Une mise à jour gratuite très généreuse.
Notre Xavier vous a fait
un topo très détaillé du contenu de ce Direct, on ne va pas vous en ressortir une paraphrase. Mais ce qu'il faut noter, c'est l'intégration de très nombreux objets pour décorer votre demeure. Entre les luminaires, les tables, les meubles, la nouvelle possibilité de se glisser entre les objets, c'est un véritable festival de possibilités qui s'offre à nous. Nous passons désormais à 5000 objets possibles dans l'entrepôt et honnêtement, il n'y aura rien de trop. Le bon côté, c'est que l'on pourra déposer plus facilement nos objets dans une sorte de remise, à priori que l'on pourra placer selon notre choix sur l'île, pour se décharger.
Au niveau de l'argent, nous pourrons déposer nos clochettes de manière beaucoup plus souple. Gros coup de cœur pour la petite séance sportive sur la place de la Mairie, que l'on pourra suivre soit en appuyant sur les boutons soit en bougeant nos Joy-Con. Une excuse supplémentaire toute trouvée pour nos juniors pour ne pas venir à table tout de suite car ils finissent leur séance de sport (qui a dit qu'on va finir par intégrer Ring Fit et Fitness Boxing au sein d'Animal Crossing ?).
C'est également le retour de la bande des anciens : Tortimer dont on craignait qu'il ait passé l'arme à gauche, finalement est bien vivant et en pleine forme. L'amiral toujours avec ses horribles chansons que l'on apprécie tout de même (pas le choix pour aller vers de "nouveaux horizons"). On apprécie au passage la possibilité de grimper sur des lianes. On notera également que Kéké apporte sa nouvelle tournée musicale, une douzaine de nouveaux titres qui ne seront donc pas présents dans la petite intégrale sur CD lancés il y a quelques semaines au Japon (on pense au cri de désespoir des possesseurs de cet intégral qui n'est désormais plus intégral).
Ginette, belle surprise, qui va venir s'occuper de notre coupe de cheveux. Robusto qu'on attendait depuis longtemps, mais qui ne semble pas prêt à nous proposer un petit travail dans son café (dommage, on attendait cette option). Serge et Risette, qui venaient auparavant seulement en période estivale pour la saison des mariages, et qui désormais vont œuvrer dans leur cœur de métier : personnaliser des objets que l'on ne pouvait retoucher auparavant !
Après avoir profondément modifié le gameplay de Zelda avec les recettes de cuisine, c'est désormais Animal Crossing qui nous invite à passer devant les fourneaux. Et pour réaliser toutes ces nombreuses recettes, quoi de mieux que de cultiver son potager ? Vive les tomates, les carottes, les pommes de terre, le blé et la canne à sucre.
Pas encore de fruits exotiques pour le moment comme les citrons, bananes, durian, litchi, ou le raisin de Pocket Camp, peut-être seront-ils inclus plus tard ou à découvrir sur une île du calepin d'adresses de Amiral. Cela fait plaisir de voir le retour des gyroïdes au sein du jeu, différents, personnalisables, sous forme de fragments (grosse nouveauté).
Passons désormais à la phase décoration. Enfin, nous pouvons décorer uniquement un mur via un papier peint et donc varier nos possibilités d'aménagement. Trois nouveaux styles extérieurs pour votre domicile ont été ajoutés, avec de nombreuses barrières, dont certaines étaient visibles dans le tout premier trailer du jeu mais jamais rendu disponibles jusqu'à présent : vive la collection arctique et chalet ! Tous ces ajouts vont nous occuper un bon moment. Seul bémol, le passage au niveau de la borne Nook semble ne pas avoir été modifié : toujours un ticket Miles Nook à la fois, on aurait préféré la possibilité d'en retirer deux ou trois d'un coup.
Côté gadget, les nouvelles attitudes mimiques possibles, les coupes de cheveux un poil classique qui n'égalent pas tout à fait la variété de Pocket Camp (mais on ne se plaindra pas trop). On reste curieux de voir le mode Photo Pro, qui devrait faire un malheur sur Pinterest ou Instagram.
La semi- douche froide : le DLC payant
On l'a senti venir en introduisant dès le début une présentation du contenu gratuit. Avec ce DLC payant, on pioche dans le réservoir de Happy Home Designer avec la possibilité d'exercer un métier : décorateur pour divers habitants qui vont choisir leurs lieux de vacances.
Grosse nouveauté, l'introduction de cloisons, de séparateurs de pièce, des piliers. On peut sublimer les objets en les lustrant pour leur donner des effets. La richesse de la bibliothèque semble très importante et on entre vraiment dans un jeu à l'intérieur de notre jeu. Et bonheur suprême, nous pourrons ensuite faire de même sur notre île, rapporter des objets spéciaux de notre journée de travail via l'utilisation d'une nouvelle monnaie.
Un ajout très important donc mais qui nécessite de dépenser 24,99 €, un tarif de DLC qui commence à devenir habituel (coucou Pokémon) et qui risque de faire réfléchir. En effet, les apports de ce DLC au niveau gameplay et customisation ne sont pas négligeables, on voit tout de suite les problèmes de jalousie entre les possesseurs du DLC et ceux qui ne pourront pas investir. Même au niveau de nos juniors, cela a tiqué. Deux consoles, deux jeux et donc deux DLC à acquérir, cela bouscule un peu nos prévisions d'achats pour la fin de l'année. Nintendo a donc bien compris le coût financier de cet investissement et les problèmes que pourraient rencontrer votre jeune si ses camarades n'investissaient pas de leur côté dans ce même DLC. D'où une proposition de solution qui malheureusement fait débat.
Le hic de l'intégration de ce DLC via l'offre extension pack du Nintendo Switch Online
Acheter un DLC fait partie d'une liberté qui nous est donné. Mais Nintendo a passé un cap en intégrant ce DLC au sein de sa nouvelle offre Switch Online. Un surcout non négligeable qui divise quand les propriétaires actuels de ce pass espèrent en priorité profiter d'un meilleur ping pour jouer, et qui met dans l'embarras les amateurs des futurs titres N64 et Megadrive inclus dans cette extension, ces derniers n'étant pas forcément intéressés par ce DLC car n'ayant pas le jeu original par exemple et auraient souhaité une douloureuse moins lourde au niveau de la tarification. On a vu rapidement apparaître sur les réseaux des demandes de surcout à 29,99 € sans avoir ce DLC présent. On espère que Nintendo a bien préparé son cadre marketing et juridique pour ne pas se faire taxer de vente forcée avec l'introduction du DLC. Permettre de jouer à d'anciens titres est une chose logique, intégrer d'office un DLC qui pour être utilisé nous oblige à acheter un jeu est une autre.
Car au même moment est apparue l'annonce des
précommandes de la petite manette N64 à 49,99 €, celles de la Megadrive allant suivre pour la même somme. Si tous les jeux de ces deux petites consoles peuvent être joués avec vos joy-con ou votre manette pro, ne nous obligeant pas à l'achat impératif de ces deux manettes pourtant très attirantes, l'ardoise pour les fans fait mal : 100 € de manettes et 40 € de pass pour jouer à des jeux anciens, dont tous ne seront pas disponibles dès le départ, un surcout qu'on n'imaginait pas aussi élevé tout simplement par ce qu'on n'avait pas prévu l'intégration du DLC pour Animal Crossing. Un vrai casse-tête pour les amateurs qui font actuellement les comptes et qui risquent d'hésiter un petit moment avant de céder à la tentation.
Ensuite viennent les interrogations autour de DLC via l'abonnement. Très intéressant si vous avez plusieurs consoles à équiper (jusqu'à 8 comptes avec l'abonnement familial), il n'empêche que sa possibilité d'utilisation est conditionnée par la durée de 12 mois de votre abonnement. On image mal un joueur passer des heures à se faire un carnet photos de ses multiples décorations sur les îles, construire des personnalisations sur sa propre ile et au bout d'un an, faire une croix dessus si pour différentes raisons il ne renouvèle pas son abonnement. On se demande comment le jeu va gérer cela : formatage et élimination brutale des ajouts liés au DLC ? île figée ? On peut craindre des bugs et des problèmes autour de ses sauvegardes alors qu'Animal Crossing est déjà un titre sensible quand on veut transférer son île sur sa nouvelle console OLED par exemple. Difficile de faire un retour en arrière, c'est le marketing qui pousse à pérenniser votre abonnement mais au final, vous n'êtes jamais vraiment propriétaire de l'extension ! D'où la question pour de nombreux joueurs : ne faut-il mieux pas acheter son DLC directement sur l'eShop à 24,99 € une bonne fois pour toute pour ne plus être pied et poing lié à cet abonnement ? Nous n'avons pas fini d'entendre parler de cette proposition tarifaire de Nintendo, qui a surpris et divise.
Cet article vous a intéressé ? Vous souhaitez réagir, engager une discussion ? Ecrivez simplement un commentaire.