Une nouvelle franchise ?
Cette toute nouvelle propriété intellectuelle est en cours de développement chez Backbone, venu tout spécialement sur le stand Eidos de la GC pour parler de son nouveau jeu, un action-RPG que Dan Sochan, le producer du jeu, résume par 'quand Pokémon rencontre Tim Burton'.C'est vrai que graphiquement, le jeu semble inspiré des univers un peu tordus de Tim Burton, avec un style un peu déjanté, fantastique, mais aussi un peu fou avec des murs jamais droits par exemple ou des couleurs uniques. L'univers est assez spécial : le maire du village où les monstres sont créés par exemple n'aime pas vraiment le travail des scientifiques, car certains monstres sèment la pagaille. Mais le but de ces scientifiques est bon, et on ne peut donc pas leur en vouloir de vouloir sauver le monde du vilain savant fou. L'histoire du jeu a d'ailleurs été confiée à une pointure d'Hollywood, Adam Beechen.
C'est vrai aussi que le principe des monstres à élever peut, quelque part, rappeler le principe de base de Pokémon. Il s'agit en effet ici de concevoir des monstres qu'il faudra ensuite dresser au combat, avec une petite nuance : une grande partie du travail consiste à créer les monstres en question, alors que Pokémon se concentre essentiellement sur le combat.
Des mini-jeux seront bien sûr proposés. L'un d'eux est un poste de soudure qui permet de finir la conception d'un morceau de monstre. Ce morceau, une fois achevé, pourra être importé dans un monstre. On utilise la WiiMote comme un fer à souder, en secouant la WiiMote si le fer devient trop chaud. Tout est contrôlable à la WiiMote dans Monster Lab.
Vive la science !
Si jouer à Dr Jekyll ne vous fait pas peur, vous pourrez incarner un des trois savants un peu fous imaginés par Backbone : le professeur Fuseless, spécialiste de l'aspect mécanique des monstres, le Dr Sandabar, spécialiste en biologie, et un troisième spécialiste, le Dr Tchesombra, pour sa part expert en chimie.Tous les trois aiment assembler des morceaux de monstres : notre mission sera donc de parcourir le monde pour trouver les ingrédients, la matière première requise pour créer le bout de monstre en question. Rassembler différents ingrédients donnera vie à des bouts de monstres différents : on ne sait ainsi jamais vraiment quel résultat attendre des combinaisons essayées. Bien sûr, le hasard ne fait pas souvent bien les choses, alors on pourra s'inspirer des conseils prodigués, des recette données, pour construire le meilleur monstre.
En tout, pas moins de 150 morceaux de monstre sont à créer. Ces morceaux constituent près de 100 millions de possibilités. Inutile de dire que pas deux monstres devraient être identiques, comme on pourra s'en assurer de nous-même en jouant en ligne. Car oui, Monster Lab est compatible WiFi. On utilisera ce mode pour montrer nos petits monstres, les faire se battre contre d'autres, selon un système basé sur votre poids (les plus forts jouant dans la catégorie des plus lourds). On peut échanger certains morceaux de monstre, des recettes, des monstres entiers, ce qui donnera un vrai esprit de communauté au jeu.
Les combats sont quant à eux plus riches que les combats de Pokémon, mais aussi plus simples que d'autres RPG. Lors de la démo, on a pu voir le système de dommage infligé, qui consiste à éliminer le monstre morceau par morceau : 'tuer' le corps rendra le contrôle général de la créature pratiquement impossible, par exemple. On surveille l'état de santé de son monstre avec une sorte de radiographie du monstre : les zones rouges sont les zones en danger..
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