Test de Warhammer 40,000 : Shootas, Blood & Teef, Orc de question !
Des Orcs qui viennent pour en découdre dans un jeu 2D survitaminé et bourré d'explosions. Prenez votre Kikoup’, on vous en parle dans ce test.
Les lapins crétins de Games Workshop
Après une cinématique plus ou moins amusante où l'on découvre des Orcs qui passent leur temps à hurler WAAAGH. Vous êtes trahis par votre supérieur hiérarchique qui vous balance de l'hélicoptère dans lequel vous étiez paisiblement en train de canarder vos adversaires, et ce, sous prétexte qu’il voulait vos cheveux (normal). En hurlant WAAAGH (car ils ne font que ça) la chute se fait rude. Scalpé et vexé, on part donc en guerre pour se venger. Est-ce un motif suffisant pour exploser tous les Space Marines et Orcs qui croiseront notre route ? Pour information, Kirby a soulevé tous les monstres de la planète Pop sous prétexte qu'on lui avait volé son goûter …Si vous aimez Metal Slug alors vous serez en terrain connu. On court de gauche à droite dans des environnement en 2D dans une suite de niveaux explosifs. De type Twin Stick Shooter, on déplace le personnage avec le stick gauche, on vise avec le stick droit, on saute avec le bouton ZL.
Vous possédez un arsenal de cinq armes (revolver, mitrailleuse, fusil à pompe, lance flamme et lance grenade/missile) + un Kikoup’, arme de corps à corps (il manquait une arme pour la finesse). Il est agréable de découvrir et tester les différents modèles que vous pouvez acheter à chaque checkpoint, ce qui vous permet aussi de personnaliser votre Orc pour lui revêtir le plus beau des couvres chef. Faire la guerre oui, mais avec style s’il vous plaît.
Les armes ont plusieurs itérations par famille. Par exemple, il y a trois modèles de revolvers, et même s’ils changent un peu, on est loin d’avoir un bouleversement dans le gameplay. Les impacts de balles sont inexistants, on regarde tristement l’adversaire prendre les coups en espérant qu’il tombe avant de nous atteindre.
Les missions quant à elles sont marrantes dans les premiers instants mais la lassitude pointe vite le bout de son nez. Survivre à des vagues d’adversaire pour ensuite faire tourner une valve qui ouvrira une porte, puis vaincre un boss est le schéma classique qu’on aurait aimé voir changer au fur et à mesure de notre avancée. On a clairement affaire à un manque de prise de risque.
Un mode multijoueur b’ORC délik (on fait ce qu’on peut)
Inviter des amis à parcourir ces quelques heures d’histoire semble être une bonne idée pour casser la monotonie des tâches effectuées, même ça c’est chaotique. On accepte volontiers le fait que l’on joue des Orcs et que cela soit désorganisé car ils sont bordéliques. Mais le constat à l’écran reste le même, on ne comprend pas ce qu’il se passe, ça explose de partout et il est difficile de savoir qui est qui. De plus il y’a des bugs à la pelle, il n’est pas rare de voir son personnage passer au travers de la carte, voir des ennemis en mode ragdoll qui font du breakdance ou encore un adversaire qui fait la bise au mur pendant qu’on décharge notre arme dans son dos.D’autres modes multijoueur dédiés sont aussi disponibles. Ils sont au nombre de trois : Match à mort par équipe dont le but est de détruire l’équipe adverse, Roi de la colline où il faut défendre une zone le plus longtemps possible et Juggernaut, un mode qui permet au joueur de marquer des points chaque seconde à partir du moment où il élimine un Orc. Si un autre prétendant le tue, il perd alors son compteur au profit de son tueur. Même si cela reste fun, une fois qu’on s’est tué à quelques reprises, il est compliqué d’y trouver un intérêt.
Au niveau de la direction artistique, on est loin d’en prendre plein les yeux. Elle n’est pas vilaine, mais elle fait penser à un jeu flash loin d'être mémorable. De plus, le manque de variété dans les décors finit par lasser, ils sont tous avec des dominantes de gris, rouges ou encore verts et similaires les uns aux autres. D’autant plus que pour ne rien arranger à ce manque de variété visuelle, les temps de chargement sont scandaleux.
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