Pokémon Stadium 2 ne se distingue pas assez du premier volet pour susciter la surprise. Il reste néanmoins un bon jeu indispensable pour les fanas de Pikachu et ses amis.
Pikaa Pikaaaa !
Le premier Pokémon Stadium avait été bien reçu par le public, restant en tête des ventes américaines pendant un bon trimestre. Le problème, c'est qu'il n'était pas compatible avec les versions Or et Argent de Pokémon sur Game Boy. Nintendo a donc logiquement pensé à sortir une suite pour ravir les adeptes de la série, avides de retrouver leurs 100 nouveaux Pokémon en 3D.
Le principe du jeu n'a pas changé, il s'agit de réaliser une suite de combats au tour par tout, comme sur Game Boy, sauf qu'ici, tout se déroule en 3 dimensions. La grande originalité du premier volet avait été de pouvoir transférer ses Pokémon de la Game Boy à la Nintendo 64 grâce à un accessoire nommé le Transfert Pak.
Game Boy, mon ami !
C'est donc grâce à ce dernier qu'une fois encore vous pourrez jouer sur N64 avec les 251 Pokémon que vous avez élevé sur votre portable. Si l'envie vous en prend, vous pouvez ausi jouer à la version GB sur votre écran de télé, c'est une des nombreuses possibilités offertes par Pokémon Stadium 2.
Le jeu est en effet extrèmement riche en menus et modes de jeux. Si le concept de base reste l'affrontement dans une arène, Pokémon Stadium 2 propose aussi des mini-jeux plus ou moins amusants, et dans l'esprit de Mario Party 3. Les parties multijoueurs sont donc sympathiques que ce soit au niveau de ces mini-jeux dans le jeu, ou au niveau du jeu lui-même.
Si vous n'avez pas d'amis, vous pourrez toujours combattre la machine, ce qui reviendra à la même chose, les rires et engueulades en moins. Dernière précision, vous n'êtes pas obligés d'avoir acheté les volets sur Game Boy pour jouer à ce Stadium 2, mais c'est tout de même fortement conseillé.
Une vraie suite...
Dans l'ensemble, le jeu est très (trop) proche de son ainé. Les modes de jeu sont donc similaires (toujours des combats simples ou des coupes à gagner, ou encore des challenges), et seuls l'augmentation du nombre de menus de statistiques confère à cette suite le statut de véritable bible Pokémon. La durée de vie phénoménale de la série Pokémon Stadium n'est plus à démontrer.
C'est donc du côté de la technique qu'on espérait trouver les vraies évolutions. Le premier volet pêchait par son ambiance sonore de mauvais goût, le commentateur ne disposait pas d'assez de phrases et les musiques étaient gavantes et ne collaient pas au rythme du jeu. Le problème n'a pas du tout été résolu, même si l'effort peut se percevoir. Le nombre de phrases du commentateur a augmenté, mais pas suffisamment pour justifier son omniprésence.
Un jeu vif et animé
Les graphismes ont par contre été soignés. Loin d'être révolutionnaires ou même de pouvoir être comparés aux standards N64 comme Perfect Dark ou les deux Zelda, le jeu s'en sort avec des couleurs vives, des contours nets, mais une modélisation très inégale. Les nouveaux Pokémon sont très bien réalisés, tandis que les 151 anciens paraissent bien pauvres.
Les textures ne sont pas très détaillées, ce qui ne favorise en rien le jugement qu'on peut porter sur le jeu. Le seul vrai élément positif, ce sont les sorts élémentaires, réellement bien réalisés et animés.
L'animation est à ce sujet plutôt bonne. Evidemment, rien de révolutionnaire ne s'affiche à l'écran, mais l'ensemble reste vif et dynamique. Le plaisir des Pokéfans sera intense quand ils verront leurs créatures s'animer en 3D. Les hermétiques aux copains de Pikachu resteront de marbre.
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