Le moteur de jeu gratuit PhyreEngine de Sony Interactive Entertainment compatible avec la Switch

Le PhyreEngine est un moteur de jeu gratuit de Sony Interactive Entertainment qui, s'il a bien été développé au départ pour les consoles Sony et en particulier la PS3, s'est peu à peu rendu compatible avec d'autres plateformes comme Microsoft Windows (pour OpenGL et DirectX 11 ), Google Android et Apple iOS. A ce jour, le PhyreEngine a été adopté par plusieurs studios de jeu et a été utilisé dans plus de 200 titres publiés dont Final Fantasy X / X-2 HD Remaster, OlliOlli 2, Gunslugs et Dragon Quest Builders.

PhyreEngine supporte OpenGL et Direct3D et fournit des «gabarits de jeu» entièrement fonctionnels comme code source, y compris le support pour Havok Complete XS , NVIDIA PhysX et Bullet pour la physique.

Switch「DQビルダーズ」体験版(北米用)から「知的財産の表記」画面。「ソニー・インタラクティブエンタテインメント」の名前が同社製エンジン「PhyreEngine」とともに(写真の最終行)。ネットで小耳に挟みましたがホントに載ってますね～。 #NintendoSwitch pic.twitter.com/KVBQRZhRew— まだい (@madai_s) 12 janvier 2018

L'arrivée de Gunslugs et de Dragon Quest Builders sur la Nintendo Switch est donc l'occasion de constater que ce moteur de jeu est désormais compatible avec la Nintendo Switch, ce qui devrait grandement faciliter le portage de certains jeux en provenance de studios japonais (on pense notamment à de nombreux titres PS Vita ou des titres qui étaient pour le moment exclusif aux consoles Sony depuis quelques années). De nombreux jeux Falcons ont utilisé ce moteur de jeux et ce n'est donc pas une totale surprise de voir débarquer Ys VIII actuellement.

C'est donc une très bonne nouvelle de découvrir qu'un nouveau moteur de jeu est désormais compatible avec la Nintendo Switch, ce qui élargit encore les possibilités de portage de jeux. Pour la petite histoire, le PhyreEngine a été développé à l'époque où les développeurs avaient du mal à dompter la PS3 et son environnement très différent. En travaillant à la fois sur OpenGL et sur Direct3D, ce moteur a permis aux développeurs de développer plus facilement pour la PS3 en utilisant des environnements PC avec lesquels ils étaient plus familiers, une simple recompilation ensuite permettait avec quelques ajustements de faire fonctionner le jeu très correctement sur la PS3. Sony avait parfaitement compris à l'époque que pour pouvoir faire survivre sa PS3, il fallait proposer des outils qui permettaient rapidement de développer sur plusieurs plateformes. En donnant un coup de pouce à la concurrence, Sony a placé la PS3 dans l'ensemble des développements de jeux de l'époque.

Source :Resetera