Okamiden : le mini loup sort les crocs !

Le support optimal

Comme d’habitude pour le TGS, un éditeur japonais sort à chaque fois du lot pour ses titres de qualité et il faut bien avouer que Capcom nous gâte une fois de plus cette année (au coude à coude avec Square-Enix) puisque outre l’original Ghost Trick, l’éditeur nous propose une autre pépite : Okamiden. Sorti de nulle part alors qu’on ne l’attendait pas, Okami Den a suscité beaucoup de réactions de la part des joueurs qui s’attendaient plutôt à voir arriver cette « suite » sur console HD ou sur Wii à la rigueur. Et bien que nenni, c’est la DS qui aura la chance d’accueillir en exclusivité cette merveille et c’est tant mieux pour les possesseurs de la console au stylet !

Mais plutôt que d’appeler cela une suite, l’expression « tout nouvel opus » convient bien mieux au jeu puisque c’est avec une version miniature d’Amaterasu que nous nous retrouvons. Dénommée Chibiterasu (Chibi pour petit), le loup de Capcom sera également monté par un petit gardien, Issun, que l’on ne contrôlera pas directement. Mais avant de revenir sur le gameplay à proprement parler, voici une brève présentation de l’environnement dans lequel la démo s’effectuait. Le niveau de Tutorial auquel nous avions droit se déroulait dans un univers un peu « spacial » que tout possesseur du premier opus doit connaître. Il consistait donc en un tutorial mêlant quelques phases d’exploration, d’autres de réflexion et enfin d’action avec quelques combats contre des créatures tirées du bestiaire de la licence.


Le stand Okamiden au TGS

Stylet = Pinceau

Pour ceux qui se le demanderaient, Okamiden est un mélange entre système de jeu propre à la licence et utilisation optimale des possibilités offertes par la DS. Ressemblant un peu à Zelda Phantom Hourglass dans son maniement, mais conservant pour le plus grand bonheur des puristes l’utilisation de la croix et des boutons, Capcom à réfléchi à la meilleure façon d’utiliser l’écran tactile de la DS. Ainsi, on se déplace avec la croix et les boutons nous servent à sauter, attaquer et esquiver de façon naturelle et efficace.

Le stylet quant à lui n’est autre qu’une matérialisation incroyablement adaptée du pinceau et s’utilise de bien des manières. Tout d’abord, il faut savoir qu’en appuyant sur L ou R, on gèle le temps et les écrans s’inversent pour nous laisser utiliser le pinceau et attaquer des ennemis ou alors « réparer » les parties du monde qui vous bloquent la route dans des phases de « réflexion ». Par exemple, pour réparer un pont, on tracera la forme manquante ou alors pour activer un portail, on dessinera une constellation avec précision. On aura bien entendu une jauge d’encre limitée mais néanmoins suffisante pour arriver à passer outre ces obstacles.

Stylet = Gestion du partenaire

Si le stylet remplace à merveille le pinceau, il a aussi une autre utilisation originale : il permet de contrôler indépendamment nos deux protagonistes dans le nouveau système de coopération. En effet, si Chibiterasu ne se contrôlera qu’aux boutons et croix de direction, un des boutons lui permettra de faire descendre son partenaire qui sera alors dirigeable avec le stylet. Et c’est aussi dans des phases de « casse-tête » que cette coopération servira puisque par exemple, le couple sera trop lourd pour certain ponts et il faudra faire traverser seul Issun pour qu’il puisse activer un switch et ainsi permettre au loup de le rejoindre. Pour cela, une ligne tracée au stylet depuis le petit bonhomme jusqu'à la destination voulue suffira. Rien de plus simple !

Et d’ailleurs cette impression de simplicité et surtout d’efficacité est absolument présente puisque tout marche à la perfection et répond au doigt stylet et à l’œil. Seuls quelques problèmes de caméra pendant les combats nous ont un peu gêné durant les quelques 15 minutes de démo mais rien de bien grave quand on voit le résultat. Et d’ailleurs, quel émerveillement devant le jeu qui fera sûrement partie des plus beaux titres de la console avec ses graphismes, certes entièrement pompés sur ceux du jeu originel, mais très bien retranscrits sur la faible console portable. De même nous n’avons constaté aucun ralentissement ou bug dans le jeu ce qui nous a rassuré quant aux craintes que l’on aurait pu avoir. Et que dire de la musique à part qu’elle est aussi envoûtante que les précédentes. Bref… du tout bon !



Toujours le stand Okamiden au TGS