La 3DS s'expose au Louvre

La nuit des morts-vivants

Un autre titre disponible était Resident Evil : Mercenaries. Tiré de l'univers de RE 4 et RE 5, et reprenant le concept des « mini-jeux » de ces titres. Le titre entier sera basé sur un concept simple : éclater le plus de zombies dans un temps limité. Rien de bien difficile à comprendre donc. Le plus dur reste la pratique, puisque les hordes de macchabées à détruire en 2 minutes ne laissent aucun répit, pas même pour aller chercher un peu de temps supplémentaire qui se cache ça-et-là.


Et pourtant, tout a été fait pour que le joueur ne soit pas perdu avec des détails techniques qui pouvaient rendre la tâche plus difficile sur console de salon. Ici, tout se joue avec les gâchettes et l'écran tactile. Avec quatre personnages jouables – Chris et Claire Redfield, Hunk et Krauser –, il faudra donc détruire les zombies avec pistolets, arc, fusil à pompe ou encore fusil à lunette. Le moins que l'on puisse dire est que le titre est jouissif pour peu que l'on soit dans l'ambiance.

Concernant ici l'effet 3D, il n'apporte, disons-le franchement, rien au jeu. Rien de plus, rien de moins, voilà ce qui résume l'idée. Bien qu'il soit amusant de voir les têtes éclater en 3D, la profondeur n'a pas vraiment d'importance pour éclater les ennemis, et ne rajoute pas grand chose au fun. Au moins, le titre se suffit à lui-même pour que l'on se prenne facilement au jeu.

A capturer mort ou vivant

Un autre jeu présenté était Dead or Alive Dimensions. Ici, rien de bien surprenant, puisque le titre reste fidèle à l'esprit de la série. Il s'agit simplement de retrouver Ayane et les autres pour des combats plus ou moins épiques, notamment dans un monde Aventure duquel nous n'avons pu voir qu'une scène dans laquelle deux personnages s'affrontent sur un pont en bois, avant d'être interrompus par l'arrivée d'un hélicoptère.

Tout se joue ici comme un jeu de combat classique. Les diverses puissances de coups de pied et de poing sont présentes, ainsi que les projections habituelles. L'avantage de ce titre, surtout pour les néophytes, est de voir directement les combos de son personnage affichés sur l'écran inférieur, qui va même jusqu'à indiquer tous les combos possibles selon ceux déjà entamés. De quoi progresser rapidement dans un jeu accessible mais dont il est préférable de connaître tous les détails pour en profiter pleinement.


Pour ce qui est de la 3D, comme il était possible de s'y attendre, elle ne rajoute pas grand chose ici non plus. Après tout, un jeu de combat n'est pas réellement le terrain de prédilection de cette nouvelle technologie, puisque seule la distance avec le décor est mise en relief. De quoi donner du plaisir aux yeux pour peu que le terrain en vaille le coup, mais rien de transcendant.

La rue en plein combats

Street Fighter IV était aussi de la partie. Et quel bonheur que de retrouver Ryu, ses potes et ses ennemis pour faire quelques séquences d'arts martiaux ! Le titre est fidèle à lui-même et à ce que l'on connait déjà de l'épisode IV de la série. Un peu trop même, pour que le jeu en soit vraiment intéressant d'ailleurs.


Rien n'a vraiment changé, si ce ne sont les graphismes. Ainsi, les personnages, les attaques ou les arènes sont les mêmes que dans les versions consoles de salon. Une aubaine pour tous ceux qui n'auraient pas pu se procurer le titre d'une autre manière, puisque tout ce qu'il faut pour que Street Fighter soit aussi plaisant, est au rendez-vous.

Même la 3D s'est invitée, ce qui est logique pour la console, direz-vous. Mais comme pour Dead or Alive, la 3D n'apporte vraiment rien de plus, à part montrer les reliefs avec les décors. Cela permet au moins de garder un avantage sur les versions HD que tout bon téléviseur permet d'avoir, avec un visuel autrement attractif.