Le sort de la NGC dépend de la GBA.

On a longtemps cru que la réaction du public à l'E3 serait un facteur décisif du lancement (ou non) de la NGC. Eh bien ce n'est pas le seul obstacle que la console doit franchir : pour réussir, la NGC a besoin du succès de la GBA, qui reste à confirmer après les bousculades du lancement.

650.000 consoles en Europe selon l'AFP, un million d'ici à 6 semaines, tel est le nombre de consoles qui sera commercialisé sur le Vieux Continent. Un sacré défi pour Nintendo qui ne fait qu'amplifier un phénomène venu de loin : au Japon, 650.000 consoles ont été vendues en une journée. Aux Etats-Unis, 500.000 consoles se sont envolées en une semaine.

Bref, c'est la porte ouverte à tous les records, mais là n'est pas la question. En effet, selon George Harrison, le succès de la GBA est également décisif dans le cadre du lancement de la GameCube.

D'aucuns parlent de Cheval de Troye de Nintendo, et ils n'ont pas tort. En fonction de l'intérêt des joueurs pour sa nouvelle console, les experts seront mieux à même de juger de la capacité de Nintendo à jouer un rôle essentiel dans la guerre des consoles.

Le marché Game Boy n'est pas une goutte d'eau dans un océan de dollars pour Nintendo, c'est même un élément décisif : mieux Nintendo imposera sa GBA, mieux elle saura capable de répondre aux assauts de l'ennemi, dans quelques mois.

Bref, la réussite de la GBA est une nécessité, surtout quand on imagine les possibilités offertes par la connectivité entre les deux systèmes. Nintendo basera d'ailleurs une partie de sa communication sur cette fabuleuse aptitude.

Toujours est-il que l'accueil de la console est plus que chaleureux, et que cela augure du meilleur pour la prochaine console de salon de la firme : Nintendo France, par son PDG Stephan Bole, expliquait ce matin que la France avait réservé 400.000 consoles, tandis que seulement 128.000 exemplaires seront livrés... Il faudra donc attendre le mois de juillet pour voir une seconde salve de GBA exploser dans nos boutiques !