Rétro-test de Dead in Vinland, le Koh-Lanta des Viking !
Partez à la découverte d’un nouveau monde ! Faites survivre Eirik et sa famille dans ce jeu de gestion aux multiples facettes ingénieux et surtout impitoyable.
TestLes Vikings ont la vie dure !
À travers la gestion primordiale dont le but ultime est la survie de nos protagonistes, Dead in Viland est surtout une aventure très narrative. On suit le quotidien d’une famille de vikings. Elle est composée à la base de quatre membres principaux : Eirik le père, Blodeuwedd épouse et mère, Kari leur fille et Moira la sœur aînée de Blodeuwedd. C’est surtout leur histoire qu’on nous propose de vivre. Ils sont chassés de leur terre et s’enfuient vers une île inconnue. Ils trouvent une vieille maison abandonnée et décident de refaire leur vie à partir de cette nouvelle base. C’est ainsi que débute tout le système de gestion visant à vous faire vivre une journée de plus. En effet, l’expérience vous rappelle à quel point il est facile de mourir si on néglige le moindre aspect du quotidien. Le titre, malgré sa difficulté dont on ignore tout au commencement, est très facile à prendre en main. Même si l’interface a été conçue à la base pour une configuration clavier/souris, la navigation sur Switch est ultra fluide grâce aux gâchette et surtout grâce aux nombreux tutoriels qu’il est possible de désactiver dans une seconde, troisième, ou énième partie. Oui vous allez beaucoup recommencer.La survie, c’est dur !
Alors comment se passent les journées ? Elles sont divisées en trois parties, le matin, l’après-midi et la soirée. Logique non ? Au début de chacune, il faut placer ou non (oui, on y reviendra) un membre de votre tribu sur une des activités du votre camp. Il faut couper du bois, miner, récolter de l’eau, chasser, explorer l’île et surtout construire des structures. Une fois tout le monde placé, on valide et le temps s’écoule jusqu’à la prochaine étape quotidienne.L’après-midi est exactement comme la matinée. Il est cependant possible de repositionner ses personnages ailleurs. On peut très bien faire la cuisine le matin et récolter de l’eau l’après-midi.
Seulement, chacun a ses spécialités. Eirik est le plus disposé à construire, tandis que sa fille Kari est la plus habile pour explorer et chasser le gibier. Si d’aventure vous mettez une personne sur une activité qui ne lui correspond pas, elle s’épuisera plus facilement et surtout le pire, elle recevra des points de dépression. Oui, pour vivre et sur le long terme il faut prendre soin d’eux,autant que de leur santé physique que mentale. Car si un seul des quatre membres d’origine venait à mourir, votre partie prend fin.Pour compliquer encore plus la chose, certains sont tout simplement bons à rien à moins de construire la structure qui leur conviendra. Mais pour y arriver, il faut des ressources, et beaucoup. Seulement, la fatigue guette et surexploiter une personne fera grimper sa fatigue et elle finira par mourir. Concrètement, il y a cinq facteurs à prendre en compte, la fatigue, la faim, la maladie, la blessure et la dépression. Si un seul de ces cinq paramètres arrive à 100%, c’est la mort.
Puis vient la soirée, c’est la fin de la journée. Ils se retrouvent tous dans la maison au coin du feu pour discuter. C’est là principalement qu’ils échangent entre eux et qu’on assistent à des dialogues qui les rapprochent ou les éloignent en fonction des réponses multiples durant les discussions. C’est aussi à ce moment qu’il faut les abreuver en eau potable et les nourrir. Durant la nuit, le sommeil réduit la fatigue.Vous comprenez que cette étape est presque le seul moment où vous pouvez prendre soin de votre tribu. Il existe bien sûr d’autre façon de prodiguer des soins, mais pour ça, il faut construire les structures qui vont bien, genre la brasserie qui permet de picoler pour réduire la dépression ou la tente qui permet de faire la sieste durant la journée pour réduire la fatigue.
Survivre c’est explorer et combattre aussi !
Après chaque nuit, le feu, oui comme dans Koh-Lanta, perd de son intensité et il faut absolument l’entretenir. Car si vous n’y mettez pas assez de bois, il faut trouver de quoi en allumer un autre. Ça, c’est une autre histoire. Pour cela il faut explorer l’île et malheureusement elle n’est pas déserte. Vous faites la connaissance d’un autre groupe de survivants qui viendra vous racketter régulièrement. La tribu croisera assez régulièrement des groupes ennemis.Les affrontements prennent une forme assez classique façon RPG au tour par tour. Ils tirent néanmoins leur épingle du jeu. Ils jouent sur les lignes à l’arrière et de front avec des compétences qui s’utilisent uniquement ou non en fonction de la position des personnages. L’ordre d’action se fait en fonction de la statistique d’initiative et les capacités ont un coût de points d’action (PA). Il est tout à fait possible d’en réaliser plusieurs si les PA suivent.Les combats sont très bien réalisés mais ne représentent pas la plus grande difficulté de l’aventure. Néanmoins ils ne sont pas négligeables. Si un personnage devait perdre un certain nombre de points de vie, ou carrément tous les perdre, sa vie ne sera pas en danger, par contre il gardera des séquelles et aura besoin de soins pour survivre.
Au-delà de cela, il faut continuer d’explorer l’île toujours plus loin car elle permet de trouver des artéfacts nécessaires pour améliorer les structures mais également rencontrer de potentiels nouveaux membres à recruter. Si les quatre membres d’origines doivent rester en vie, ceux qui arrivent en cours de route peuvent très bien mourir et être remplacés par de nouveaux.Les pièces rapportées proposent de nouvelles lignes de dialogues pour agrémenter la narration, et sont également autant de paires de bras supplémentaires nécessaires sur le campement. Si d’aventure vous trouvez le scénario principal trop simple (ce qui ne risque pas d’arriver) il est alors possible de le recommencer dans un niveau de difficulté plus avancée ou alors d’opter pour un mode plus libre où on choisit les membres de départ parmi tous les personnages jouables. Même si la trame de base propose une certaine génération d’exploration aléatoire, c’est surtout le mode libre qui permet de réellement passer sur le style roguelike. Les bases restent les mêmes mais alors tout est totalement aléatoire ce qui permet au titre de se renouveler.
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