Rayman : Oh oh gamers just wanna have fun !

Un Rayman pas comme les autres...

Rayman, vous le savez certainement tous, est THE mascotte d'Ubisoft ! Le personnage aux membres flottants est de retour pour de nouvelles aventures, certes différentes, mais comme on dit, il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis.

Souvenez-vous, le premier Rayman sortait en 1995 en plusieurs langues, c’était un jeu de plate-forme en 2D. Les graphismes étaient riches et les animations très fluides pour l'époque. Pour ce premier opus, les ventes sont estimées à plus de 20 millions d'exemplaires. Plus qu'un succès, c'est une réussite ! Après 4 ans de développement, Rayman 2 sort sur la nouvelle console Nintendo de l'époque : la N64. Tout simplement le meilleur jeu de la N64 après Ocarina Of Time : la réalisation 3D est superbe, les capacités de la console exploitées à fond. Ubisoft frappe encore un fois un grand coup. Après deux épisodes un peu 'douteux', Rayman revient dans Rayman 3 : Hoodlum Havoc en 2003. Ce n’est pas un chef d’œuvre, mais c’est un retour aux sources que l’on n’attendait (presque) plus.


Rayman, un OVNI du jeu vidéo ?

Seulement, après cet épisode qui laissait un arrière-goût amer, on attendait un retour fracassant, on l’a eu, mais pas du tout comme on aurait pu l’espérer. Ubisoft, tombé amoureux de la Wii alors qu’elle s’appelait encore ‘Revolution’ (peut-être même qu‘elle n‘avait pas encore de nom), a tout d’abord proposé à Nintendo un certain Red Steel (connais pas !). Mais le studio français voulait aussi que Rayman fasse son grand retour sur console de salon avec la Wii. Bien que le jeu sorte sur à peu près toutes les plates-formes (salon et portables), Ubisoft a largement mis en avant la Wii et son gameplay intuitif dans ses campagnes publicitaires et au cours de différents salons de jeux vidéo dans le monde.

Petit à petit, Rayman est devenu l’emblème du gameplay si particulier de la Wii. Cependant, Ubisoft avait omis de nous annoncer un petit détail : Rayman ne reviendrait pas sous la forme d’un jeu de plate-forme mais bel et bien sous forme de 'party game' (un jeu formé par un ensemble de mini-jeux en général basés sur une trame de fond). Ubisoft s’était bien caché de nous le dire, et en plus, quand il nous l’annonce, ce n’est ni lors d’une conférence, ni par un communiqué de presse mais dans une interview. Depuis ce jour, tout le monde s’est demandé ce qu’il allait advenir de ce pauvre Rayman. Eh bien aujourd’hui, il est là et vous allez découvrir ce qu’est le fun, le vrai !

Un party game... mais Rayman quand même !

Quand nous avons appris que Rayman verrait son quatrième opus transformé en party game (à la base, il devait être un jeu de plate-forme comme les précédents), nous avons pu constater un mouvement de recul général par la presse du monde entier. Mais que fait Ubisoft ? Tout bêtement, ils avaient tellement d’idées de jeux qu’à la fin, ils ont préféré laisser de côté le jeu de plate-forme pour un party game dans l’univers de Rayman. Non non, ne vous inquiétez pas, ce n’est pas un simple ensemble de mini jeux avec Rayman comme personnage jouable, on retrouve bien tout l’univers de Rayman apporté dès le deuxième épisode avec les Globox, ces petits êtres bleus/verts si mignons.

Cependant, Ubisoft a tellement joué la carte des ’Raving Rabbids’ (nom en VO des Lapins Crétins) que tout le monde est tombé sous le charme de ces petites bêtes déjantées, mais tellement attachantes. Ils ont mis le paquet chez Ubi ! Vidéos de démonstration, d’autres mettant en scène les Lapins dans des situations banales de la vie quotidienne qui deviennent un vrai calvaire pour eux. Bref, Ubisoft n’a pas hésité à nous montrer que son jeu était original et que la bonne humeur serait au rendez-vous. Pari tenu ?


Les lapins avaient infiltré la GC !

Le sport, c’est la santé !

Ah la Wii... Ce nom qui sonne maintenant à nos oreilles comme un son doux et léger. A chaque fois que l’on entend quelqu’un dire ‘Oui’ on se retourne, la paranoïa nous atteint presque. Là n’est pas vraiment la question. Donc... ah oui ça y est ! Cet épisode de Rayman est donc totalement différent des autres, vous l’aurez compris. Cependant, cette différence est seulement possible grâce à un élément (ou deux, cela dépend du point de vue) : le couple Wiimote/Nunchuk. En effet Ubisoft, soucieux d’utiliser au mieux ce couple de tourteraux a décidé de nous concocter en tout et pour tout pas moins de 75 mini-jeux. Ça en fait du Lapin à shooter à coups de débouches-toilettes !

Dans la plupart de ces mini-jeux, le studio montpelliérain a surtout mis l’accent sur l’agitation des deux parties de cette manette pas comme les autres. Si vous n’êtes pas sportif, mais que vous aimez Rayman, vous allez vite vous retrouver soit sportif... soit sans Rayman.

On se retrouve en fait avec la Wiimote dans la main droite en guise de main de Rayman, du moins en tant que prolongement de son ’bras’ (bah oui, il a pas de bras mais on fait comme si). Elle a une pléiade d’utilités : elle peut être un viseur pour les mini-jeux FPS, ou alors se transformer en plateau à maintenir en équilibre, en marqueur,... etc etc. La liste est encore très longue comme ça. Sinon les boutons de la Wiimote ne sont pas énormément utilisés, mis à part la gâchette B qui sert à tirer dans les phases FPS.

Le Nunchuk est en général un déclencheur, comme par exemple dans le mini-jeu où il faut noyer les lapins dans leur masque avec du jus de carotte, il faut secouer le Nunchuk pour garder la pression suffisante pour les arroser. Ou alors, dans le même style, il sert à recharger l’arme de Rayman dans les phases FPS (qu’est-ce qu’on en parle de ces ’phases FPS’). Sinon, il peut aussi servir de prolongement du bras quand la Wiimote est occupée à viser : dans un autre mini-jeu, on doit maintenir les portes des toilettes fermées sous peine de se faire agresser par une bande de lapins féroces. Eh bien ici, la Wiimote sert à viser et on doit fermer les portes en donnant un petit coup sec avec le Nunchuk.

Nul doute que les mouvements et les capteurs sont utilisés au max, mais il manque peut-être une utilisation plus intense des boutons tels que C, Z ou A (à part dans le menu) ou encore 1 et 2. Ne parlons du joystick qui n’est utilisé que très (trop ?) rarement. Mais on ne peut pas leur en vouloir, le résultat est là et c’est réussi.


Un Lapin Splinter Cell, un !