Breath of Fire I, le test

Test rédigé par Wilde

Oldies but Goodies

La Super Nintendo… eh oui voilà encore un jeu SNES réédité sur GBA, ça commence à devenir lassant à la fin ! Oui mais ce n'est pas n'importe quel jeu qui arrive sur GBA puisqu'il s'agit du très grand Breath of Fire. Comment ? Vous ne connaissez pas ? Hum, votre grand frère ne va pas être content si vous lui dites… Pourquoi ? Mais tout simplement parce que Breath of Fire est l'un des meilleurs RPG de la Super Nintendo au même titre que Final Fantasy 6, Star Ocean, Seiken Densetsu 3, Dragon Quest 6 et tant d'autres. Et si la majorité de ces jeux n'est pas sortie du pays du soleil levant, Breath of Fire quant à lui a rencontré un franc succès auprès des joueurs japonais, américains, et européens. Pas étonnant donc de voir arriver un 'dépoussiérage' de ce mastodonte du RPG sur la Game Boy Advance.

L'éternelle lutte du bien contre le mal

L'histoire de Breath of Fire commence banalement par une lutte du bien contre le mal. Dans la cosmogonie locale, le maléfique Dark Dragon Clan, ennemi redoutable du Light Dragon Clan, vint attaquer le village natal de Ryu (c'est le prénom préféré chez Capcom ou quoi ?) membre de ce dernier. Vous l'aurez donc compris, le 'Graal' pour vous sera de retrouver vos ennemis et d'en finir avec eux. Mais dernière ce scénario mièvre se cache en faite un vrai petit bijou d'écriture que je vous laisserais la joie de découvrir vous-même. Tout au long de votre aventure, vous rencontrerez divers personnages pour vous aider dans votre quête. A commencer par la belle Nina du Wind Clan et spécialiste de la magie blanche puis Bo, un guerrier du Forest Clan. Sans oublier Karn, Bleu et tout les autres (il y a en tout 8 personnages). L'univers de Breath of Fire est un univers d'heroic-fantasy. Archers, sorciers, guerriers, cerbères, dragons et autres créatures seront donc de la partie.

Grandeurs et décadences

Tout d'abord parlons du système de combats, primordial dans ce genre de jeu. Ici c'est du bon tour par tour comme au bon vieux temps, à la différence près que le nombre de joueurs présents lors d'un combat est de 8 au maximum. Je m'explique : Dans chaque combat il y aura 4 de vos personnages directement en affront direct avec l'ennemi et 4 autres à 'l'arrière' qui auront la possibilité d'interférer avec les 4 au 'front'. C'est original et surtout très utile contre les ennemis plus balèzes que vous. Sur le plan technique le constat est mitigé. En premier lieu sur les graphismes qui sont à mille lieux de ceux d'un Golden Sun ou d'un Magical Vacation, mais on se consolera en se disant que le jeu gère en temps réel les journées, chose qui permet de savoir par exemple depuis combien de jours vous n'avez pas rencontré de villages etc. Autre bon point, on note la présence d'animaux sur le monde, ce qui met un peu de vie dans tout cet univers. La bande son quant à elle est identique à la version originale et n'a reçu que très peu d'innovations à part des améliorations instrumentales et c'est bien dommage car la Game Boy Advance nous a montré qu'elle était capable de bien mieux.

Excellent point : la durée de vie. Finir Breath of Fire en moins de 10 heures relève de l'exploit surtout si vous avez décidé de faire monter vos 8 personnages au niveau maximum. Si tel est le cas alors vous en aurez pour des heures et des heures de bonheur. Autre bonne nouvelle : cette fois-ci il est possible de sauvegarder quand bon vous semble. Idéal si vous jouez dans le métro ou dans le bus. Et puis de toute façon c'est normal pour un RPG sur console portable ! Et comme si tout cela ne suffisait pas, les développeurs ont intégré un mode multi-joueurs largement inspiré de la série des Pokemons puisqu'il s'agit en fait d'échanger divers items avec vos amis. Cela va de la simple herbe jusqu'aux armes et aux boucliers ! Enfin pour finir parlons du design qui est assez 'classieux' il faut bien l'avouer. Bon certes ça n'a rien de comparable avec le charisme des personnages de Yoshitaka Amano (responsable entre autre de 7 Final Fantasy dont le sixième opus) mais Ryu et ses amis sont très attachants et l'on s'empresse de ressusciter un personnage mort.