Rogue Trooper : Le Schtroumpf Guerrier

Il faut savoir vieillir...

Rogue Trooper étant un jeu de 2006, forcément, il ne faudra pas s'attendre à être ébloui par de somptueux effets de lumière, textures à tomber par terre, ou autre joyeusetés réservées à des jeux comme le récent Gears of War 2. Ceci dit, Rogue Trooper s'en tire correctement. En partie déjà grâce à des cinématiques très bien réalisées et nombreuses, qui nous mettent tout de suite dans l'ambiance : celle d'une planète en guerre, la néo-Terre, et qui voit l'affrontement des Nort (les humains, en fait), contre les FGM, une armée de soldats génétiquement modifiés...et tous bleus !

Enfin une armée, c'est vite dit, puisque dès les premières minutes de jeu vous tomberez dans une embuscade ennemie et verrez la moitié de votre groupe décimée. Qu'on se rassure cependant, un petit coup de canif à l'arrière du cou, et vous récupérerez leurs 'puces' pour les glisser dans votre arme, et votre paquetage. Résultat : Une arme qui parle, et surtout une véritable usine à munitions, médikits ou à nouvelles armes dans le dos, que vous pourrez faire fonctionner en pillant les cadavres ennemis. Une idée sympathique, qui apporte un aspect gestion bienvenu.

Une réalisation qui commence à dater

On le disait donc, Rogue Trooper ne brille pas vraiment par sa réalisation. Si le design est une affaire de goût -des goûts un peu kitsch tout de même-, puisque de toute façon inspirés de la bande dessinée, les textures sommaires devraient mettre tout le monde d'accord : le jeu accuse un peu son âge. On a déjà vu bien pire sur Wii, mais on a déjà vu mieux quand même. Moyen, donc. La musique est beaucoup trop discrète, mais les doublages bourrés de testostérone collent bien à l'ambiance.