Le stand Nintendo

Pas une minute à perde, nous fonçons vers le grand stand de Nintendo, au fond du premier hangar. Ce grand espace se compose de plusieurs parties distinctes : la scène centrale avec de l'animation très lourde et assez inintéressante comme des musiques affreuses ou encore des gueulantes dans le micro. Quelquefois, des petites présentations de jeux assurées par les présentateurs de la Game Zone sur Game One, la chaîne du jeu vidéo en France interrompait ce spectacle lourdingue permanent. Nous avons pu assister entre autre à une présentation rapidos de Zelda.


La deuxième grosse partie du stand de Nintendo était sans doute le box fermé par de grands rideaux noirs, consacré à la nouvelle aventure de Link sur Nintendo GameCube. Après s'être glissé ni vu ni connu dans la queue, nous apprenons que de là où nous sommes, il va falloir attendre une heure avant de pouvoir toucher la bête ! Sans perdre espoir, nous attendons et attendons encore en pestant contre la bêtise des animateurs sur scène, et surtout contre l'omniprésence de pub pour l'adaptation vidéoludique du film King Kong de Peter Jackson. Le jeu s'est en effet vu attribué une présentation générale sur la grande scène, une présentation plus privée dans une petit box au milieu du salon à laquelle nous avons assisté un peu plus tard, des bornes de jeux sur toutes les consoles, des démos distribués aux joueurs et les plus grosses pancartes du salon. On sent qu'Ubisoft aime son bébé.

Nous arrivons enfin devant les rideaux noirs du box de Zelda Twilight Princess, et apprenons que la présentation du jeu est ultracourte : deux joueurs par console, et chaque joueur joue en tout 3 minutes au niveau de son choix !

The Legend of Zelda : Twilight Princess (NGC)

Pour ma part, les 3 minutes de jeu se sont passées dans le niveau où Link est à cheval dans une grande plaine. Et bien, ce que je peux vous dire, c'est qu'aucun jeu ne m'a autant enthousiasmé en 3 minutes de temps. Premièrement, c'est superbe : le niveau présenté était d'une splendeur hallucinante pour un jeu GameCube : la plaine s'étend à perte de vue, des effets de brume viennent rendre le tout encore plus mystérieux et l'animation des ennemis et des chevaux est parfaite. On se surprend à contrôler Link de façon instinctive sans être passé par un quelconque tutorial.

Pendant que mon coéquipier jouait pleinement pendant ses 3 minutes, j'ai pu regarder les écrans autour de moi. La démarche de Link n'est pas extraordinaire elle par contre, ses bras sont tendus obliquement vers le bas et n'ont pas l'air très souples. Et décidément, je ne suis pas fan de ce lagg juste après avoir frappé un ennemi. Mis à pars ces petits détails, ce nouveau Zelda va frapper très très fort. Vivement 2006 pour s'essayer à ce nouveau chef d'œuvre !


Une fois sorti de l'obscurité, les yeux remplis d'images superbes, un gentil animateur Nintendo nous tend des T-shirt Zelda, d'un très beau vert, avec le signe de la Triforce en leurs centres. Et hop, un goodie en plus !

Direction une troisième partie : la partie GameCube ! Cette zone, malheureusement bien plus petite que les autres, ne proposait pas vraiment de réelles nouveautés. Les deux seuls jeux n'étant pas encore sortis et qui étaient potentiellement intéressants étaient Dancing Stage : Mario Mix et Mario Smash Football. Nous n'avons malheureusement pu nous essayer qu'à ce dernier.

Mario Smash Football (NGC)

Notre partie de Mario Smash Football fut bien sympathique. Nous formions une équipe de deux avec mon coéquipier contre une autre équipe de deux. Le jeu reprend la plupart des maniements classiques du football, telle que la passe, le shoot, ou le changement de contrôle d'un joueur avec une simple pression du bouton A.

Là où la différence avec un jeu de foot classique se fait ressentir, c'est lorsque le vrai match commence. Vous pouvez frapper n'importe qui à tout moment pour l'envoyer valser dans les gradins, faire des figures très sympathiques, et des attaques spécifiques au personnage que vous incarnez. Vous choisissez les personnages de votre équipe avant le début de la partie : ainsi, Donkey Kong est un pro du dribble et de la baffe, les koopas vont très vite sur le terrain et Mario est un buteur hors pair.

Quelle fut pas notre surprise lorsque Bowser l'Enorme tomba au milieu du terrain en nous crachant ses flammes, ou lorsque des séquences cinématiques se mettaient en place après chaque but, ou encore quand des ralentis se lançaient durant les belles actions, temps réel…

Pour conclure, aimer Mario Smash Football, c'est aimer le foutoir. Ca bouge de partout, ça tire, ça vole, ça voltige, ça explose de partout… Mais c'est terriblement fun ! A réserver à ceux qui aiment les jeux délirants. (Entre parenthèse, on a perdu 5-2.)

Après cette petite excursion dans le tout petit stand GameCube de cette année, nous nous dirigions vers la beaucoup plus grosse partie consacrée à la DS, en faisant une halte à la grande zone uniquement consacrée à… Mario Kart DS !

Pleins de DS !

La zone Mario Kart DS, la seule zone dédiée à un seul jeu Nintendo DS , était bondée. Nous avons quand même réussi à s'essayer au jeu avec une borne Nintendo DS classique. A noter qu'il y avait la possibilité de participer à une course en LAN à huit joueurs.

Mario Kart DS (DS)

Le voilà enfin, le nouveau Mario Kart ! Avec tout le tapage médiatique autour du soft, j'étais pressé de voir à quoi il ressemblait. Et bien que dire sur cette version ? On se retrouve face à un Mario Kart ultra classique, certes très bien fait, mais classique. En aurait-on marre de Mario Kart ? C'est l'impression que j'ai eue en y jouant. Car, même si la 3D est très belle pour une console portable, même s'il y a des nouveaux circuits et des nouvelles armes, même s'il y a un mode On-line… Ca reste du Mario Kart, c'est-à-dire le même système de jeu depuis la SNES.

Le choix s'offre alors au joueur : veut-il avoir Mario Kart sur sa DS sachant qu'à part le mode online, la nouveauté n'est que très peu présente ? Il n'empêche qu'au-delà du manque de nouveauté, ce Mario Kart est un énorme hit avec une très bonne jouabilité, de très bons graphismes et une durée de vie qui s'annonce très conséquente. A vous de choisir donc.



Après ce passage dans la zone de Mario Kart, on se retrouve nez à nez avec la nouvelle idée des organisateurs de Micromania : utiliser des bimbos comme borne de jeu. Ainsi, nous nous retrouvons devant deux femmes ayant accroché à leur ceinture avec des fils une dizaine de GameBoy Micro. Je vous laisse apprécier le bon goût de la chose… Ne vous inquiétez pas, cela ne nous a pas empêché de tâter les consoles !