[#NintendoParis2017] Super Mario Odyssey : nos impressions
Après quelques années de diète, on n'est pas mécontent de retrouver Mario dans une toute nouvelle aventure, avec Super Mario Odyssey, un jeu de plateforme qui se veut "bac à sable" qui semble vouloir nous réserver bon nombre de surprises !
ImpressionsVous avez dit bac à sable ?
Lorsque Nintendo dévoile les premières images, en vidéo, de Super Mario Odyssey, on découvre alors le rôle soudain essentiel joué par un accessoire qui, depuis 30 ans, ne l'était que pour ses vertus esthétiques : la casquette. Et ce rôle est si essentiel dans Super Mario Odyssey que Nintendo lui a donné un nom : Cappy.Pour rappel, voici la bande-annonce du jeu révélée à l'E3 2017 :
Ce sombre dessein que Bowser réserve à la Princesse est d’ailleurs à l'origine d'une nouvelle vague d'amiibo aussi opportunistes que réussis, où les trois protagonistes – Mario, Bowser et Peach – sont en tenue de mariage, Bowser et Peach dans les rôles des mariés, Mario dans le rôle d'un invité de marque. On ignore quelle sera l'utilité des amiibo dans le jeu, mais on peut imaginer l'apparition de costumes, ceux-ci jouant un rôle très important dans l'aventure.
Deux mondes à explorer !
A l'occasion des NintendoE3Days organisés à Paris cette semaine, Nintendo nous a permis de retrouver la démo proposée sur son gigantesque stand à l'E3, avec la possibilité de jouer dans deux mondes : le « Sand Kingdom, et le « Metro Kingdom » où est situé New Donk City. Les deux mondes illustrent tout-à-fait le fait que l'on fait vraiment ce que l'on veut dans ces environnements, en toute liberté ou presque.En effet, si l'on peut se déplacer librement dans chaque monde, on n'en est pas moins contraint par la taille de la zone à laquelle on peut accéder : dans le Désert, on peut avancer assez loin, tandis qu'à New Donk City, on joue plutôt sur la verticalité grâce aux buildings auxquels on peut grimper.
Mario est toujours aussi agile : il est capable de sauter, rebondir, s'accrocher, à pratiquement tout et n'importe quoi. Ainsi peut-il grimper aux arbres, faire l'équilibriste une fois arrivé au sommet, et réaliser un joli saut arrière. Ce qui somme toute est assez classique depuis un certain Super Mario 64 sur Nintendo 64, où le plombier avait fait la démonstration de son agilité pour la première fois !
Et si l'on parle de la Nintendo 64, c'est justement parce que les deux niveaux que l'on a pu explorer nous donnent cette sensation de liberté et de plaisir de la découverte qu'on avait éprouvé d'abord avec Super Mario 64, en dépit des contraintes imposées par la 3D qui parfois créent des morceaux de niveaux isolés qui ne sont là que pour servir le gameplay : s'il y a un élément placé à un endroit, c'est qu'il a une utilité.
Liberté un jour, liberté toujours !
Cette liberté, on la ressent rapidement dès que l'on entame un niveau : en effet, on peut partir dans la direction que l'on veut, et réaliser les actions que l'on veut. Evidemment, les démos étant limitées à 10 minutes, il n'était pas facile de pouvoir mener une quête de bout en bout, mais on sent le potentiel énorme du jeu complet reposant sur cette liberté de mouvement, et du coup l'intérêt de ce style "bac à sable" cher à Nintendo dans sa présentation du jeu.Mais si le joueur peut faire ce qu'il veut, il ne doit pas en oublier sa mission première : dans le cadre de la démo, outre le plaisir de la découverte, on prend plaisir à rechercher les Lunes et les pièces. Les Lunes sont la source d’énergie qui permettra d’alimenter votre vaisseau, l’Odyssée. Il s’agit d’un vaisseau spatial au look aussi moderne que kitch à l’intérieur avec grands fauteuils, tableaux et babioles diverses.
L’Odyssée permet à Mario d’aller toujours plus loin dans les différents royaumes du jeu : le Désert et New Donk City sont ainsi deux royaumes parmi tous ceux que nous pourrons découvrir dans le jeu final, mais que nous n’avons pas pu voir dans le cadre de cette démo : cela nous donnera une belle occasion de reparler du jeu pour une future preview, si Nintendo le veut bien ! On peut réellement parler de découverte car la carte du monde n’est autre qu’un guide touristique riche en informations sur le royaume visité.
Mario, une réelle obsession pour l’or !
Nous évoquions les pièces que l’on peut collectionner. Elles sont de deux types : d’une part, les pièces d'or que l'on récolte partout dans le jeu et qui servent à acheter des objets là encore plutôt communs. Mais on trouve aussi dans chaque monde des pièces d'une couleur et d'une forme spécifiques, que l'on ne trouvera que dans un monde.Ces pièces peuvent être dépensées dans des boutiques qui nous permettront d'acheter de nouveaux chapeaux, de nouveaux costumes qui joueront un vrai rôle dans le monde pour vous permettre de récupérer toujours plus de Lunes. Il nous en a ainsi coûté 15 pièces spéciales pour acheter la tenue et le chapeau de Super Mario Maker, un costume qui nous permet d'accéder à un immeuble de New Donk City dont l'accès est gardé par un vigile qui veille à ce que seuls les professionnels de la construction puissent y entrer.
Pour récupérer ces 15 pièces spéciales, il nous aura fallu jouer les équilibristes et atteindre des zones assez bien cachées, par exemple le long d'un muret en haut d'un building, dans les barres d'un chantier, ou au sommet d'une fontaine. Les pièces normales sont plus faciles à trouver, dans le sens où on les voit absolument partout. Il n’y a plus de vies dans ce Super Mario Odyssey – on pourrait parler de rupture majeure pour un jeu Mario – mais on perd des pièces à chaque fois qu’on échoue dans le jeu, tombé dans un trou ou aspiré par des sables mouvants.
Jouez comme vous voulez !
La liberté qu’on nous donne dans le jeu nous permet de partir sans objectif particulier, mais grâce à la carte du jeu, on peut rapidement retrouver la route de l’objectif principal. Par exemple, à New Donk City, il faudrait d’abord s’adresser à Pauline, Maire de la ville, qui a une mission à nous confier : cette mission à elle seule nous permettra de récupérer plusieurs Lunes, et nous permettra ensuite d’avancer avec de nouvelles indications de la part du Maire, qui tient beaucoup à organiser un Festival pour ses citoyens.Dans Super Mario 64, récupérer une autre étoile que celle voulue était un peu problématique et source d’un vrai dilemme pour le joueur puisqu’il fallait renoncer à l’objectif principal. Ici, pas de problème puisqu’après avoir récupéré une Lune, le jeu se poursuit sans aucun problème – et heureusement puisque l’on murmure qu’un monde peut compter une centaine de Lunes à récolter. On peut donc facilement se laisser distraire par cette petite voix intérieure qui vous dira « tiens, si j’allais faire un tour par là », consacrant alors quelques minutes à l’exploration d’une nouvelle zone, histoire de récupérer quelques Lunes de plus.
Le rôle de Cappy, la casquette de Mario
Nous disions au tout début de ces impressions que la casquette de Mario allait jouer un grand rôle dans cette aventure : c’est vrai. Car pour réaliser toutes les mini-quêtes de recherche de Lunes, il faudra user et abuser du lancer de chapeau, du saut de chapeau et de la chapimorphose.Le lancer de chapeau, c’est LA nouvelle arme du jeu : Mario peut en effet jeter sa casquette ou sa coiffe du moment, par un simple geste de Joy-Con ou une pression sur Y. Différents lancers sont disponibles : lancer devant soi, lancer en l’air, lancer en rond autour de soi. A chaque méthode sa combinaison de boutons ou de gestes du Joy-Con. On peut ainsi tuer ses ennemis, casser des caisses de bois, de petits cristaux, etc.
Le saut de chapeau est une technique qui demandera un peu d’entraînement : quand Mario fait un saut, il peut en même temps lancer sa casquette pour rebondir dessus. Ce n’est pas toujours évident, mais nul doute que le coup de main se prendra rapidement avec une plus longue session de jeu.
Enfin, la chapimorphose est certainement une des grandes nouveautés du jeu : Mario peut en effet prendre le contrôles d’éléments divers tels que des éléments du décor ou des ennemis, pour les utiliser à son avantage. Ainsi, il peut devenir Bullet Bill ou Goomba, ou ne faire qu’un avec un câble électrique pour aller d’un immeuble à un autre.
Un goût de trop peu !
Les conditions de jeu nous ont permis d’essayer Super Mario Odyssey à plusieurs reprises, essayant d’explorer une zone différente du monde à chaque fois, dans l’espoir d’en découvrir toute la subtilité. Et on sent qu’on était loin d’avoir percé tous les secrets de chacun des deux mondes, tant ils sont vastes et riches en surprises. Au-delà de ce que l’on voit, il y a en effet des zones auxquelles on accède en passant une porte, en sautant dans un passage secret, découvrant derrière une nouvelle zone à explorer.Deux niveaux, c’est peu, mais cela nous donne néanmoins une bonne idée de la richesse de ce que ce nouveau Mario nous proposera : non content de nous proposer une aventure en 3D surprenante, on a aussi pu découvrir des zones rétro en 2D, avec les sprintes si reconnaissables des jeux Mario, avec des transitions très réussies pour revenir au jeu en 3D. C’est intelligent, et ces mini-zones sont amusantes !
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Avec en plus un côté foufou qui fait un bien fou !
et je ne suporte pas les gens qui veulent se la jouer pro en disant,....oh ouai, sunshine etait excellent, .....ou alors majora s mask etait un tres bon zelda.....
2 echec , un point c est tout ....
Ouais voilà que je n'aime pas d'ailleurs je me fais chier sur BOTW on verra je persévère