Ouvrons des boosters !
Le tutoriel du jeu est à la fois simple et complexe. En vous donnant pour objectif d’utiliser telle carte ou d’obtenir telle autre, le jeu oublie par moment de vous donner toutes les clés pour parfaire votre aventure et avoir l’impression de réellement avancer. Reprenons donc : vous disposez d’une zone de jeu qui peut paraître étendue mais qui va rapidement montrer ses limites. Vous débutez votre aventure avec un booster de cartes à ouvrir (en martelant le bouton B une fois que vous avez mis le curseur dessus). A l’intérieur, un buisson, un rocher, un arbre peut-être et un villageois. Vous voilà avec de quoi débuter votre périple.
La suite est simple : placer votre villageois sur un buisson et une barre de progression va apparaître. Une fois remplie, une fraise pop sur votre zone de jeu. Si le buisson a encore des ressources à vous offrir, alors la barre de progression recommence à zéro, et ainsi de suite. Un élément peut vous donner plusieurs items, allant du rondin de bois à la branche, du rocher au silex, selon ce que vous êtes en train d’actionner.
Dans un premier temps, il faudra vendre vos ressources en déplaçant la carte sur la zone de vente en haut de l’écran, pour créer suffisamment de pièces pour ensuite acheter un nouveau booster. Au début, ce n’est qu’ainsi que vous pouvez espérer obtenir buisson, rocher et arbre et ainsi avoir les ressources primordiales. Mais d’autres cartes se cachent dans ces boosters pack : des idées par exemple…
Des cartes à jouer
Tiens, le fond des cartes sont de couleurs différentes ! Oui. Les bleus, ce sont des idées, des recettes qui vous débloque une combinaison d’items qui vont en donner un autre. Une pierre, deux bois et un villageois permet de construire un camp de bûcheron. Y placer un villageois de façon pérenne vous donne un rondin de bois à intervalle régulier. Encore faudra-t-il avoir l’idée de la maison, nécessaire pour obtenir, avec deux villageois, des bébés qui vont grandir pour devenir à leur tour villageois. Avec l’idée d’une lance, vous transformez un simple péon en soldat, par exemple. Les combinaisons sont nombreuses et le jeu vous encourage à tester le plus possible en allégeant au maximum les tutoriels. Trop peut-être d’une certaine façon.
Développer la population de son espace, c’est bien, mais encore faut-il pouvoir les nourrir. Vous vous souvenez des fraises de tout à l’heure ? Parfait. Le seul hic, c’est que vous ne pouvez pas nourrir n’importe comment vos villageois. Ils se nourrissent automatiquement à la fin de chaque cycle (affiché en haut à droite de l’écran) avec ce qui est disponible (et avec un fond de carte orangé) sur votre espace de jeu. La quête de ressource sera donc une part importante de votre développement.
Mais ce n’est pas tout : un booster peut cacher des animaux, vaches et lapins par exemple. Les animaux vous fournissent de la nourriture supplémentaire si vous avez le feu de camp mais qui, si vous les gardez vivants, se baladent dans votre zone de jeu, mettant le bazar dans vos cartes si bien rangées. Rapidement votre zone de jeu devient de plus en plus étriquée et il faudra empiler, construire des coffres et du stockage ou des cabanons pour pouvoir survivre au passage d’un cycle à un autre. Surtout que vous ne pouvez conserver qu’un certain nombre de cartes, affiché en haut à droite de l’écran. Si vous en avez plus que ça, vous devrez vous en séparer pour passer au cycle suivant.
Vivre ou survivre
Stacklands est avant tout un jeu de construction. Un jeu de gestion de decks et de construction de village où l’enjeu sera d’avancer et de passer les cycles, tout en débloquant les différentes idées pour améliorer votre confort de jeu. Mais quand il s’agit de confort, il convient aussi de parler d’ergonomie… Et celle-ci n’est pas toujours au rendez-vous.
Bien qu’il s’agit d’un jeu de cartes, Stacklands n’est pas tactile. Ce qui est bien dommage car le tactile de la Switch se prêtait particulièrement à ce type de gameplay. Ensuite, déplacer votre curseur pour sélectionner une carte déplace aussi la caméra. Comme si vous déplaciez le centre d’une caméra qui servait à sélectionner vos éléments. La sensibilité est d’ailleurs assez taquine, au point que la sélection manque de précision par instant. Oui, vous pouvez déplacer plusieurs cartes en même temps à condition de les avoir placées les unes sur les autres et de parvenir à attraper celle qui vous intéresse avec votre curseur.
De la même façon, le passage du menu de gauche, regroupant le détail des idées et vos objectifs, s’effectue avec le -. Mais attention, tant que vous naviguez dans ce morceau d’écran, vous ne pouvez rien faire sur votre terrain de jeu, il faut alors recliquer sur - pour retourner au jeu. La possibilité de mettre en pause est la bienvenue et s’effectue dès que vous déplacez une carte. Certes, cela ralentit vos cycles en cours, mais cela peut avoir un avantage si vous avez besoin de voir l’intégralité de votre terrain de jeu.
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