Interview Maxime Robinet
Le fond de l'affaire : secrets de fabrication
HDLB a eu le plaisir de discuter avec l'animateur du Fond de l'affaire, une émission originale dans le milieu du jeu vidéo au sujet de laquelle nous sommes heureux d'apprendre quelques secrets de fabrication.
Interview
Les jeux vidéo, tout le monde connaît. Mais les gamers sont-ils au courant de tous les petits mystères que recèle leur série favorite ou la manière dont elle est devenue ce qu'elle est aujourd'hui ? La réponse à cette question se trouve dans Le Fond de l'Affaire, la chronique Internet animée par Maxime Robinet, alias George, qui déballe, détaille, dissèque, explore et expose les petits secrets de fabrication et l'histoire des franchises qui font le bonheur des joueurs du 21e siècle. Et c'est pour mieux connaître les secrets de cette émission que PN lui a proposé une petite discussion entre gens de bonne compagnie. Et les scoops vont pleuvoir !
C'est peu avant un tournage que PN a pu rencontrer via Skype le créateur du Fond de l'Affaire qui a pris le temps de révéler les origines de son émission et ses secrets de fabrication. Ambiance détendue et ton cordial, l'interview peut commencer sans autre sur la naissance de la chronique. Cette interview a été enregistrée quelques semaines avant l’annonce d’une nouvelle formule que nous vous invitons à découvrir sur YouTube ce lundi 17 février 2014 !
Mais la mise sur pied d'une telle chronique représente une grosse dose de travail, un travail que Maxime réalise pour la plus grande partie lui-même. « En fait, je réalise Le Fond de l'Affaire seul et il y a trois personnes qui m'aident pour retaper le texte et la partie scénarisée. Puis il y a aussi un autre groupe de personnes qui va m'apporter son aide et donner son avis sur l'émission en cours de réalisation. Il faut dire que j'aime bien m'entourer.
Et il faut reconnaître que ce choix d'être bien entouré se voit à l'écran car Georges, son personnage à l'écran, forme un duo détonant avec B9T5, un petit robot qui vient lui donner la réplique. Une réplique toujours adaptée puisque Maxime joue également le rôle de son acolyte. « Je voulais avoir quelque chose qui casse un peu le rythme pour ne pas faire sortir à George une phrase trop longue. C'est pour cela qu'il fallait deux personnes. Les interventions de B9T5 permettent de faire une pause. » Et au sujet de l'inspiration à l'origine du nom de l'acolyte de George ? « En fait, pour comprendre l'origine du nom de B9T5, il faut remplacer les chiffres de son nom par leurs équivalents issus des lettres de l'alphabet. J'avais parié, lors de la signature du contrat avec JeuxVideo.com (qui diffuse l'émission, NDLR), que j'arriverai à glisser le mot « Bite » dans le contrat signé. Et tout est parti de là. »
Une petite blague qui ne fait pas oublier la quantité de travail qu'implique la réalisation de l'émission. « En gros, il faut compter entre 40 et 70 heures par semaine pour l'émission. Je compte également dans cette durée le temps consacré à la recherche d'informations pour les sujets qui peut aller de 10 heures à deux jours, comme cela a été le cas avec Super Meat Boy et ses informations à aller chercher dans les diverses interviews des développeurs. Tout ce travail représente des heures de recherches que j'effectue pour trouver les informations.
Et en ce qui concerne le choix des sujets ? « Nous avons une liste de jeux à laquelle nous ajoutons les requêtes des joueurs si elles ne s'y trouvent pas déjà. On essaye d'éviter de faire deux émissions de suite sur le même type de jeu. Le choix de la franchise traitée se fait quelques mois à l’avance à l'exception de l'émission consacrée à Diablo. Dans ce cas, JeuxVideo.com nous avait demandé de sortir une émission sur le sujet à l'occasion de sa soirée Diablo. Mais nous gardons notre liberté de parole. Il n'y a pas de censure. JeuxVideo.com est très sympa avec nous. »
Les spectateurs du Fond de l’affaire ont bien cru voir au printemps la dernière émission qui s'est révélée être un poisson d’avril. Ils peuvent être rassurés. Maxime Robinet continue à avoir des projets avec Le Fond de l'Affaire. « Notre projet, c'est de continuer. La première saison se terminera en mars et il y aura peut-être une saison deux et une seconde chronique qui sera 100 % fiction. Nous avons aussi prévu de réaliser une émission Le Fond de l'Affaire sur Le Fond de l'Affaire pour la fin de l'année. Il y a aussi une émission, à suivre sur Twitch.tv, qui a commencé le 21 septembre et qui s'intitule les Globigames, c'est une émission consacrée aux jeux PC, y compris les indépendants».
Tout sur le fond de l'affaire !
« En fait, cette chronique me permet de présenter les secrets et le devenir d'une série de jeux vidéo connus, explique Maxime Robinet. J'en ai eu l'idée en remarquant qu'il n'y avait pas de chronique équivalente dans le milieu vidéoludique. Il n'y avait pas d’émission qui traitait du sujet à l'époque. Pour le format et le style de la chronique, je me suis inspiré d'une émission qui s'intitulait Merci Qui ? et qui faisait le même type de chronique pour le cinéma. »Mais la mise sur pied d'une telle chronique représente une grosse dose de travail, un travail que Maxime réalise pour la plus grande partie lui-même. « En fait, je réalise Le Fond de l'Affaire seul et il y a trois personnes qui m'aident pour retaper le texte et la partie scénarisée. Puis il y a aussi un autre groupe de personnes qui va m'apporter son aide et donner son avis sur l'émission en cours de réalisation. Il faut dire que j'aime bien m'entourer.
Et il faut reconnaître que ce choix d'être bien entouré se voit à l'écran car Georges, son personnage à l'écran, forme un duo détonant avec B9T5, un petit robot qui vient lui donner la réplique. Une réplique toujours adaptée puisque Maxime joue également le rôle de son acolyte. « Je voulais avoir quelque chose qui casse un peu le rythme pour ne pas faire sortir à George une phrase trop longue. C'est pour cela qu'il fallait deux personnes. Les interventions de B9T5 permettent de faire une pause. » Et au sujet de l'inspiration à l'origine du nom de l'acolyte de George ? « En fait, pour comprendre l'origine du nom de B9T5, il faut remplacer les chiffres de son nom par leurs équivalents issus des lettres de l'alphabet. J'avais parié, lors de la signature du contrat avec JeuxVideo.com (qui diffuse l'émission, NDLR), que j'arriverai à glisser le mot « Bite » dans le contrat signé. Et tout est parti de là. »
Une petite blague qui ne fait pas oublier la quantité de travail qu'implique la réalisation de l'émission. « En gros, il faut compter entre 40 et 70 heures par semaine pour l'émission. Je compte également dans cette durée le temps consacré à la recherche d'informations pour les sujets qui peut aller de 10 heures à deux jours, comme cela a été le cas avec Super Meat Boy et ses informations à aller chercher dans les diverses interviews des développeurs. Tout ce travail représente des heures de recherches que j'effectue pour trouver les informations.
Un long travail préparatoire
Les éditeurs ne communiquent pas sur ce type de sujets. Dans la plupart des cas, les secrets et anecdotes proviennent d'interviews qui n'ont rien à voir avec le sujet sur lequel j'enquête. Dans ce type de cas, il arrive parfois que les développeurs se lâchent et donnent quelques informations en dehors du sujet de l'interview sur le jeu qui m'intéresse et qui ne seraient pas sorties officiellement. Je prends aussi Wikipedia comme point de départ pour rechercher des informations en me servant des articles cités dans le bas de la page et en les consultant en détail. Un viewer peut aussi m'envoyer un dossier tout prêt, ce qui fait gagner du temps. Mais de toute manière, je vérifie toutes les informations qui sont diffusées. »Et en ce qui concerne le choix des sujets ? « Nous avons une liste de jeux à laquelle nous ajoutons les requêtes des joueurs si elles ne s'y trouvent pas déjà. On essaye d'éviter de faire deux émissions de suite sur le même type de jeu. Le choix de la franchise traitée se fait quelques mois à l’avance à l'exception de l'émission consacrée à Diablo. Dans ce cas, JeuxVideo.com nous avait demandé de sortir une émission sur le sujet à l'occasion de sa soirée Diablo. Mais nous gardons notre liberté de parole. Il n'y a pas de censure. JeuxVideo.com est très sympa avec nous. »
Les spectateurs du Fond de l’affaire ont bien cru voir au printemps la dernière émission qui s'est révélée être un poisson d’avril. Ils peuvent être rassurés. Maxime Robinet continue à avoir des projets avec Le Fond de l'Affaire. « Notre projet, c'est de continuer. La première saison se terminera en mars et il y aura peut-être une saison deux et une seconde chronique qui sera 100 % fiction. Nous avons aussi prévu de réaliser une émission Le Fond de l'Affaire sur Le Fond de l'Affaire pour la fin de l'année. Il y a aussi une émission, à suivre sur Twitch.tv, qui a commencé le 21 septembre et qui s'intitule les Globigames, c'est une émission consacrée aux jeux PC, y compris les indépendants».
Au moment de quitter Maxime, fan de Zelda faut-il le préciser, on ne peut que lui souhaiter de sortir encore plein de nouvelles émissions. Un avis partagé par un certain nombre d'Internautes qui ont participé à sa demande d'aide pour le financement du micro de l'émission. Nous le remercions chaleureusement du temps qu'il a bien voulu nous consacrer et souhaitons à toute l'équipe du Fond de l'affaire bonne chance avec la nouvelle formule attendue pour lundi !
Cet article vous a intéressé ? Vous souhaitez réagir, engager une discussion ? Ecrivez simplement un commentaire.
Comment peux-tu dire ça si justement tu ne l'as pas lu ?
Sinon je trouve qu'il fait globalement du bon travail pour dénicher les anecdotes.