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Xenoblade Chronicles X: Definitive Edition A paraître sur Switch le 20/03/2025
Test de Xenoblade Chronicles X: Definitive Edition (Switch)

Test de Xenoblade Chronicles X Definitive Edition : l’épopée majestueuse débarque sur Switch

Alors que la Terre vient d’être détruite, les derniers survivants de l’humanité vont devoir apprendre à vivre sur une nouvelle planète inconnue où règnent beauté et dangers.

Test
Xenoblade Chronicles est sorti en 2015 sur Wii U, une exclusivité Nintendo développée par l’équipe de MonolithSoft, studio à l’origine de la série à succès du même nom. Une aventure en 3D de type JRPG et en monde ouvert, traduit en français. Très apprécié il y a dix ans arrière par la communauté de joueurs, et afin de pouvoir compléter la collection sur Switch, Nintendo décide de ressortir l’un de ses plus grands jeux vidéo sur notre console hybride dans cette édition définitive. Que l’on se rassure, il n’est pas nécessaire d’avoir joué aux autres opus pour comprendre l’histoire de Xenoblade Chronicles X Definitive Edition. Le jeu sort le 20 mars prochain sur Switch pour notre plus grand plaisir. Alors préparez-vous ! Prenez le contrôle de votre avatar et partez à la découverte de ce nouveau monde inconnu et fabuleux !

La survie des derniers êtres terrestres dans un monde inconnu

Pour tout ceux qui ne connaîtraient pas la version Wii U de 2015, rappelons l’intrigue. Dans un futur pas si lointain que ça, la Terre explose, anéantie par une race extraterrestre lors d’une terrible bataille. Quelques survivants de l’espèce humaine parviennent à fuir dans une arche interstellaire nommée La Grande Blanche et finissent par échouer sur une planète inconnue qu’ils baptisent Mira. C’est dans cet endroit étrange et apparemment vierge de toute civilisation, que notre avatar s’extirpe d’une capsule de survie avec l’aide d’une jeune femme, appelée Elma.
La Grande Blanche devenue une ville refuge et renommée New L.A., l’objectif des derniers humains est désormais de coloniser Mira et parvenir à vivre en harmonie avec ses habitants tout en faisant face aux nombreux dangers qui les menacent : l’hostilité légitime des créatures indigènes qui peuplent la planète et les ennemis qui ont détruit leur terre natale et les auraient poursuivis.

Entre la version de 2015 et celle de cette année, il n’y a pas de changement majeur scénaristique dans le jeu mis à part l’ajout important d’un nouveau chapitre que nous vous laisserons découvrir.

Comme sur la Wii U, l’introduction de Xenoblade Chronicles X Definitive Edition est plutôt longue. Entre les cinématiques, la création de notre avatar et les nombreux didacticiels nécessaires à l’appréhension des mécaniques du jeu (surtout si l’on n’est pas un habitué de la série des Xenoblade), nous ne sommes pas tout de suite libres de nos mouvements.

Bonne nouvelle cependant pour ceux qui ne connaissent pas la saga, il n’est pas nécessaire d’avoir joué aux autres opus pour apprécier ce dernier et comprendre l’histoire. Xenoblade Chronicles X Definitive Edition peut parfaitement être joué indépendamment des autres.
Une fois que nous nous sommes un peu familiarisés avec les mécaniques, et avancé dans l’histoire principale, notre avatar se retrouve engagé dans une organisation privée de protection de l’humanité appelée BLADE, Bataillon Libre pour l’Approvisionnement, la Défense et l’Exploration.

Via cette nouvelle intégration, nous choisissons une faction parmi les nombreuses qui composent le BLADE. Nous avons par exemple les Pathfinders qui s’occupent de poser des sondes sur Mira afin d’en apprendre davantage sur cette planète et d’en extraire du miranium, la nouvelle richesse de l’humanité. Ou encore les Interceptors dont la mission consiste à protéger New L.A des attaques indigènes.
Les contrôles de la manettes (non modifiables) pour diriger notre héros, sont plutôt simples à prendre en main sur Switch, même si la touche saut aurait pu être mise à un endroit plus confortable que ZR car on est amené à l’utiliser souvent. Mis à part ça, les commandes sont intuitives comme par exemple X pour changer d’armes (à distance ou corps à corps), A pour les actions, B pour annuler, L et R pour viser etc.

Visuellement, il y a eu des changements entre la version Wii U et la version Switch du jeu. Les images sont plus nettes, plus lisses et claires. On aurait cependant bien aimé que des changements soient également apportés aux protagonistes. Ces derniers manquaient un peu d’âmes et n’étaient pas tellement attachants en 2015. Ils ne le sont pas plus aujourd’hui, ce qui est fort dommage.

En revanche, les développeurs ont rajouté la possibilité d’avoir un doublage japonais dans la version Switch, ce qui n’était pas le cas sur Wii U. Cela donne plus de peps aux personnages et nous procure la sensation de vivre une histoire comme dans les séries animées japonaises.

Une exploration gigantesque à ne plus savoir où donner de la tête

Ce qui fait la grandeur de Xenoblade Chronicles X Definitive Edition, c’est la richesse de son monde ouvert. Et notre avatar n’est pas tout seul à explorer. Une fois lâchés dans la nature, nous sommes accompagnés jusqu’à trois protagonistes parmi ceux que l’on rencontre sur notre route. Nous pouvons les interchanger à notre guise et contrôler le compagnon que l’on veut. Cependant, il n’est pas possible d’enlever notre avatar du groupe, ce qui paraît logique.

La carte est immense à explorer, que ce soit sur terre ou dans les hauteurs. On s’en rend bien compte lorsqu’on l’affiche en grand via la touche Y. Les paysages de Mira sont magnifiques et très colorés. Sa faune et sa flore le sont tout autant. Les changements visuels apportés sur ce remaster sont encore plus visibles au niveau des paysages . On voit bien que les décors sont plus nets et que les couleurs ont plus d’éclat. C’est encore plus flagrant quand on y joue sur un écran de télévision.
En déambulant dans ses différentes contrées, tout nous paraît gigantesque surtout lorsque nous croisons certains indigènes qui nous font nous sentir vraiment insignifiant.

Chaque lieu à visiter est un enchantement. Et chaque découverte octroie de l’expérience à notre avatar et à ses compagnons d’armes. On a envie de tout voir et découvrir toutes les merveilles et trésors que cachent Mira. l’exploration récompense le joueur et c’est très grisant.
Pour éviter de tout faire à pieds, la découverte de certains lieux importants nous donne la possibilité d’effectuer des voyages rapides, ce qui est pratique lorsqu’on doit faire de nombreux allers-retours. Et on va être amené à en faire très souvent avec le nombre incalculable de quêtes que nous propose le jeu. C’est aussi ce qui lui donne une durée de vie hallucinante. Sur la Wii U, l’histoire faisait à elle seuls une bonne soixantaine d’heure. Le rajout d’un chapitre supplémentaire dans l’édition définitive sur Switch n’a fait qu’augmenter cette durée de vie.

Mais il n’y a pas que la quête principale. Dès l’instant où l’on fait partie d’une division, nous avons accès à un nombre ahurissant de quêtes secondaire qui va nous faire crapahuter d’un bout à l’autre de la carte. Et il n’y a pas que ça : des missions d’entente qui sont conçues pour être réalisées avec des compagnons d’armes en particulier, ainsi que des missions d’escouades qui sont des quêtes faisables avec d’autres joueurs en ligne. Cependant, nous n’avons pas pu tester ces dernières.

Il y a tellement de chose à faire qu’on ne sait plus où donner de la tête, ce qui pourrait aussi avoir un côté agaçant. Cependant, pour avancer dans l’intrigue, la réalisation des quêtes secondaires ou missions d’entente est généralement un passage obligé. En effet certains chapitres ne se débloquent que si l’on a effectué au préalable des tâches particulières ou si l’on a atteint un certain niveau de puissance. Et pour cette dernière condition, deux solutions : faire un maximum de quêtes annexes ou combattre des créatures indigènes en boucle, ce qui nous fait gagner expérience, équipement pour nos personnages et miranium. Ce dernier nous est très utile pour toute sorte d’achat ou amélioration d’objets et équipement.

Enfin, Il est possible de piloter des robots géants fabriqués par les agents du BLADE, appelés Skells, ce qui nous ouvre de nouveaux horizons comme la découverte d’endroits initialement inaccessibles par exemple. Ils sont entièrement customisables et peuvent se transformer en véhicules tout-terrain. Cependant, avant de pouvoir le faire, il va falloir s’armer de patience car il faut bien des dizaines d’heures de jeu avant de pouvoir prendre le contrôle de ces merveilles technologiques.

Un système de combat développé et dynamique

Explorer Mira est, certes, grisant et ses créatures sont toutes étranges et magnifiques. On peut passer à côté de certaines et les admirer tant qu’on veut sans qu’elles ne montrent de signe d’agressivité. Cependant elles ne sont pas toutes pacifiques. Certaines attaquent dès qu’elles nous voient et même nous entendent. Et si nous ne réagissons pas les premiers, elles chargent ce qui nous étourdit pendant quelques secondes. Si l’on veut être plus réactifs, il suffit de viser l’ennemi et d’enclencher la bataille.
Propre aux jeux Xenoblade, le système de combat très riche peut quand même demander un petit temps d’adaptation pour les non habitués. Ici, tout repose sur les Arts. Quoi qu’est-ce ? Ni plus ni moins que les compétences de nos personnages. Cela peut être des enchaînements d’attaques, des boucliers, des soins etc.
Pour commencer, nous nous battons uniquement avec le héros que nous contrôlons. Le reste des compagnons attaquent librement mais peuvent aussi suivre les différentes tactiques qu’on leur impose durant la bataille comme par exemple rester grouper, tout donner etc.

Ce qui peut être déroutant au début, c’est que les attaques sont automatiques. Il n’y a pas de touche spécifique pour frapper avec des coups simples et répétés. Le personnage fait ça seul. En même temps, cela nous laisse une totale liberté d’action dans la gestion des Arts et des esquives.
Nous obtenons certains Arts en fonction de la classe que l’on choisit pour notre avatar et du rang que l’on gagne au fur et à mesure des montées de niveau. Chaque classe correspond à un type de combat particulier (tank, dégâts à distance ou au corps à corps, support), mais également à un type d’équipement et d’armes. On ne peut naturellement pas tout avoir ni tout porter, ce qui est très bien pensé.

Avec les gains d’expérience, les Arts peuvent même être améliorés pour être encore plus dévastateurs ou bénéfiques.

Si d’aventure, on veut s’essayer à un nouveau style, qu’à cela ne tienne ! On peut changer de classe quand on veut sans condition. On obtient alors de nouveau Arts mais on ne peut plus utiliser les précédents. Il en va de même pour les armes et armures. Si ça ne nous plaît finalement pas, on revient au choix précédent. A partir de là, on peut très bien décider de tout tester pour trouver le style qu’on maîtrise.

Sur tous les Arts disponibles, nous ne pouvons en utiliser que huit différents. D’où l’intérêt de bien réfléchir à sa stratégie de combat pour choisir ceux qui conviennent le mieux. Mais pour être utilisé, il y a une condition importante : avoir un nombre de points de tensions (PT) suffisants pour les enclencher. Et cela peut vite devenir problématique si on ne gère pas correctement notre tactique. En effet, les PT se régénèrent automatiquement. Il y a donc un certain délai avant de pouvoir réenclencher un Art.

Fort heureusement, les développeurs y ont pensé ! Si on se trouve dans une situation difficile et qu’on a besoin d’utiliser des Arts momentanément indisponibles, on le peut via la touche Y. Attention par contre : l’utilisation est très limitée. Là encore, ça nous oblige à bien réfléchir à notre tactique d’attaque.

Si notre avatar tombe KO, deux possibilités : on attend que le reste de l’équipe arrive à bout de l’ennemi en 30 secondes ou on recommence depuis le dernier point de sauvegarde. Cette dernière option est souvent la plus judicieuse car il est rare que nos compagnons d’armes puissent finir la créature dans un laps de temps aussi court. En revanche, si c’est l’un d’eux qui tombe à terre, on peut le ranimer à condition d’avoir suffisamment de points de tension pour cela.
Ça fait déjà pas beaucoup à retenir et à gérer et ça commence même à devenir un petit casse-tête. Il est également nécessaire de maîtriser ses déplacements et de jongler entre les attaques à distance et au corps à corps au bon moment en fonction de la posture dans laquelle se trouve l'ennemi. Il faut être vigilent à tout instant. Cela donne aux batailles un côté épique et dynamique mais ça peut aussi vite devenir un dilemme.
Tous les indigènes ne sont pas forcément à notre niveau. Nous pouvons croiser de véritables monstres qui déambulent en pleine nature largement plus forts que nous. Mieux vaut dans ce cas se faire tout petit et éviter de se pavaner sous leur nez.

C’est encore pire s’ils sont physiquement gigantesques. Les attaques, mouvements et esquives n’en sont que plus difficiles si on est au sol. C’est aussi pour cela que nous avons les Skells. Grâce à ces armures mobiles, les combats contre des titans ne paraissent plus insurmontables et cela nous permet de faire jeu égal avec les créatures les plus imposantes de Mira. Par exemple, avec le bon timing, on peut immobiliser les ennemis massifs lorsqu'ils vacillent pour permettent à nos alliés de les attaquer.

Les Skells peuvent nous donner l’avantage au combat car ils ont aussi des capacités spéciales. Mais attention : ils peuvent aussi être vulnérables, perdre des pièces d’équipement, voir certaines de ses capacités neutralisées et même risquer d’être détruits. Le réparer, voire en acheter un nouveau peut nous coûter très très cher. Les Skells sont vraiment très utiles pour ce qui est de combattre des indigène d’une taille extraordinaire mais il faut quand même faire attention.
18/20
Mis à part des changements visuels qui rendent le jeu plus beau, l’ajout des doublages japonais et d’un nouveau chapitre exclusif, il n’y pas de changement réellement majeur dans l’ensemble de cette version remastérisé par rapport à celle sur Wii U de 2015. Il n’y a cependant pas grand-chose à redire sur cette aventure exceptionnelle qui avait déjà connu un grand succès à l’époque. Même si on possède déjà le jeu sur Wii U, découvrir ou redécouvrir Xenoblade Chronicles X Definitive Edition sur Switch ne peut être qu’une superbe expérience. L’immensité de Mira n’attend que nous !
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PNCAST février 2025
18 /20

L'avis de Puissance Nintendo

On a adoré jouer au jeu et explorer les contrées magnifiques de Mira en long et en large. La série des Xenoblade se complète en beauté avec l’arrivée de Xenoblade Chronicles X Definitive Edition sur notre console hybride.

Jouabilité
Les tutoriels sont longs mêmes si nécessaires pour appréhender tout le jeu et il faut un petit temps d’adaptation pour se familiariser avec le système de combat. Mais à part ça, Xenobalde Chronicles est très fluide, sans bug et il est vraiment grisant d’explorer Mira dans toute son étendue et de vivre une histoire vraiment très prenante.
Durée de vie
Même au bout de 100h, il reste encore tellement de choses à faire sur Mira. Arriver au bout du scénario principal est déjà vraiment très long. On n’est pas prêt de lâcher le jeu tout de suite.
Graphismes
Sans être totalement remaniés, les graphismes ont été améliorés, on voit bien la différence au niveau des textures et de la clarté des couleurs entre la version Wii U et la version Switch. Xenobalde Chronicles X est très colorés avec de magnifiques et gigantesques paysages dans un style manga fort appréciable. Dommage que les divers personnages semblent manquer un peu d’âme comme c’était déjà le cas en 2015.
Son
La musique est très présente durant toute la partie mais est loin d’être gênante. Elle est variée et très entraînante, notamment lors des combats quand on entend une voix chanter comme dans les mangas. La cerise sur le gâteau est de pouvoir choisir entre les doublages anglais ou japonais. 
Intérêt
On pourrait penser que Xenoblade Chronicles X Definitive Edition n’a d’intérêt que pour ceux qui n’ont pas la version Wii U entre les mains car le jeu de 2015 était déjà beau. Cependant, il est vraiment plaisant de pouvoir y jouer partout où on veut grâce au mode hybride de la Switch. De plus, il serait dommage de passer à côté du nouveau chapitre rajouté pour l’occasion. Son prix de lancement à 59,99€ sur le shop de Nintendo est justifié par rapport au contenu immense qu’il propose. Le jeu a enfin la visibilité qu’il mérite, puisque sa grande sœur, la Wii U, n’a pas eu un immense succès commercial. Beaucoup de personne ont dû passer à côté de cet excellent titre à l’époque.

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