honorifiques qui ne cessent de s'accumuler.
Pourtant, si je devait retenir UNE grande réussite de la Switch, c'est qu'elle est pour moi la console qui aura enfin permis à Nintendo de se réconcilier avec bon nombre d'éditeurs tiers. Qui aurait cru voir des studios comme Id Software, VanillaWare, Square Enix, Capcom, Bethesda, CD Projekt Red, Microsoft, Valve, Nicalis, Nippon Ichi Software, Atlus ou encore la scène indépendante s'investir autant et avec tant de sérieux sur une machine Nintendo ?
Qui aurait parié il y a encore 6 ou 7 ans qu'un jour les joueurs Nintendo pourraient, sur une même machine, profiter de Doom, Rocket League, The Witcher 3, Alien Isolation, Diablo 3, Overwatch, Baldur's Gate ou encore Skyrim à côté de leurs franchises préférées ?
Même si tout n'est pas parfait et que beaucoup d'éditeurs (notamment japonnais) peinent à véritablement franchir le pas, on sent un avant et un après Switch qui fait du bien.
Maintenant, comme toute success story, elle ne se fait pas sans ombre et je reste assez déçu du traitement que Nintendo réserve à son propre patrimoine à travers des services rétro paresseux, du online aux fraises qui se paye le luxe d'être facturé, des ré-éditions ad nauseam (bien que compréhensibles) de jeux WiiU ou encore des déboires au niveau de leur matériel qui s'éloigne de leur rigueur habituelle.
A lire aussi : dossier spécial 5e anniversaire de la Switch
Mais, bien que réelles, ces ombres ne sont que des anicroches dans le parcours de la Switch qui se présente comme la console de tous les records. Peut être la machine la plus importante et la plus aboutie de la firme et qui illustre le mieux la politique créative de Nintendo, portée longtemps par Shigeru Miyamoto, Gunpei Yokoi ou encore Satoru Iwata.
Parlez-nous vous aussi de votre histoire avec la Switch, qui célèbre aujourd'hui son 5e anniversaire, avec le hashtag imaginé pour l'occasion #MaSwitchEtMoi, et retrouvez sur PN les témoignages des autres membres de l'équipe, après 5 années de passion autour de la Switch !
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