[quote="Quizzman"]Z'avaient qu'a mieux coder leur jeux. Sans le Twilight Hack la scène du hacking Wii ne se serait jamais autant développée. Et du coup corrolairement le piratage de jeux aussi.
Des développeurs de la scène hack avaient même découvert la faille pour lancer des backups sans puce longtemps avant qu'elle ne soit diffusée (c'était un gars de la team Twiizer je crois. Marcan ou Bushing sauf erreur). Ils ont voulu en parler à un développeur de chez Nintendo pour que la faille soit corrigée avant d'être découverte par un gars "mal" intentionné, mais nan, silence radio, la faille est restée (corrigez moi si je me trompe mais il me semble que Nintendo ne s'est pas manifesté). On voit ce que ça a donné.
Ils ne peuvent que s'en prendre à eux mêmes de ne pas être assez réactifs.
Bon par contre pour les Linkers ils ne pouvaient pas faire grand chose... A part choisir un format de cartouche encore plus chiant.
Maintenant c'est trop tard. Ils n'arriveront jamais à arrêter le hacking Wii/DS. Il a trop avancé.
A mon sens la DSi est déjà "perdue" aussi. Rien qu'à voir les Linkers DSi...
[b]EDIT:[/b] Je retire ce que j'ai dit à propos de la réactivité. C'était effectivement Bushing et un développeur Nintendo l'a contacté. Mea Culpa.
Il n'empêche que Nintendo a mis beaucoup (trop ?) de temps pour s'intéresser à la scène du hacking. Aujourd'hui, la Wii est la roll's du hacking. (Il n'y a guère que la PSP qui est plus facile à hacker. Ici le seul matériel à acheter est un jeu...)[/quote]
ben voila, tu as résumé la situation actuelle
limite si ils ont fait exprès de metre le systeme de SD (et d'USB) pour que les gens piratent
sans parler des MAJ et du Twilight Hack(ho merci TH :love: ), il faut a peu près 3 mois pour Big N pour sortir une nouvelle version de la wii, alors qu'en 1 semaine, plusieur hackeurs ont déja trouvés comment la pirater et trouvent de nouveaux moyens de lire des "back-up"
Bon en ce qui me concerne, je ne pirate plus rien : Plus de jeux, plus de musique, que dalle. J'ai la chance de pouvoir me payer à peu près ce dont j'ai besoin, et surtout j'ai un métier qui fait que je n'ai pas le droit d'avoir un casier judiciaire.
Par le passé, quand j'étais jeune, beau..et étudiant, je piratais, par manque de moyens financiers. Bien entendu, ce n'est pas une vraie justification. La "pauvreté" ne saurait justifier le vol. Mais c'est peut être une circonstance atténuante; Pour me rattaper, j'achète aujourd'hui par exemple tous les CD originaux des CD que j'avais piratés. Le mal est ainsi en partie réparé.
Ce que je critique surtout, c'est les personnes qui se vantent d'avoir 100 jeux, des centaines de film...etc. On frôle l'overdose, et ces gens passent souvent plus de temps à télécharger qu'à jouer, regarder les films, ou écouter de la musique. On est vraiment dans une époque où c'est la quantité qui prime, c'est triste...
L'art aujourd'hui c'est un buisness. Il est triste de voir qu'aujourd'hui, l'artiste préfère regarder son compte en banque quitte à prier pour qu'une loi liberticide passe.
Sinon pour en revenir a Dr Cube, le problème d'Hadopi n'est pas en soit le piratage car l'état pourra imposer n'importe qu'elle loi, si elle veut mettre un terme au P2P, elle n'a qu'a bloquer les protocole et point barre (mais bon c'est un tuer l'internet français donc impossible).
Non le gros problème d'Hadopi n'est pas le piratage mais le faite que le gouvernement passe une loi ou l'utilisateur est contraint d'installer un logiciel espion sur son PC. C'est presque comme mettre une camera dans chaque pièce de ta maison pour que le gouvernement vérifie si tu ne fais rien d'illégal chez toi. C'est un irrespect de la vie privée et c'est surtout le 1er pas vers une dictature (C'est triste mais c'est Albanel qui insultait les opposants de Gestapo :roll: ).
[quote]Ce que je critique surtout, c'est les personnes qui se vantent d'avoir 100 jeux, des centaines de film...etc. On frôle l'overdose, et ces gens passent souvent plus de temps à télécharger qu'à jouer, regarder les films, ou écouter de la musique. On est vraiment dans une époque où c'est la quantité qui prime, c'est triste...[/quote]
C'est bien vrai. J'ai remarquer ca quand j'ai commencer a avoir un graveur de CD (2x) et copier des jeux PS1. Pour moi un jeux copier n'a pas beaucoup de valeur, j'y joue mais pas assiduement.
Puis jsuis collectionneur, j'aime bien avoir ma ludotheque bien ranger par categorie de console. J'ai plus de 6 grandes etageres chez moi, jeux et dvd et je ne pirate que quand c'est un jeu que je ne peut pas avoir autrement ou bien pour tester le jeu. Souvent je pirate le jeu dans une autre langues, je joue 5 minutes et si j'aime ben j'attend la version EU.
Ce que je deteste aussi, c'est "quoi t'achete des jeux ? ca sert a rien tu peux les telecharger sur le net, t'es bete ou quoi ?"
[quote="Halouc"]L'art aujourd'hui c'est un buisness. Il est triste de voir qu'aujourd'hui, l'artiste préfère regarder son compte en banque quitte à prier pour qu'une loi liberticide passe.
Sinon pour en revenir a Dr Cube, le problème d'Hadopi n'est pas en soit le piratage car l'état pourra imposer n'importe qu'elle loi, si elle veut mettre un terme au P2P, elle n'a qu'a bloquer les protocole et point barre (mais bon c'est un tuer l'internet français donc impossible).
Non le gros problème d'Hadopi n'est pas le piratage mais le faite que le gouvernement passe une loi ou l'utilisateur est contraint d'installer un logiciel espion sur son PC. C'est presque comme mettre une camera dans chaque pièce de ta maison pour que le gouvernement vérifie si tu ne fais rien d'illégal chez toi. C'est un irrespect de la vie privée et c'est surtout le 1er pas vers une dictature (C'est triste mais c'est Albanel qui insultait les opposants de Gestapo :roll: ).[/quote]
Un logiciel espion dans les ordinateurs? De quoi parles-tu ? En quoi la loi Hadopi est liberticide ?
En fait ils compte te reperer par ton adresse IP pour voir si tu telecharge des trucs illegaux ou non. Mais comme un eadresse IP est facilement usurpe, alors le gouvernement prevois un logiciel qui te "protegera" contre cet usurpation. Si ton adresse IP a ete repere, tu devra prouver que tu utilisait bien leur logiciel, sinomn ben t'es coupable.
Donc t'es "oblige" d'installer ce logiciel sur ton PC pour sois disant prouver que t'es de bonne fois
La loi ne sanctionne pas le fait de télécharger ou de mettre à disposition sans autorisation des oeuvres protégées par le droit d'auteur. Elle crée en fait un nouveau délit, le "fait, pour la personne titulaire d'un accès à des services de communication au public en ligne (un accès à Internet, ndlr), de ne pas veiller, de manière répétée, à ce que cet accès ne fasse pas l'objet d'une utilisation à des fins de reproduction, de représentation, de mise à disposition ou de communication au public d'oeuvres ou d'objets protégés par un droit d'auteur ou par un droit voisin sans l'autorisation des titulaires de droits lorsqu'elle est requise". Or pour vérifier que l'abonné n'a pas "veillé" à ce que son accès ne soit pas utilisé pour pirater, la Haute Autorité ne pourra s'en remettre qu'à une seule présomption : le fait que l'accès a été en fait utilisé pour pirater. Peu importe que ça soit par l'abonné lui-même ou par ses enfants, son ex-compagne ou un voisin de passage. La loi crée donc une responsabilité du fait d'autrui qui serait une première dans le système juridique français. L'article 1384 du code civil prévoit bien la responsabilité du fait d'autrui, mais uniquement dans des cas où le tiers coupable est jugé incapable (les mineurs par exemple), ou est placé dans une situation de subordination par rapport à son responsable.
2. Elle crée une présomption irréfragable de culpabilité
La loi impose aux abonnés à Internet de protéger leur accès à Internet, par exemple en utilisant les moyens de filtrage proposés par leurs FAI, et dont la liste sera communiquée par la Haute Autorité. Mais comment un abonné qui a mis ces moyens de filtrage en place pourra-t-il prouver sa bonne foi s'il est accusé du contraire ? Comment prouver qu'à une heure donnée, un jour donné, le mécanisme de filtrage était bien activé sur l'ordinateur de l'accusé ? Ca n'est plus la présomption d'innocence qui préside, mais une présomption de culpabilité qui ne pourra en aucun cas être renversée. La loi Hadopi bafoue les droits de la défense en feignant d'ignorer que ces droits, dans les faits, ne pourront jamais être exercés.
3. Elle est déjà obsolète.
Puisqu'il n'est techniquement possible que de trouver l'adresse IP de ceux qui partagent les oeuvres et non de ceux qui les téléchargent depuis des serveurs distants, le projet de loi Hadopi ne vise de fait que le P2P dans son dispositif. Or aujourd'hui le piratage se produit au moins autant sur les serveurs de newsgroups et les sites de téléchargements et de stockage comme RapidShare, dont les utilisateurs sont mis à l'abri de toute procédure. De plus, les nouvelles générations de réseaux P2P sont conçues de façon à masquer l'adresse IP des utilisateurs qui partagent des fichiers, ou à ne pas pouvoir associer de façon certaine une adresse IP à un contenu partagé. Sachant qu'il est toujours politiquement beaucoup plus facile de créer une Autorité administrative que d'en démanteler une, est-il utile d'aggraver la charge publique par une énième Haute Autorité qui sera très rapidement incapable de travailler, ou de façon tellement anecdotique que son efficacité sera nulle ?
4. Elle interdit même le P2P légal.
Il n'existe et ne peut exister aucune base de données des oeuvres protégées par les droits d'auteurs. Donc le père de famille qui veut sécuriser son accès à Internet conformément aux obligations disposées par la loi Hadopi devra bloquer l'ensemble du P2P sur sa ligne, car aucun filtre ne pourra bloquer uniquement les téléchargements et uploads d'oeuvres protégées. De fait, c'est donc l'ensemble du P2P légal qui est mis au banc par le projet de loi. Il y a fort à parier qu'en plus, les FAI qui devront communiquer une liste d'outils de filtrages "efficaces" proposeront des outils qui bloquent automatiquement tous les logiciels d'échange comme eMule, BitTorrent et consorts.
5. Elle nécessite un fichage contraire à la jurisprudence de la CNIL
Pour mettre en oeuvre la riposte graduée, la Haute Autorité devra connaître l'historique des éventuels messages d'avertissement envoyés auparavant aux abonnés. Elle doit donc conserver les données d'infraction pendant une période longue. Si l'abonné est sanctionné par la suspension de son abonnement à Internet, son nom doit être inscrit pendant un an dans un registre communiqué aux fournisseurs d'accès à Internet, qui ont l'obligation de le consulter avant toute ouverture d'accès. Si le nom du client y figure, l'abonné ne peut pas s'inscrire. Or par le passé, la CNIL n'a autorisé ce type de fichage qu'à la condition expresse que le nom de la personne soit retiré dès lors que le dommage qu'il a causé est réparé (un remboursement d'impayé pour être retiré du fichage de la Banque de France, par exemple). Or ici, le fichage reste actif pendant un an, sans que l'abonné n'ait la possibilité de mettre fin au dommage qu'il a causé par sa négligence.
On notera aussi que la conservation des données qu'implique la mise en oeuvre de la riposte graduée est équivalente à celle imposée aux FAI pour les besoins de la lutte contre le terrorisme. De quoi se poser des questions sur la proportionnalité du mécanisme au but poursuivi.
6. Elle crée une justice à deux vitesses, selon que vous serez puissant ou misérable.
La Haute Autorité chargée de mettre en oeuvre la riposte graduée avertira et sanctionnera les internautes qui ont partagé illégalement des oeuvres protégées par le droit d'auteur. Mais quelles oeuvres ? Elle n'agira que sur la base de relevés effectués par les ayant droits eux-mêmes, c'est-à-dire par ceux qui ont la puissance financière pour effectuer un contrôle et un relevé des adresses IP sur Internet pour protéger leurs oeuvres. En clair, les majors du disque et du cinéma. Les petits labels ou les artistes indépendants seront de fait exclu du mécanisme de défense de leurs droits prévu par la loi Hadopi, quand bien même leurs oeuvres seraient piratées massivement.
7. Elle encourage la politique de l'autruche.
Il suffit de regarder le contenu des accords de l'Elysée pour voir que les industries culturelles estiment qu'elles n'ont pas à améliorer l'attractivité de leurs offres légales tant que la riposte graduée prévue par la loi Hadopi n'est pas effective. C'est-à-dire, au mieux, pas avant le premier trimestre 2009. Et encore, en fait, bien après, puisque l'accord prévoit un délai d'un an à compter de la mise en oeuvre effective de la riposte graduée. Au moins si la loi Hadopi était rejetée, les industries culturelles se décideraient peut-être enfin à se donner un grand coup de pied dans le derrière pour proposer aux consommateurs ce qu'ils attendent. C'est la base de tout commerce.
8. Elle a été jugée contraire aux droits de l'Homme par le Parlement Européen
Comment, alors qu'elle sera présidente de l'Union Européenne, la France peut-elle ignorer une sanction aussi lourde du Parlement européen ? Le 10 avril 2008, les eurodéputés ont voté une résolution qui "invite la Commission et les États membres à éviter de prendre des mesures qui entrent en contradiction avec les libertés civiques et les droits de l'homme et avec les principes de proportionnalité, d'efficacité et de dissuasion, telles que l'interruption de l'accès à l'Internet."
9. Elle ne sera pas plus efficace que la loi DADVSI votée il y a trois ans.
Nulle part au monde les tentatives de dissuasion et de répression n'ont fait baisser le nombre de contenus piratés et surtout n'ont fait grimpé le nombre de CD et DVD vendus. Dix ans après l'arrivée de Napster, il est peut-être temps de changer enfin de stratégie.
10. Elle coûtera extrêmement cher à mettre en oeuvre pour l'Etat
Lors des Assises du numérique, le président de l'Autorité de Régulation des Mesures Techniques et probable futur président de l'Hadopi s'est dit prêt à mettre en place "un processus de traitement automatisé permettant l’envoi de 10 000 messages d’avertissements par jour". 10.000 messages par jours, ce sont 3,65 millions de messages par an. Pour les envoyer, il faut connaître l'adresse IP de l'abonné, et demander l'adresse e-mail correspondante au FAI. L'arrêté du 22 août 2006 pris en application de l’article R. 213-1 du code de procédure pénale prévoit que l'identification d’un abonné ADSL et de son fournisseur d’accès internet donne lieu à une indemnité forfaitaire de 8,50 euro par IP. Soit un coût global de 31 millions d'euros par an, auquel doivent s'ajouter les frais postaux d'envois de lettres en recommandé exigées au minimum lors du deuxième avertissement, les frais de relevés des infractions, les frais de conservation des données, et les frais de fonctionnement administratifs de la Haute Autorité.
Pour que l'Hadopi ne creuse pas le déficit budgétaire de l'Etat, elle devra donc générer en retour au moins 31 millions d'euros de recettes fiscales chaque année par l'augmentation supposée des ventes sur les plateformes légales. Rapide calcul. Un MP3 vendu 0,99 euros sur Internet rapporte à l'Etat 16 centimes d'euros de TVA. Pour aller à l'équilibre, il faudrait que les Français achètent environ 194 millions de titres par an en plus de ceux qu'ils achètent déjà - ce qui suppose au passage qu'ils n'achètent pas sur iTunes, où la TVA bénéficie au Luxembourg. A titre de comparaison, les ventes de musique sur Internet en France au premier trimestre 2008 ont rapporté à l'industrie moins de 7 millions d'euros HT. On veut bien croire en faisant un effort à une augmentation des ventes consécutive à l'adoption de la loi Hadopi, mais à ce point ? [/quote]