Impressions de Banjo-Kazooie : Grunty's Revenge (GBA)
On l'avait cru annulé pendant une longue période, et il nous revient en grande forme, avec un tout nouvel éditeur. Alors en fin de compte, déçu ou impatient ? C'est ce que vous allez pouvoir découvrir en lisant ces impressions.
Banjo Kazooie est un jeu qui a fait ses débuts sur N64. Crée par Rareware et édité par Nintendo, le jeu était vite devenu l'un des meilleur jeu de plate-forme toutes consoles confondues, surpassant même sur certains points, Mario. Devant l'engouement du public, une suite, Banjo Tooie, a vite vu le jour, sur la même console. Avec la sortie proche du Gamecube, tous les fans de l'ourson (Banjo pour les novices) espéraient voir débarquer leur jeu préféré sur Gamecube. Mais, à l'E3 de l'an 2001, c'est une version GBA qui a été presenté, à la surprise de tous.
Et les rumeurs concernant une séparation de Rareware et de Nintendo se sont amplifiées, pour finir par se révéler vraies. La vente de Rareware par Nintendo à Microsoft avait brisé beaucoup d'espoirs chez les fans de Big N, qui avait par la même occasion compris que tous les hits dont Rareware detient la license ne verrai le jour ni sur Gamecube ni sur GameBoy Advance. Adieu donc tous les projets de Rare sur GBA, Banjo, SabreWulf, Donkey Kong : Coconut Crackers et Diddy Kong Pilot.
Cela était sans compter sur la cupidité sans fin de Microsoft. Ces derniers ne sont en effet actuellement pas du tout intéressé par le marché des consoles portables. L'état d'avancement des jeux a sans doute incité Microsoft a les sortir sur GBA, l'argent ainsi rapporté ne leur sera pas superflue. Difficile cependant d'éditer eux même ces jeux. C'est ainsi que Microsoft a passé un accord avec THQ pour que ce dernier édite tous les jeux de Rare a sortir sur GBA. It's Mr. Pants, Banjo Pilot, Sabre Wulf et Banjo Kazooie verront donc le jour, tous édités par THQ. Notez que pour des raisons de licenses, Diddy Kong Pilot est devenu Banjo Pilot.
Affiche de promotion du jeu, ici dans un magazine anglais.
Le jeu commence donc par une belle scène d'introduction devant le logo THQ. Le jeu vous invite ensuite à appuyer sur Start. Une fois cela fait, une petite cinématique vous expliquera comment Gruntilda est revenu d'entre les crèpes. En effet, à la fin du dernier opus, cette dernière était coincée sous un rocher, celui-ci étant surveillé par Mambo. Malheuresement, la surveillance plus qu'approximative de ce dernier va laisser le champ libre au complice de Gruntilda (un monstre vert ressemblant à la créature de Frankenstein) pour construire un robot Gruntilda. La sorcière coincée sous son rocher n'a alors plus qu'a utiliser sa magie pour transférer sa conscience dans cette machine. C'est ainsi que Gruntilda refait surface, et va donner du travail à Banjo et à son éternet complice, Kazooie.
Banjo sur GBA est un jeu de plate-forme vu du dessus. Ce choix permet de donner une impression de liberté au joueur, qui peut se déplacer dans toutes les directions, mais à le désavantage de rendre tous les éléments du décor plus plats. Ainsi, la hauteur des arbres, des montagnes, des maisons s'en trouvent affectés. La vue des alentours est très limitée, ce qui rendra les allez-venues indispensables, ne serait-ce que pour trouver votre chemin.
Le but du jeu reste le même que dans les précedents opus. Vous devrez récolter des pièces de puzzles afin de débloquer l'entrée d'autres mondes, et ainsi pouvoir arriver à la fin du jeu, ou "Robot Gruntilda" vous attend pour un affrontement qu'on espérera final cette fois. Les notes de musiques sont toujours là, ainsi que les Jinjoes et les losanges de miel qui font office de barre de vie. L'ami Mambo, lui aussi, est toujours présent, et vous aidera avec sa magie noire à vous transformez en toutes sortes d'animaux ou d'objets, étapes indispensables à votre progression dans l'aventure. Kazooie, est lui toujours dans le sac à dos bleu de Banjo, et devra être utilisé à bon escient pour franchir des obstacles que Banjo seul n'arriverait pas à passer. Kazooie sert également à lancer des oeufs, et des plumes sont toujours présentes pour que ce dernier puisse voler. Vous le constatez, tous les ingrédients qui ont fait le succès des deux premiers opus sont toujours présent.
Nous ne connaissons pas le nombre exact de mondes que devront traversés Banjo et Kazooie, mais la durée de vie devrait être conséquente, la difficulté étant assez élevée. Certains niveaux ont lieu sous l'eau, une barre bleue à gauche de l'écran apparaissant alors pour vous indiquer vos réserves d'oxygène. Des mini-jeux viennent parfois agrémenter l'aventure.
Graphiquement le jeu est très beau. Les décors soignés sont détaillés, et les personnages de Banjo et de Kazooie sont modélisés avec une quasi perfection. Le gameplay est lui très bon, et les animations fluides. Techniquement le jeu est donc une réussite, ce qui n'est pas étonnant quand on connait le soin que Rare apporte à ses jeux.
Et les rumeurs concernant une séparation de Rareware et de Nintendo se sont amplifiées, pour finir par se révéler vraies. La vente de Rareware par Nintendo à Microsoft avait brisé beaucoup d'espoirs chez les fans de Big N, qui avait par la même occasion compris que tous les hits dont Rareware detient la license ne verrai le jour ni sur Gamecube ni sur GameBoy Advance. Adieu donc tous les projets de Rare sur GBA, Banjo, SabreWulf, Donkey Kong : Coconut Crackers et Diddy Kong Pilot.
Cela était sans compter sur la cupidité sans fin de Microsoft. Ces derniers ne sont en effet actuellement pas du tout intéressé par le marché des consoles portables. L'état d'avancement des jeux a sans doute incité Microsoft a les sortir sur GBA, l'argent ainsi rapporté ne leur sera pas superflue. Difficile cependant d'éditer eux même ces jeux. C'est ainsi que Microsoft a passé un accord avec THQ pour que ce dernier édite tous les jeux de Rare a sortir sur GBA. It's Mr. Pants, Banjo Pilot, Sabre Wulf et Banjo Kazooie verront donc le jour, tous édités par THQ. Notez que pour des raisons de licenses, Diddy Kong Pilot est devenu Banjo Pilot.
Le jeu commence donc par une belle scène d'introduction devant le logo THQ. Le jeu vous invite ensuite à appuyer sur Start. Une fois cela fait, une petite cinématique vous expliquera comment Gruntilda est revenu d'entre les crèpes. En effet, à la fin du dernier opus, cette dernière était coincée sous un rocher, celui-ci étant surveillé par Mambo. Malheuresement, la surveillance plus qu'approximative de ce dernier va laisser le champ libre au complice de Gruntilda (un monstre vert ressemblant à la créature de Frankenstein) pour construire un robot Gruntilda. La sorcière coincée sous son rocher n'a alors plus qu'a utiliser sa magie pour transférer sa conscience dans cette machine. C'est ainsi que Gruntilda refait surface, et va donner du travail à Banjo et à son éternet complice, Kazooie.
Banjo sur GBA est un jeu de plate-forme vu du dessus. Ce choix permet de donner une impression de liberté au joueur, qui peut se déplacer dans toutes les directions, mais à le désavantage de rendre tous les éléments du décor plus plats. Ainsi, la hauteur des arbres, des montagnes, des maisons s'en trouvent affectés. La vue des alentours est très limitée, ce qui rendra les allez-venues indispensables, ne serait-ce que pour trouver votre chemin.
Le but du jeu reste le même que dans les précedents opus. Vous devrez récolter des pièces de puzzles afin de débloquer l'entrée d'autres mondes, et ainsi pouvoir arriver à la fin du jeu, ou "Robot Gruntilda" vous attend pour un affrontement qu'on espérera final cette fois. Les notes de musiques sont toujours là, ainsi que les Jinjoes et les losanges de miel qui font office de barre de vie. L'ami Mambo, lui aussi, est toujours présent, et vous aidera avec sa magie noire à vous transformez en toutes sortes d'animaux ou d'objets, étapes indispensables à votre progression dans l'aventure. Kazooie, est lui toujours dans le sac à dos bleu de Banjo, et devra être utilisé à bon escient pour franchir des obstacles que Banjo seul n'arriverait pas à passer. Kazooie sert également à lancer des oeufs, et des plumes sont toujours présentes pour que ce dernier puisse voler. Vous le constatez, tous les ingrédients qui ont fait le succès des deux premiers opus sont toujours présent.
Nous ne connaissons pas le nombre exact de mondes que devront traversés Banjo et Kazooie, mais la durée de vie devrait être conséquente, la difficulté étant assez élevée. Certains niveaux ont lieu sous l'eau, une barre bleue à gauche de l'écran apparaissant alors pour vous indiquer vos réserves d'oxygène. Des mini-jeux viennent parfois agrémenter l'aventure.
Graphiquement le jeu est très beau. Les décors soignés sont détaillés, et les personnages de Banjo et de Kazooie sont modélisés avec une quasi perfection. Le gameplay est lui très bon, et les animations fluides. Techniquement le jeu est donc une réussite, ce qui n'est pas étonnant quand on connait le soin que Rare apporte à ses jeux.
Banjo est donc un bon jeu, qui hormis le fait qu'il ne soit pas édité par Nintendo, mérite toute sa place dans votre ludothèque GBA. Les amateurs retrouveront ce qui leur plaisait dans les épisodes Nintendo 64, les novices devraient y voir un très bon jeu de plate-forme.
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