Test de Momodora : Moonlit Farewell, poétique mais…
Voici le dernier épisode de la saga Momodora qui conclut le récit de toute une série de jeux.
Test
Le retour de Momo
Comme on le disait, Momodora est une saga qui comprend cinq épisodes avec Moonlit Farewell. Si vous n’avez pas fait les précédents, au niveau du gameplay ce n’est pas très grave mais au niveau de l’histoire, cela va être difficile de rentrer dans l’intrigue. Vous incarnez Momo, une des deux héroïnes du troisième épisode et c’est uniquement elle que vous jouez ici. L’histoire prend place cinq ans après les événements du troisième volet. Le quatrième sert de préquel à la série. Donc il est chronologiquement avant les épisodes I, II et III. Dans Moonlit Farewell, vous débutez juste en dessus du village Koho après que la cloche féérique noire ait été sonnée. Des démons débarquent de partout et c’est Momo qui est chargée d’aller enquêter puis accessoirement résoudre la crise.En termes de mise en scène, il y a juste un petit écran noir qui explique en quelques lignes ce qu’on vient de vous décrire et rien de plus. On comprend à peine ce qui se passe et même pas le fait que les démons aient attaqué le village. Vous l’apprenez bien plus tard. C’est un dommage car le titre ne facilite pas l’accès à l’univers pour les personnes curieuses de découvrir le récit sans passer par la case “faire tous les jeux depuis 2010.” Pourtant la narration est plutôt bonne pour un metroidvania. On rencontre plein de personnages et on en apprend plus sur le monde dans lequel on évolue.Vous commencez immédiatement l’aventure où on vous explique les commandes de base, sauter, attaquer, esquiver et c’est tout. Si vous voulez en savoir plus, il faut aller dans le menu et trouver les explications écrites mais il n’y a pas vraiment de tutoriel. Pour les habitués du genre, Momodora Moonlit : Farewell est un metroidvania qui se prend en main rapidement. La maniabilité est très bonne et bien il y a une montée en puissance du personnage qui se fait progressivement. Momo devient plus forte, acquiert de nouvelles capacités comme le double saut et on accède à de nouvelles zones petit à petit.Un monde poétique mais sans profondeur
Malgré une immersion complexe si on ne connaît pas l’univers, force est de reconnaître que le monde de Momodora est sublime. Il est entièrement réalisé en pixel avec une bande son très cozy. Les décors sont somptueux et on peut facilement se prendre d’amour pour le titre et finalement décider de se lancer dans un run de tous les épisodes. Ce qui est plutôt positif.En dehors de la patte graphique, la progression est très classique voir même assez monotone. On avance, on tue des ennemis, on récupère des items pour devenir plus fort et il y a peu de surprises. Les soi-disant “secrets” sont indiqués sur la carte avec point d’interrogation. Bien souvent, ils sont juste en hauteur ou alors cachés derrière un mur. C’est assez répétitif et il y a assez peu de va et vient. Généralement quand vous avez fini une zone, il y a peu d’utilité d’y retourner puisque les secrets sont assez simples à trouver et les améliorations laissées derrières sont peu nombreuses.Néanmoins, l’action quant à elle est assez vivifiante. Le niveau de difficulté est bien équilibré. Il y a du challenge et il faut s’y reprendre à plusieurs fois sur quasiment tous les boss. La progression offre un panel de capacités très versatile et permet de varier son style de jeu malgré l’arme unique de l’aventure, la fameuse feuille d’érable sacrée.
On équipe et on change de pouvoirs à volonté. Ils s'appellent cela des sigils. Ils améliorent et/ou modifient nos compétences de défenses, d’attaques ou de soin. Il y a en un qui améliore l’attaque finale du combo, un autre qui double l’argent gagné et encore un augmente l’attaque quand les points de vie sont faibles. Il y en a vraiment de toutes sortes. Au début on en équipe que deux puis trois, quatre, etc.
En parallèle, on trouve des familiers, qui eux aussi ont différents rôles, entre les soigneurs, les attaquants, etc. Par contre, on regrette le rôle de la magie qui est cantonnée aux soins. La magie c’est juste pour se soigner et rien d’autre.Ce qui permet de faire fonctionner l’ensemble, c’est surtout la réalisation. On l’a dit plus haut, mais le jeu est beau graphiquement. Les effets visuels en mettent plein les yeux et l’environnement aussi. Il n’y a aucun ralentissement, l’animation est fluide. Ce qui permet des phases d’actions bien rythmées malgré le manque de variation.
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