Test de Paper Ghost Stories: Third Eye Open : visual horror
Grandir en voyant et en côtoyant des esprits et autres fantômes, ce n’est pas toujours facile…
Voir les esprits…
La jeune Ting peut voir les esprits. Le jeu va suivre cinq années de son enfance, pendant lesquelles la jeune fille va devoir essayer de trouver sa place, tout en appréhendant son pouvoir, accompagnée de Xiu, jeune fantôme. Au-delà de l’aspect fantastique à tendance angoissante de ce titre, le propos est beaucoup plus universel : trouver sa place quand on est différent, quand on ne comprend pas le monde qui nous entoure. Cela se manifeste par la présence des fantômes, par le côté fantastique et l’incompréhension de Ting face à cette collision entre deux mondes, celui des vivants et celui des morts.
A travers cet univers, mais aussi les thèmes abordés, Paper Ghost Stories: Third Eye Open nous propose une exploration aussi bien du folklore malaisien que des thèmes de l’absence, du lien avec le surnaturel et de la construction de son identité à travers l’enfance et l’adolescence. Le style graphique, proche du visual novel, fait lui aussi appel à une certaine culture : celle du théâtre de papier, des représentations peintes et dessinées, jouant sur les personnages fixes, leurs expressions et la mise en scène.
... mais aussi les comprendre
Le jeu est complexe. Non pas par son gameplay, mais par sa langue. Ne bénéficiant pas d’une traduction française, le titre est intégralement en anglais et certains passages nécessitent de bien connaître la langue pour saisir les subtilités et sous-entendus qui construisent l’intrigue. D’autant que c’est principalement à travers les mots que va se distiller l’horreur et l’atmosphère inquiétante des lieux et situations. Vos choix, à travers certains dialogues, vont aussi déterminer certaines de vos actions, ou du moins la perception des personnages.
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