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La suite du feuilleton Vivendi – Ubisoft – Gameloft
Vivendi commence sérieusement à envisager l’OPA sur Gameloft.
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Le bras de fer entre les frères Guillemot et Vincent Bolloré se poursuit, semaine après semaine. La famille Guillemot a d'abord fin novembre augmenté sa participation afin de s’assurer le contrôle des droits de vote. Le message du groupe familial Guillemot, représentant les fondateurs de Gameloft, est limpide, en visant expressément la menace Vivendi-Bolloré :
Mais Vivendi poursuit sa pression, en particulier sur Gameloft. Désormais, le géant du divertissement a de nouveau augmenté sa participation au capital de l'éditeur Gameloft. Il en détient désormais 26,7 %, contre 16,6 % pour les Guillemot. Ces derniers restent quand même devant dans les droits de vote, avec 25,1 % contre 24 %. On s’achemine peu à peu vers le scénario d’une prise de contrôle via une OPA (offre publique d’achat). D’ailleurs le groupe Bolloré ne s’en cache pas en indiquant ne plus exclure la prise de contrôle.
L’information donnée au journal les Échos est en revanche un peu plus précise :
Aurons-nous encore quelques journées fiévreuses ces prochains jours ?
Pour le moment, Vivendi semble vouloir privilégier une entente cordiale avec la direction de Gameloft. Mais il faudra du temps avant d’enterrer la hache de guerre avec la famille Guillemot. Pour le moment, toutes ses tractations ont bien réussi au titre de Gameloft, qui depuis l’arrivée en force de Vivendi au sein de son capital, a vu la valeur de ses actions grimper de 75% depuis le 28 août dernier. La spéculation tourne à plein régime.
Concernant Ubisoft, le jeu est un peu calmé. Vivendi détient actuellement 11,52% du capital et 10,15% des droits de vote. L’actualité autour de Vivendi ne chôme pas puisque parallèlement l’entreprise est à la manœuvre dans sa montée en puissance au sein de Telecom Italia, en obtenant depuis le 15 décembre quatre sièges supplémentaires au conseil de cette entreprise. Les grandes manœuvres se poursuivent donc dans le secteur de la téléphonie.
Sources : Le Figaro et les Échos.
Les membres du conseil n'envisagent pas de prendre le contrôle de Gameloft SE, mais ne s'interdisent pas de le faire et prendront les mesures nécessaires pour éviter une prise de contrôle rampante par des personnes qui pourraient remettre en cause la stratégie et la vocation mondiale de Gameloft SE au détriment de l'intérêt de la société et de tous ses actionnaires.La famille Guillemot a mandaté deux banques, une française et une internationale, pour trouver un partenaire capable de barrer la route à Vivendi. Objectif : acheter suffisamment d'actions pour mettre Ubisoft à l'abri des griffes de Vivendi. Il est en effet difficile pour les Guillemot de mener seuls cette opération: Ubisoft est valorisée près de 3 milliards d'euros, contre moins de 500 000 euros pour Gameloft.
Mais Vivendi poursuit sa pression, en particulier sur Gameloft. Désormais, le géant du divertissement a de nouveau augmenté sa participation au capital de l'éditeur Gameloft. Il en détient désormais 26,7 %, contre 16,6 % pour les Guillemot. Ces derniers restent quand même devant dans les droits de vote, avec 25,1 % contre 24 %. On s’achemine peu à peu vers le scénario d’une prise de contrôle via une OPA (offre publique d’achat). D’ailleurs le groupe Bolloré ne s’en cache pas en indiquant ne plus exclure la prise de contrôle.
L’information donnée au journal les Échos est en revanche un peu plus précise :
Ces achats n’ont pas été spécifiquement conçus comme une étape préparatoire à un projet de prise de contrôle de Gameloft ; aucune décision n’a été prise en l’état concernant un éventuel dépôt d’offre publique d’acquisition sur les titres de Gameloft ; au cours des prochains mois, Vivendi entend privilégier une approche constructive permettant d'étudier une collaboration fructueuse pour les deux groupes. Si une telle approche ne se conclut pas favorablement, Vivendi n'exclut pas de prendre le contrôle de Gameloft.
Quel est l’intérêt pour Vivendi de conquérir Gameloft ?
Fort d'une des plus importantes audiences du secteur, Gameloft constitue un véritable actif en cas de développement de la publicité sur mobile, justifiant pleinement l'intérêt de groupes média.L’analyse est donc claire, c’est un choix stratégique qui se joue au cœur du marché mobile qui explose actuellement et dont Vivendi compte bien être un des acteurs incontournables.
Aurons-nous encore quelques journées fiévreuses ces prochains jours ?
Pour le moment, Vivendi semble vouloir privilégier une entente cordiale avec la direction de Gameloft. Mais il faudra du temps avant d’enterrer la hache de guerre avec la famille Guillemot. Pour le moment, toutes ses tractations ont bien réussi au titre de Gameloft, qui depuis l’arrivée en force de Vivendi au sein de son capital, a vu la valeur de ses actions grimper de 75% depuis le 28 août dernier. La spéculation tourne à plein régime.
Concernant Ubisoft, le jeu est un peu calmé. Vivendi détient actuellement 11,52% du capital et 10,15% des droits de vote. L’actualité autour de Vivendi ne chôme pas puisque parallèlement l’entreprise est à la manœuvre dans sa montée en puissance au sein de Telecom Italia, en obtenant depuis le 15 décembre quatre sièges supplémentaires au conseil de cette entreprise. Les grandes manœuvres se poursuivent donc dans le secteur de la téléphonie.
Sources : Le Figaro et les Échos.
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[i]Faites ce qu'on vous dit de faire, sinon on vous rachète pour pouvoir vous obliger à le faire. Cordialement.