Un cache-cache dans la jungle ?
Metal Gear Solid sur 3DS, c’est tout d’abord une claque visuelle. Les éléments de la série sont bien présents, mais l’impression d’un jeu qui n’est plus tout à fait le même, et pas tout à fait un autre se fait sentir. L’ambiance de la jungle et ses graphismes uniformes nous plongent directement dans l’infiltration pure, le camouflage étant de mise dès les premiers pas : entre les serpents, les crocodiles et les soviétiques, il faudra savoir faire preuve de discrétion.Tous les bons éléments sont réunis, et l’on pourrait presque croire au titre parfait. Pourtant, un obstacle à la palme du meilleur titre de la série se fait rapidement sentir : la caméra. Comme il est dit pour certains jeux tels que Luigi’s Mansion 2, la 3DS n’est pas la console la plus favorable à une bonne gestion de la caméra, ne disposant que d’un seul stick. Il faut donc compter avec le stick pour se déplacer, et les boutons A, B, X et Y pour gérer la caméra. C’est ici que les choses deviennent un véritable enfer.
Le moindre mouvement nécessitera en effet que le joueur sache jouer des pouces et place la vue derrière Snake, sans quoi l’objectif restera fixe, quitte à empêcher de voir les ennemis qui pourraient se trouver en plein devant le pauvre espion nu comme un v… euh dépourvu d’arme à feu dont les soviétiques n’hésiteront pas à faire un usage prompt et efficace.
Une chasse aux sorcières… ou aux serpents
Mais voilà, à part ce problème de caméra, Snake Eater 3D est un jeu très prenant. Retrouver un Snake encore plein de vigueur, au corps rajeuni par rapport à la version PS3, rempli de sadisme lorsqu’il s’agit d’attaquer ses ennemis en faisant tomber un nid d’abeilles sur eux, ne pourrait pas être plus jubilatoire.Il faudra donc ici s’aventurer dans la jungle, à travers les arbres, les serpents, les crocodiles, les marécages et les soviétiques, pour aller délivrer un contact enfermé dans une zone pas si désaffectée que cela. Comme il nous est rappelé dès le début, la présence de Snake sur ce territoire est une violation du Droit International, et tout contact avec l’ennemi est strictement prohibé. De quoi rappeler en des termes chantants que l’infiltration sera de mise… mais l’on s’en serait presque douté !
Tout cela se fera bien évidemment en compagnie d’un couteau et d’un pistolet à balles soporifiques, armes fidèles de toute bonne mission d’infiltration. Rien de vraiment transcendant à noter de ce côté, si ce n’est que toutes les armes disponibles dans le jeu n’étaient pas présentées : il serait bien étrange que l’usage de la force ne soit pas nécessaire à un moment dans le jeu.
Concernant enfin les graphismes, ils sont beaux. Rien de plus, rien de moins. Bien sûr, la console n’étant pas capable d’afficher de la HD, il faut savoir se projeter un peu en arrière pour se rendre compte que l’on n’est pas si loin de la Gamecube, et que pour une console portable, cela est plus qu’acceptable, mais passé ce cap, il est possible d’apprécier ces graphismes qui n’ont à rougir devant personne… surtout pour afficher le vert de la jungle !
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