Test de Treasure Hunter Simulator : un trésor dans votre console ?
Vous vous sentez l’âme d’un chasseur de trésors ? Prenez donc une pelle et creusez des lieux magnifiques pour déterrer de nombreux artefacts !

Indy n’a qu’à bien se tenir
Aujourd'hui, il existe de nombreux “simulator”. Devenu un genre à part entière au fil des années, ces jeux où vous devez effectuer différents métiers prend de l’ampleur. Il est loin le temps où vous ne pouviez que passer le karcher sur de grands bâtiments.Vous pouvez récupérer de la ferraille dans des cimetières de bateaux, être le gérant de votre boutique (de cartes TCG, de jouets, de nourriture), mais aussi décorateur de maisons, et ainsi de suite. L’offre est de plus en plus large, tous les métiers y passent, rendant presque ludique le fait de changer une ampoule.
Treasure Hunter Simulator ne fait pas exception à la règle. S’inscrivant dans la droite lignée de ces simulateurs de métiers, vous y incarnez une personne qui a fait de la recherche de trésors son pain quotidien. Attention, vous n’êtes absolument pas archéologue, mais bel et bien chasseur de trésors, armé de votre détecteur de métaux, de votre pelle et d’un spray pour nettoyer ce que vous trouvez. Et si chaque objet dispose d’une petite description historique, ces éléments sont à prendre avec des pincettes, vous n’êtes pas ici pour être historien.
Creusez plus profond ? Ou juste creusez…
L’interface de jeu est assez semblable à de très nombreux simulators. Votre domicile fait office de QG, avec un ordinateur sur lequel vous allez pouvoir recevoir les mails qui vont vous mandater pour effectuer telle ou telle tâche. Vous avez ainsi accès à une carte, regroupant les lieux accessibles et le coût de déplacement, une boutique sommaire pour upgrader votre matériel et bien entendu votre boite mail.Vous avez la possibilité d’accepter autant de missions que vous le souhaitez. Certaines sont d’ailleurs faisables dans le même lieu, vous permettant de mutualiser vos déplacements et d’allonger la durée de vos missions. Une fois sur place, vous allez marcher, beaucoup. Le jeu vous annonce la couleur directement dans le tutoriel : Treasure Hunter Simulator peut aussi être considéré comme un simulateur de randonnée, d’une certaine façon…
Le principe est donc assez simple et le gameplay aurait pu l’être tout autant. Cependant, et comme souvent, le portage sur Switch d’un titre pensé pour être joué à la souris pose de nombreux soucis, notamment dans la sensibilité du joystick ou dans le rendu graphique.
Pelle en main, ou presque
Le tutoriel vous met d’emblé dans l’ambiance : paysage pixelisé et aux textures parfois sommaires, petits lags graphiques quand vous bougez trop vite la caméra et sensibilité des contrôles à revoir. Le principe du jeu réside dans la recherche d’objets métalliques dans le sol, vous avez plusieurs indications à l’écran. Une petite loupe apparaît en bas à droite quand vous pouvez sortir votre détecteur (avec la gâchette).Une fois en main, vous allez utiliser les deux joysticks pour vous déplacer et orienter l’engin. Seulement voilà : d’une part vous vous déplacez plus lentement et d’autre part, le détecteur de métaux, lui, manque cruellement de précision. Et quand on sait qu’il faudra attendre qu’il change de couleur et que ce changement peut s’effectuer sur une très petite zone de recherche, on vous souhaite bon courage pour en effet trouver vos objets.
Une fois trouvé (et grâce à l’aide de l'icône loupe qui se remplit de plus en plus à mesure que vous approchez du but), il suffit d’appuyer deux ou trois fois sur l’autre gâchette pour creuser. L’animation est automatique, sommaire, votre pelle clip dans le sol trois fois sur quatre, mais vous avez déterré quelque chose ! La suite est basique : un coup de pshitt pour nettoyer l’objet, et on fait tourner l’objet sur lui-même pour l’identifier. Il est ensuite rangé automatiquement dans le sac avant que vous ne puissiez recommencer à chercher.
La recherche manque de maniabilité, clairement pensée pour être faite à la souris, le reste du gameplay est à l’avenant. Les collisions graphiques et autres bugs de textures rendent la progression par moment aléatoire. Vous disposez aussi d’une tablette avec la carte et un appareil photo, sans que vous puissiez savoir avant de rentrer si vous avez réussi à faire lesdites photos pourtant demandées dans certaines missions…
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