Le ralentissement économique dont les journaux télévisés ne cessent de nous rappeler l'existence est aussi bel et bien présent dans le jeu vidéo : si le marché à crû de 10% dans les 6 premiers mois de 2002, il a ensuite ralenti assez pour inquiéter les prévisonnistes de tous bords.
Selon le Président de Jaleco Entertainment, les gens ont modifié leur comportement, et ne se contentent plus du joli dessin sur la boîte pour acheter un jeu. Désormais, ils font attention. Résultat : 90% des ventes se font sur 10% des jeux.
C'est d'autant plus vrai sur GameCube, où un jeu passe ou se plante terriblement. Cela explique le choix de bon nombre d'éditeurs de revenir sur leur soutien à la console : tout le monde n'est pas capable de sortir un Metroid Prime ou un Zelda pour être sûr de faire partie des 10% en question.
Les autres consoles connaissent de toute façon un mouvement comparable, ce qui devrait favoriser la création de jeux de qualité. On le dit souvent : sans jeux de folie, le jeu vidéo est mort !
Mais si on en croit DFC Intelligence, qui vient de publier une nouvelle étude intitulée "The Online Game Market 2003", on devrait encore jouer en 2008. Et beaucoup, surtout en ligne : on devrait dépenser 8 milliards de dollars pour jouer sur le réseau d'ici 5 ans, contre 875 millions en 2002.
Cela correspond à une hausse de 900%, alors que les gens devraient augmenter leur temps passé à jouer en ligne de 450% seulement. Niveau population jouant online, DFC estime que 198 millions de personnes s'y adonneront avec bonheur, mais qu'on ne se fasse pas d'illusion : la majorité se retrouvera sur une poignée de titres, comme quoi la tendance actuelle risque bien, dumoins selon DFC, se confirmer d'ici 2008 !
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