Metroid Dread : Des développeurs non crédités pour leur travail et une réponse de MercurySteam
Très attendu par la critique comme par le grand-public, Metroid Dread est un véritable succès depuis son lancement. Cependant, certains développeurs de MercurySteam (studio ayant développé le jeu) se plaignent de ne pas apparaître dans les crédits du jeu.
NewsLes développeurs justement, ce sont eux dont il est question aujourd’hui. En effet, plusieurs d’entre eux se sont exprimés, notamment sur Linkedin. Ils expriment le fait que MercurySteam ait omis de les créditer suite à leur travail sur le jeu.
“Je tiens à féliciter sincèrement l'équipe de Metroid Dread pour avoir produit un jeu aussi remarquable. Je ne suis pas surpris de la qualité du jeu, car le talent de cette équipe était énorme. Je le sais de première main car, bien que ne figurant pas au générique du jeu, j'ai fait partie de cette équipe pendant huit mois.”Et le cas de Roberto n’est pas un cas isolé puisqu’ils sont nombreux à s’être plaint de cela. Suite à ces plaintes, un porte-parole de MercurySteam s’est exprimé auprès du journal espagnol Vandal, expliquant la politique officielle du studio sur le sujet.
Roberto Mejías, dessinateur 3D
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Il déclare ainsi que la société exige que les développeurs soient restés pendant 25% du processus de développement du jeu (au minimum) afin d’être crédités. Bien que "des exceptions" puissent parfois être faites pour "des contributions exceptionnelles".
Un cas loin d’être isolé
Si l’on peut blâmer (à juste titre) ce "boycott" du travail des développeurs, cette pratique n’est pas pour autant endémique au studio de la péninsule ibérique. En effet, Rockstar Games est très souvent pointé du doigt sur sa politique de crédit qui consiste à mentionner uniquement les développeurs toujours présents dans les rangs du studio au moment la sortie du jeu.De fait, plus d’un millier de développeurs n’ont par exemple pas été crédités pour le travail sur Red Dead Redemption 2 (2018) pour cette raison. Néanmoins Rosckar et MercurySteam ne sont pas des cas d’école puisque de nombreux studios accusent une politique similaire sur le sujet.
Des pratiques permises par le manque de législation concernant les crédits dans le secteur, contrairement aux industries du cinéma et de la télévision qui sont très fortement syndiquées et encadrées sur le sujet.
Sources : Kotaku, Eurogamer et VGC
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