Test de Ship of Fools, qui sera le plus fou ?
Empêchez l’Aquapocalypse et prenez le large avec les personnages complètement siphonnés de Ship of Fools, un roguelite coopératif plus qu’étonnant !
TestParez à mouiller, à virer !
Les puissants guerriers qui protégeaient jadis l’Archipel, du haut de leur Grand phare, appartiennent dorénavant au passé. L’entité de lumière qu’ils ont capturé s’affaiblit et n’est plus en état d’assurer la protection des îles. Une terrible tempête malveillante menace alors la sécurité de tous et qui serait assez fou pour aller braver la mer et lutter contre les monstres marins qui envahissent les environs ?Ça tombe bien, vous incarnez les créatures les plus siphonnées du coin, les Fools, suffisamment inconscientes pour oser hisser les voiles à bord du Stormstrider. Vous partez à la conquête des mers et essayez de défendre votre foyer contre la Tempête éternelle et l’Aquapocalypse. Évidemment, votre parcours est semé d'embûches et chaque nouvelle étape est synonyme d’événements. Les monstres vous assaillent aussi bien à bâbord qu’à tribord, alors soyez sur vos gardes !
La progression se fait au travers de plusieurs niveaux générés procéduralement. Chacun dispose d’une carte de navigation unique contenant des cases, à vous de choisir quel cap suivre avant de devoir affronter le boss de la zone. Qui dit roguelite, dit mort permanente, mais aucun run n’est jamais vain. C'est une occasion, à chaque fois, de débloquer de nouvelles munitions, babioles ou artefacts puissants qui renforcent le bateau des Fools.
Mille million de mille sabords !
Vous naviguez sur un navire vu du dessus. Il dispose de piédestaux pour placer les ressources trouvées, ainsi que deux canons, un à bâbord et un à tribord. Si en mode solo, le canon à bâbord est automatique, en coop il faut gérer les deux tout en pensant à recharger pour ne pas tomber à court de boulets. Il est aussi possible de transporter son canon en appuyant sur x, et de le placer à côté de l’autre pour prêter main forte.Comme évoqué plus haut, nos Fools ne naviguent pas au doigt mouillé. Une carte des mers, générée à chaque début de zone, est découpée en cases hexagonales. Les différentes icônes déterminent la nature de la case à traverser (un coffre pour un trésor, des dés pour un mini-jeu, une tête de mort pour le boss, etc.). À vous de définir le chemin qui vous semble le mieux optimisé pour piller les trésors, car en parallèle le boss gagne du terrain. Un compteur à droite de l’écran indique le nombre de tours avant qu’il ne se propage. Quand vous touchez une de ses tuiles, le combat démarre et il faut le vaincre.
La dextérité ne fait pas tout dans Ship of Fools. Une connaissance des objets et de leurs effets est nécessaire pour aller au bout du voyage sereinement. Il n’existe aucune explication concrète sur les babioles, artefacts et munitions. Aucune autre solution que de les essayer pour connaitre leurs effets. Qu’il s’agisse d’une munition qui explose et vous inflige des dégâts ou bien d’un artefact qui apporte un malus comme l’impossibilité de réparer son bateau, il n’est pas rare de se retrouver dans des situations hasardeuses qui pénalisent la progression. En revanche, certains de ces malus se transforment en bonus une fois que le boss de la zone a été vaincu.
On fait toutes ces trouvailles à divers endroits de la carte, aux abords d’un marchand, d’une case mini-jeu ou au détour d’une salle de coffre. Nous vous conseillons également de bien garder l'œil ouvert, car des ressources peuvent flotter pendant les combats. À vous de trouver le temps d’ajuster votre tir et de les harponner.
Les ennemis viennent en hordes, et en coop, une parfaite synchronisation est nécessaire pour préserver le bateau. Venant tantôt à bâbord, tantôt à tribord, il faut viser, tirer, harponner, recharger, contrer les projectiles, se battre au corps à corps et déplacer les canons. Quel plaisir, quand au cœur du combat on se retrouve à effectuer une suite de manœuvres en parfaite harmonie ! Le jeu prend des saveurs d’Overcooked.
Les monstres ont leurs propres patterns, comprenez par là des mouvements et attaques qui les caractérisent. Il faut les apprendre par cœur afin de réagir au mieux. Au fil des parties, les déplacements se fluidifient et les gestes sont plus sûrs. Il y a un côté hypnotique et satisfaisant à se voir évoluer.
Et s'app'lait les Copains d'abord
Au début du jeu, seulement deux Fools sont disponibles. Mais ils seront très vite rejoints par d’autres Fools débloquables de divers moyens, allant de la simple trouvaille sur une île à de la récompense de fin de niveau. Chacun dispose de compétences particulières et on réfléchit à des synergies afin de s’assurer la victoire. Le lore s’enrichit également avec l’arrivée de PNJ découverts sur des cases “histoire”. Ils vont au hub central “Le Grand Phare” et ouvrent diverses échoppes où vous achetez des objets pour les prochains runs.Pour ce qui est de la direction artistique, c’est un sans faute. Les personnages sont hauts en couleur et les différents biomes traversés ont une identité forte. L’ambiance musicale servie par Philippe Grant nous emmène dans un voyage entre piraterie et fantaisie, on ne peut que vous conseiller d'écouter la bande-son.
Quelques bugs sont néanmoins à déplorer, il n’est pas rare de voir les framerate chuter quand l’action s’emballe. Aussi, nous avons été déconnectés à multiples reprises en partie coop en ligne. Rien d’alarmant toutefois, des patchs sont prévus pour corriger cela.
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