THIS IS SPARTA !
Le héros, un spartiate échoué sur une île ne se souvenant de rien, doit en découdre avec quelques créatures dont on ne sait pas très bien s’il s’agit de zombies, de mort-vivants ou de monstres sans nom qui commencent à attaquer de toutes parts. Il faudra alors rejoindre l’oracle pour retrouver la raison de la présence sur cette île et pour retrouver quelques éléments essentiels à la vie de tout spartiate : un nom et une quête.Voici donc le premier niveau d’un titre qui en comporte cinq. Ce niveau sur une île présente une assez bonne approche avec l’ambiance générale du titre : coloré, dynamique vu le nombre d’ennemis et les animations, et suffisamment long pour que l’on ne se dise pas que l’on a simplement perdu quelques 800 Points Nintendo pour l’achat du jeu.
Pour ce prix là, le contenu sera effectivement au rendez-vous : pas moins de 4 armes différentes passant de l’épée à l’épée lourde, la double épée ainsi que la hache, toutes les armes se débloqueront au fur et à mesure du jeu, et avec elles leurs coups spéciaux qui permettront d’achever les ennemis en prenant des poses particulières, donnant encore une fois un peu de punch à des combats que l’on trouve pourtant un tantinet redondants à la longue.
Chaque ennemi permettra d’ailleurs de gagner, si les combos sont bien effectués pour le terrasser, des sortes de points permettant d’améliorer la puissance physique ou spéciale des armes, pour un peu plus d’efficacité et surtout moins d’ennuis pour en découdre avec les monstres mythologiques en tous genres tel que des minotaures, qu’on ne pensait pas voir sortir si facilement du labyrinthe…
Et puisque les héros évoluent et deviennent toujours plus fort, il s’agira aussi de récupérer un équipement spécial composé par exemple d’une cuirasse ou d’un casque dotés de capacités spéciales tel que celle de vous rendre un peu de vie chaque seconde ou celle de vous rendre plus fort. Finalement, compte tenu de la difficulté du jeu, tout cela n’était pas forcément nécessaire, mais un tel système de gestion est toujours bienvenu puisque le joueur ne se sent plus abandonné à simplement avancer et frapper.
Il faudra pourtant avancer, encore et encore, quel que soit l’endroit, qu’il s’agisse d’une île pas si paradisiaque que cela, qu’il s’agisse du repère du cyclope à qui l’on prendra un malin plaisir à crever l’œil ou qu’il s’agisse encore des enfers, les décors et surtout la durée de vie ne seront pas négligeables. Autant on pourrait penser à un titre incomplet, autant le rendu pour un titre DSIWare est énorme et suffisamment long pour que la dépense vaille le coup.
Cet article vous a intéressé ? Vous souhaitez réagir, engager une discussion ? Ecrivez simplement un commentaire.