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The Witcher 3: Wild Hunt – Complete Edition Disponible sur Switch depuis le 15/10/2019
Test de The Witcher 3: Wild Hunt – Complete Edition (Switch)

The Witcher 3: Wild Hunt - Complete Edition : Une gageure globalement réussie sur Switch

Après avoir pu découvrir essentiellement les deux premiers opus sur PC, le troisième épisode nous tendait les bras depuis un bon moment. Mais il fallait tout de même une machine puissante pour le faire tourner correctement. Si depuis c’est le cas et nous avons donc pu goûter quelque peu à ce Wild Hunt, ce fut une véritable surprise lorsque les faits commencèrent à confirmer l’arrivée de ce titre sur la Nintendo Switch qui semblait sur le papier totalement hors course.

Test
On ne va pas se mentir, c’est avec un certain scepticisme que nous avons accueilli l’arrivée de The Witcher 3. Une perle du jeu vidéo (même si certains préfèrent le second opus) qui semblait taillée trop large pour les frêles épaules de la Switch. On s’attendait à un downgrade monstrueux graphiquement, un élagage à la serpe de la plupart des éléments qui font le sel du jeu sur un gros PC et pourtant, lorsque nous avons commencé à l’avoir en main, sur Switch lite ou Switch classique, on s’est trouvé méchamment impressionné par la qualité de ce portage, un plaisir confirmé ensuite après notre petit achat personnel.

Un excellent portage

Les aventures de Geralt de Riv sont évidemment moins belles que sur PC mais c’est un tour de force d’avoir proposé un portage tout à fait acceptable graphiquement, contenant l’intégralité du jeu et l’ensemble des DLC sortis depuis, le tout sur une cartouche de grande taille ne nécessitant pas de télécharger des Go annexes pour cause de choix économiques imposés par l’éditeur.

CD Projekt et Saber Interactive ont vraiment proposé un excellent travail de développement et d’édition pour la Nintendo Switch, qu’il faut saluer et encourager, expliquant combien The Witcher 3 : Wild Hund – Complete Edition est un must have à avoir dans sa logithèque Switch, si vous ne possédez pas déjà le jeu sur un autre support.

C’est effectivement le problème principal de cette conversion, elle arrive tardivement et les versions similaires existantes sur les autres plateformes (PC, PS4, Xbox One) ont largement connu les bancs des promotions, ce qui nous donne un différentiel qualité visuel/tarif pas vraiment en faveur de ce portage Switch.

On pourra citer cependant un avantage déterminant pour la petite Nintendo, la possibilité d’y jouer en nomade. C’est vrai, mais d’un autre côté, ce jeu est tellement chronophage que l’on a du mal à lâcher la console au bout de deux petites heures pour faire une pause. Alors oui, on peut poursuivre son aventure n’importe où et avoir tendance à ne plus regarder l’heure, mais on apprécie tout de même d’un autre côté de pouvoir s’immerger dans un décor grandiose sur grand écran, un aspect qui passe beaucoup moins bien sur ce portage Switch.

Des concessions techniques qui peuvent déranger

En mode portable, la résolution est en 540p, ce qui nous rappelle un peu les définitions sur l’écran du gamepad de la Wii U (souvent 480p). Les menus sont un peu petits mais globalement cela passe bien. Comme évoqué lors de notre passage sur la Paris Games Week, le jeu semble même plus agréable sur une Switch lite à l’écran encore plus resserré. On ne prête en effet guère attention à l’écrémage visuel, même si on note régulièrement quelques saccades, aussi bien dans les cinématiques qu’en cours de déplacement dans le jeu, des secteurs géographiques semblant plus touchés que d’autres.

Mais hormis un voile de netteté moindre sur ce portage Switch, notamment les plans plus lointain qui paraissent flous, des ombres éliminées et une profondeur de champ moindre pour l’affichage des détails, ça passe tout de même très bien et on a vite fait oublier les quelques réserves techniques pour se lancer dans une aventure d’une centaine d’heures au minimum, tout simplement passionnantes, qui explique notre test tardif (et nous n’avons pas tout achevé, loin de là). Bon point, les temps de chargement tout à fait corrects, de l'ordre de ce que l’on a connu sur les autres supports.
Là où cela coince davantage, c’est effectivement le mode télé, mais cela va dépendre aussi grandement de la qualité de la mise à l’échelle de votre matériel. Nous en avons eu la preuve lors du changement de notre téléviseur, passant d’une classique moniteur/TV 1080p LCD Samsung de 10 ans d’âge encore parfaitement fonctionnelle de 32 pouces, qui continue à officier à notre domicile pour les jeux pour les enfants en passant sur un OLED 55 Panasonic.

La qualité de la mise à l’échelle est clairement différente. Là où le Samsung ne faisait pas de cadeau sur une résolution 720 p qui faisait clairement apparaître le flou, des textures médiocres et un univers parfois fade, on s’en sort bien mieux sur l’écran pourtant plus grand de l’OLED qui s’adapte de plus bien mieux aux variations de framerate même si la plupart du temps on oscille sur du 30 fps.

Pas de miracle cependant, l’upscaling 720p vers le 4k ne peut pas rajouter des détails là où il n’y en a pas sur la version Switch, mais cela reste potable. Donc tout dépendra de votre matériel et de la qualité de l’upscale de votre téléviseur (le passage par certaines platines type Oppo améliore également la qualité de l’image), mais vous n’aurez jamais le pointu aiguisé du jeu de la version PC. Sur la télé, on vous recommande d’y jouer avec la manette pro, bien plus confortable.
Ce portage Switch est donc bien visuellement moins beau, mais on reste sur un titre qui en a à revendre au niveau plaisir de jeu et direction artistique. Les défauts techniques ne gêneront que les joueurs ayant déjà tâté de ce titre sur une autre plateforme la première demi-heure, après on se concentre sur l’histoire et c’est le principal, car nous avons dans nos mains un vrai titre AAA.

The Witcher 3 : un titre mature qu’il faut avoir joué une fois dans sa vie.

Une accroche un peu too much ? Il faut aimer les ambiances médiévales, les RPG pour accrocher à ce genre de jeu mais le traitement du scénario est tout de même très costaud, s’appuyant sur une œuvre littéraire particulièrement riche et complexe.

Sur Switch, vous commencez directement avec le troisième opus, suite directe du second, qui n’existe pas sur la console. Certains seront donc un peu largués et auront tendance à se raccrocher à la lecture des œuvres originales ou à visionner la première saison de son adaptation sous forme de série sur Netflix (après avoir vu l’intégralité des épisodes, même s’il y a à redire, ce n’est pas si mal au niveau interprétation, on espère que la seconde saison permettra à Henri Cavill (Mr Superman/Geralt) de parfaire sa composition du rôle, encore inégale mais s'améliorant au fur et à mesure du visionnage des épisodes.

Si les récents accords entre CD Projekt et l’auteur de la série littéraire permettent d’envisager de nouveaux jeux avec Geralt, il y a peu de chance de les voir arriver sur Switch (on va vouloir mettre le paquet techniquement et la Switch ne peut suivre) et il nous paraît illusoire de voir débarquer les deux précédents opus sur la console, le deuxième aurait pourtant été une aide salutaire.
Nous plongeant dans un univers de Dark fantasy, votre personnage Geralt de Riv est un Sorceleur et un chasseur de monstres, un guerrier doué de certains pouvoirs extraordinaires obtenus par un entraînement dès sa plus tendre enfance et l’absorption de divers breuvages qui entrainèrent de nombreuses mutations chez lui. Les Sorceleurs sont désormais rares à son époque.

Ses réflexes extraordinaires acquis, sa vitesse, ses capacités physiques et mentales surhumaines, lui permirent d’obtenir une formation accomplie complète (le seul à y parvenir avec un autre du nom d’Eskel) et laissèrent quelques traces physiques, comme sa chevelure totalement blanche. Il parcourt désormais son monde sur son cheval Ablette (il donne ce nom à n’importe quel cheval) et se met régulièrement au service de princes ou grands seigneurs pour des missions à haut risque.

Geralt peut donc alterner entre ses talents naturels au combat pour frapper avec l’une de ses deux épées (une classique pour affronter les hommes, la seconde en argent pour tuer les êtres surnaturels plus ou moins nombreux selon les régions traversées, il faudra cependant veiller à ne pas les endommager ou alors à les réparer) et utiliser quelques sortilèges.

Sortilèges et méditation pour en faire un Sorceleur au top !

Ces sortilèges sont de cinq types à développer au fur et à mesure en priant devant des puits d’énergie, des sanctuaires particuliers bien souvent entourés de ghouls et d'esprits. Nous avons ainsi Aard (vous envoyez une vague d’énergie dans la direction choisie), Igni (vous projetez du feu dans la direction choisie), Yrden (mise en place d’un flux magique piégeant vos adversaires et les ralentissant, Quen (un bouclier magique) et Axii (permet d’influencer les esprits).



A ces pouvoirs s’ajoute l’alchimie, très développée au sein de ce jeu. Vous allez glaner différents ingrédients qui vous permettront de réaliser diverses potions (vous pouvez en acheter également) : potion de force, de récupération et de soin, potion de vision de nuit, la liste est assez grande et nécessite un temps d’adaptation pour en creuser la richesse. Et pour les remplir régulièrement, il faut laisser Geralt méditer un certain temps dans le jeu, ce qui permet de remettre également à flot l’intégralité de votre jauge santé, qui a tendance à en prendre un coup lors des escarmouches nocturnes dans vos premières dizaines d’heures de jeu.

Un scénario comme on en a rarement vu dans un jeu vidéo

Faisant suite au récit de The Witcher 2, Wild Hunt nous propose une intrigue inédite mais conforme à l’univers des livres. Géralt est à la recherche de Ciri, princesse de Cintra, fille de Pavetta et de Duny, et petite fille de la reine Calanthe, qu’il a déjà eu l’occasion de sauver dans le passé, puis confiée par Geralt aux sorceleurs à Kaer Morhen pour recevoir les bases du combat.

Ciri s’est montrée réceptive aux pouvoirs, notamment pour prédire l’avenir, et Geralt suit son parcours comme si elle était sa propre fille. Aussi, quand il apprend que Ciri est menacée par la Chasse Sauvage, un groupe de chasseurs fantomatiques, il se décide à intervenir pour la sauver, tout en cherchant en parallèle Yennefer de Vengerberg, son grand amour, une magicienne quart-elfe qui n’est pas toujours la bienvenue où elle passe à cause de son tempérament.

Yennefer a envoyé une lettre à Geralt, lui demandant de venir la retrouver de toute urgence mais le lieu de rendez-vous a été détruit et a forcé Yennefer à fuir vers Blanchefleur. Geralt, accompagné du sorceleur Vesemir, sont à sa recherche et retrouve sa trace en se mettant au service d’un général Nilfgaardien.
Ce qui impressionne avec the Witcher 3, c’est la très bonne gestion des diverses quêtes principales et annexes qui s’entrecroisent avec des paliers de choix cruciaux pour la poursuite de l’aventure. Tout est très bien imbriqué et on se passionne vraiment pour l’histoire de Geralt, permettant de faire fi sans problème des quelques imperfections techniques dont certaines ont prévu d’être corrigées dans un patch approchant à grand pas.

Chaque dialogue ne doit pas être pris à la légère, même s'il y a parfois pas mal d'humour et de sous-entendu. En le tournant correctement, vous en apprendrez bien plus sur ce qui vous entoure, la lecture de livres vous en apprendra beaucoup sur les diverses créatures que aurez à affronter, ces livres pouvant être achetés ou parfois obtenus auprès de PNJ du jeu, des pages se trouvant parfois dans des coffres abandonnés.

On y apprend également des conseils très importants comme la meilleure alchimie à utiliser pour avoir une chance de vaincre telle créature, ses habitudes d’apparition…C’est très riche et si on veut vraiment prendre le temps de tout parcourir, entre les différents DLC et les deux extensions Hearts of Stone et Blood and Wine, c’est probablement le jeu qui vous fera passer le plus de temps sur la Nintendo Switch, plus que Breath of The Wild ou Xenoblade Chronicles 2.

C’est bien de le savoir avant de se lancer, car dès qu’on commence à se plonger dans cet univers, le reste de votre logithèque va prendre la poussière pendant quelques semaines : la durée de vie de cette Complete edition est colossale !
On ne s'imagine pas quand partant d'ici, on en a pour des semaines à y jouer !

Entre Novigrad, Skellige, Hindarsfjall, vous allez en parcourir de la distance pour retrouver les traces de Ciri de retour dans ce monde ainsi que d’un mystérieux compagnon, comprendre également certaines de ses actions, tout en dévoilant divers pans des amours tumultueux entre Geralt et Yennefer, le pacte qui les lie tous les deux et le choix de poursuivre ou non cette relation. Une véritable saga qui s’élargit avec les deux extensions intégrées au sein du jeu, à ne pas lancer trop vite (il faut au moins avoir atteint le niveau 30 pour espérer y jouer correctement).
The Witcher 3 Wild Hunt - Novigrad Gameplay - Nintendo Switch

Deux extensions intégrées qui ajoutent 40 h de jeux pour les gros durs

De qualité inégale, Hearts of Stone apporte une bonne dizaine d’heures supplémentaires en vous emmenant à la chasse du chef d’une bande de brigands, Olgierd von Everec après avoir accepté la mission de Gaunter de Meuré. Pas simple quand le drôle de brigand possède le pouvoir de vivre éternellement. Cela ajoute de nouveaux personnages et une possible romance (Geralt n’hésite pas séduire les femmes), un bestiaire assez costaud et de nouveaux mécanismes de jeu (enchantement des armes et de l’équipement). Il nous reste à notre niveau pas mal de travail à accomplir.

L’autre extension, Blood and Wine, nous propose la requête de la duchesse de Toussaint, par le biais des deux chevaliers Milton et Palmerin. Si vous l’acceptez, vous vous rendrez sur place pour faire face à d’étranges créatures, résoudre des meurtres, collecter des objets magiques… du travail pendant une trentaine d’heures dans des lieux inédits. Il faudra être de niveau 34 et nous ne l’avons à peine abordé, notre quête actuelle étant « la piste sanglante », comprendront les joueurs qui ont abordé cette extension.

Vous pourrez opter de vous lancer dans ces deux aventures annexes sans avoir fini le jeu de base, ce qui permettra à chacun de varier les plaisirs. Mais on vous déconseille vraiment de vous y lancer trop tôt, surtout si vous découvrez depuis peu l’univers de The Witcher.

Oh la belle Ciri, que vous pourrez diriger à un certain moment.

Ergonomie de l’ensemble

Même si l’ergonomie console reste toujours délicate lorsqu’on a joué à un jeu sur PC au clavier et souris, cela s’avère bon : touche A pour agir/parler/sprinter, B pour sauter, Y pour une attaque rapide et X pour une attaque puissante, L pour accéder au menu rapide permettant de voir ses armes, ses potions et sorts, utilisables après sélection par la touche ZR, la nourriture pouvant être mangée via la croix haut ou bas selon les deux aliments que vous aurez sélectionné, chacun vous redonnant plus ou moins d'énergie.

Le menu est accessible via la touche + du Joy-con gauche, permettant d'effectuer les nécessaires sauvegardes, rentrer dans les paramètres de réglage ou de préparer votre jeu Gwynt dont nous reparlerons un peu plus loin. Les deux sticks permettent de se déplacer et de varier l’angle de la caméra. Tout cela répond bien sous les doigts et passé les premières dizaines de minutes, vous devriez bien vous y faire.
La musique est en tout point identique à la version d’origine et est de grande qualité. Le texte à l’écran est en français et vous pourrez télécharger un pack de langue complémentaire si vous souhaitez obtenir de l’allemand, du français additionnel pour entendre ce petit univers s'exprimer dans notre langue, des packs qui ne pouvaient absolument pas tenir sur la cartouche mémoire du jeu pleine à craquer.

Le Gwynt : un jeu de carte dans le jeu d'aventure

Le Gwynt est un jeu de cartes rapide qui peut être joué au sein de votre aventure, le jeu principal et ses deux extensions apportant des quêtes annexes autour de ce Gwynt. Ce sont des duels où il faudra apprendre à tirer parti des capacités spéciales de vos cartes réparties en quatre factions, bluffer parfois, en lançant de puissants sorts et rester le dernier survivant.

Un petit jeu simple sur le principe, mais pas simple stratégiquement, qui permet de faire une pause dans vos quêtes et combats. Heureusement, il existe trois niveaux de réglage de la difficulté pour se faire la main, on vous conseille de le mettre au plus bas et de sauvegarder à chaque fois avant de vous lancer dans une partie de Gwynt.
A la base, vous allez devoir vous constituer votre deck de cartes, le but est de régulièrement en trouver de plus puissantes au cours de votre aventure. Mettez d’office les meilleurs cartes dans votre deck, au minimum 22,et vous aurez une chance améliorée d’obtenir une carte plus puissante en piochant. Le but est de toujours conserver plus de cartes que votre adversaire.

Votre terrain est constitué de trois lignes d’armées se faisant face. Au centre, ce sont les fantassins, la mêlée, représentée par une épée. Ces cartes sont sensibles au sort Froid mordant. La seconde rangée représente les archers et est logiquement représentée par un arc. Comme la visibilité est primordiale pour eux, tout sort gênant leur visibilité sera un plus. Pensez donc au brouillard. Enfin vers l’extérieur, la troisième rangée concentre les armes de sièges, des cartes sensibles aux effets météorologiques, en particulier la pluie.

En bas de l’écran, est figuré votre main, les cartes que vous avez piochées (donc jouables) et sur la droite votre pile de défausse et votre deck. Votre partie se fait en deux manches gagnantes, chaque défaite vous retire un des deux rubis présents à l’écran sur la gauche. L’icône avec les cartes représente le nombre de cartes dans votre main, le cercle comportant un nombre représentant le total de points de la manche. Enfin, une carte « chef de faction « est à sélectionner au départ et à utiliser une fois par partie à la place d’une carte normale.

Pour remporter une manche, il faut avoir plus de points que son adversaire lorsque vous allez passer. Vous allez au départ piocher vous et votre adversaire 10 cartes, celui débutant étant sélectionné à pile ou face. Parmi les 10 cartes piochées, vous allez pouvoir mettre deux dans votre deck pour remplacer des cartes plus faibles.
Vous allez jouer à tour de rôle une carte sur les 10 ainsi que votre chef de section, chaque carte posée vous rapporte des points sur sa ligne et le logiciel cumule les points des trois lignes. Lorsque vous le sentez, vous arrêtez de poser des cartes (on dit que vous passez) et vous ne pouvez plus rien faire tant que l’adversaire n’a pas passé à son tour.

Comme vous n’allez pas récupérer de cartes au cours des manches (sauf cartes spéciales), à vous de pousser l’adversaire à vider au maximum sa main rapidement pour pouvoir remporter le match sur l’ensemble des manches. C’est donc très stratégique car il ne suffit pas de poser ses cartes les plus puissantes tout de suite mais de conserver de la réserve pour avoir votre adversaire parfois à l’usure.

Si cela peut vous paraître un peu nébuleux, d’autant qu’il faut apprendre à connaître les subtilités des cartes, on vous conseille la lecture du site de slovelace, qui nous a bien aidés à nous dépatouiller lors de nos premiers essais (même si Slovelace y joue sur PS4, le principe reste identique sur Switch). C’est un jeu dans le jeu très intéressant et qui a clairement ses supporters.

Retenez une chose, c’est que si au cours de votre aventure, vous pouvez acquérir une carte, prenez-là car ensuite ce sera plus compliqué ou impossible de l’obtenir. On en a loupé quelques-unes en début de partie car nous avions négligé cet aspect de gameplay, difficile désormais de revenir en arrière.

La quête des Schémas

Atteindre la fin de votre quête principale ne sera pas simple car vous allez croiser quelques créatures et adversaires redoutables. Alors mieux vaut être bien armé et chaque région du jeu possède quelques armes très performantes dont il est intéressant de récupérer les deux schémas pour se les fabriquer et obtenir une panoplie vous octroyant un avantage non négligeable.
Beaucoup de déplacements donc et de quêtes annexes seront nécessaires avant d’avancer en ligne droite au secours de Ciri. Mais The Witcher 3 est d’une folle richesse scénaristique, avec un lot énorme de dialogues. C’est à mon niveau personnel le titre qui m’a hypé le plus depuis un certain Breath of the Wild, alors que je ne suis passé complètement à côté de Xenoblade Chronicles 2 dans le temps. Breath, The Witcher 3, Diablo 3 et Torchlight 2 sont à mon niveau les quatre pépites du genre sur Switch, on tentera de donner une nouvelle chance à Chronicles 2 plus tard ainsi qu’à Skyrim, qui ont fait les frais d’un manque sérieux de temps pour y jouer.
The Witcher 3: Wild Hunt - Complete Edition - Launch Trailer - Nintendo Switch
18/20
The Witcher 3 : Wild Hunt est à prendre en compte comme une expérience de jeu au long cours, une magnifique saga violente, sexuelle et complexe réservée à un public mature qui devra s’accrocher quelque peu pour faire le lien avec des actions passées dans le second opus, malheureusement non disponible sur Switch. Évitez d’y jouer trop souvent la nuit car le titre est relativement sombre. Nous avons adoré nous plonger dans son univers et nous comptons bien réussir toutes les quêtes. Un vrai titre AAA sur Switch malgré les contraintes techniques.
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Le tout dernier PNCAST
PNCAST novembre 2024
18 /20

L'avis de Puissance Nintendo

The Witcher 3 est un grand jeu et se mérite. C'est un immense bonheur de le voir tourner sur Switch en mode nomade, très correctement. Si vous aimez en revanche y jouer sur votre télé ou sur un écran de plus grande taille, avec une fluidité parfaite et une haute résolution, alors c'est vrai que la version Switch n'est pas la plus indiquée. La richesse du jeu arrive à compenser largement certaines réserves techniques, d'autant que le contenu intégral se trouve sur une cartouche de grande capacité. Clairement un choix plus que recommandable pour votre console et un signal fort à envoyer aux développeurs pour les récompenser de leurs efforts et nous apporter d'autres titres AAA sur notre console.

Jouabilité
Parcourir le monde et choisir ses quêtes annexes, cela fait du bien car même si le scénario vous oblige à passer par certains nœuds, il le fait avec panache et avec des quêtes annexes jamais ridicules. En revanche, l'appauvrissement graphique des décors du jeu (arbre et végétation en particulier, le clipping lié à la limitation du champ de vision) et des teintes assez sombre rendent le titre quelque peu plus ardu sur Switch car on se fait surprendre davantage. Un champ de vision un peu plus large autour du personnage aurait été utile. un petit grief cependant, Geralt se montre rapide et virevoltant en combat, en revanche il paraît très raide pour grimper un escalier ou effectuer certaines actions du quotidien.
Durée de vie
D'une richesse énorme, l'histoire nous donne envie d'avancer sans arrêt et d'enchaîner toutes les quêtes. Entre les phases d'exploration pour repérer tous les lieux intéressants et les consigner automatiquement sur votre carte, la chasse aux ingrédients pour vos potions, le développement de vos cinq catégories de sortilèges, la collecte des schémas pour se constituer un inventaire de folie, le souci de compléter votre connaissance de cet univers en collectant les livres et autres pages disséminées, les très nombreux dialogues et la résolution de toutes les quêtes principales et annexes via le jeu de base, ses 16 DLC et ses deux expansions, c'est de loin le jeu le plus long actuellement à réaliser sur votre Switch. Un minimum de 150 heures et encore à condition d'être un habitué des RPG car les possibilités dans les menus sont loin d'être si accessibles à monsieur/madame Tout le monde. Certes il y a du didacticiel, mais jouer à The Witcher 3 nécessite un investissement temps considérable. Enfin le jeu Gwynt intégré permet de se lancer dans un jeu de carte très stratégique qui a fait de nombreux émules. Mais là également, il faudra faire preuve de patience pour en dompter les subtilités.
Graphismes
L'écrémage visuel est bien visible sur ce portage Switch et décevra quelque peu les personnes ayant joué à ce titre sur d'autres consoles. Mais il reste surtout visible sur la télé. c'est déjà incroyable de voir tourner le jeu correctement sur la Switch, notamment en mode portable.
Son
Textes et voix en français, le studio CD Projekt n'a pas les choses à moitié pour localiser son titre et l'ouvrir à un large auditoire alors que le contenu du jeu est clairement réservé aux adultes. Quelques belles musiques mais la plupart du temps de votre exploration se passe dans une ambiance sonore sobre.
Intérêt
Ce jeu est une tuerie avec un équilibre au niveau des quêtes et un entrecroisement des histoires au top. The Witcher est un titre magnifique mais exigeant, bien plus qu'un Breath of the Wild.
Ergonomie
Au regard des nombreuses possibilités d'actions en faisant appel rapidement à son inventaire, on se perd parfois au départ. Mais l'ergonomie finale proposée est bonne. On apprécie lors des coups de ressentir les vibrations de la manette, même si cela reste léger (on ne pense pas vraiment à une utilisation poussée des vibrations HD). Pas de gestion tactile de l'interface, dommage pour gagner en efficacité dans ses choix.

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