Le célèbre hérisson a repris des couleurs !

Sonic fan un jour, Sonic fan toujours ?

Il faut croire que les étoiles portent chance, dans le domaine du jeu vidéo ! Après avoir affronté de vils chevaliers (Sonic et le chevalier noir) et sillonné la Terre (Sonic Unleashed), Sonic s’attaque cette fois-ci au cosmos dans Sonic Colours ! Le rapprochement avec Mario Galaxy n’est pas volé, et c’est finalement tout à l’honneur du titre. Celui-ci s’en est d’ailleurs ouvertement inspiré.

C’est une surprise : oui, Sega nous rend là une copie d’une qualité étonnante ! Il était temps, diront les plus critiques. Et ils auront raison, parce que notre Sonic s’est totalement égaré ces dix dernières années. Trop de jeux bas de gamme sont sortis, et cela a nettement terni l’image de marque de cette icône du jeu vidéo. L’ancien rival ultime de Mario, connu dans le monde entier. Car Sonic, c’est quand même depuis sa première sortie en 1991 sur Megadrive près de 50 millions de jeux vendus ! Ca se respecte.

De mémoire, le dernier opus vraiment réjouissant était Sonic Heroes (vote serviteur a d’ailleurs testé le titre il y a quelques années ici). Tout comme lui, Sonic Colours se déguste telle une délicieuse friandise. Nous allons donc éviter de trop vous dire dans ce test... pour ne pas vous gâcher les nombreuses surprises parsemant le jeu. Trop de vidéos ont d’ailleurs été postées sur Internet avant sa sortie… alors nous allons limiter les dégâts ! Mais quand bien même vous en auriez vu une litanie, vous en verrez tout de même de toutes les couleurs !

Welcome To The Sonic Galaxy !

Pour le pitch, Sonic et son ami Tail sont invités à découvrir un parc d’attractions géant gravitant autour de la Terre. Très vite, nos deux compères découvriront qu’ils sont tombés dans un piège (sinon y’aurait pas eu de jeu !). La station spatiale est en fait une vraie « usine à gaz » maléfique, chapeautée par le fameux Dr Eggman. Celui-ci ambitionne de manipuler une formidable énergie extraterrestre, pour contrôler l’Univers. Bonne pâte (et aussi parce qu’il n’a rien d’autre à fiche dans la station spatiale) Sonic décidera de contrecarrer les plans du professeur toqué (et fans de hamburgers). Un scénario trouvé par terre, plus mauvais encore que les pires copies de Bac Français. En même temps dans Sonic, on ne s’attendait pas à frissonner non plus et à apprendre la vie. Mais bon. Mention spéciale pour les cinématiques vraiment débiles. Certains ne les supporteront pas et zapperont sans doute.

Dans sa quête totalement allumée, notre hérisson supersonique sera aidé par des extraterrestres nommés Wisps. Les Wisps, une fois libérés, vous confèrent des pouvoirs spéciaux très utiles ! On peut les comparer formellement aux « tenues spéciales » de Mario. Chaque Wisp, de chaque couleur, vous transmet un pouvoir spécial… durant un temps limité. Là où ça devient réjouissant, c’est que ces pouvoirs enrichissement considérablement le gameplay. Pouvoir du laser qui vous permet de vous mouvoir à la vitesse du son, pouvoir de forage pour explorer des zones souterraines, le pouvoir d’adhérence aux murs… Sonic n’aura jamais été aussi véloce et puissant ! Cette petite dizaine de facultés pèse beaucoup dans la balance des qualités de ce nouveau Sonic. Si bien qu’une fois habitué, on ne pourra plus s’en passé ! Ca vous manquera même dans les anciens Sonic ;-) !

Les niveaux sont répartis sur une map générale qui évoque là encore Super Mario Galaxy. Vous visiterez une usine à délices, survolerez une armada de vaisseaux spatiaux, explorerez une planète mirifique… Chaque niveau comprend en moyenne 8 actes. Ces actes sont répartis dans une sous-map façon Donkey Kong Country ! La moitié des actes sont des niveaux « grand spectacle » assez long. L’autre moitié, elle, est constituée de niveaux plus courts et techniques. Il ne fallait pas espérer à chaque fois que des Big levers ! Mais rassurez-vous, les petits morceaux seront tout de même délicats en bouche. On ne s’ennuie pas une seule seconde, ça va vite, ça pulse, c’est fun. Et ce, même si c’est parfois assez classique. Le jeu a été fignolé et cela se sent de but en (wisp) blanc.