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Fin Septembre 2003 : les valeurs Bandaï et Nintendo s'agitent au Kabuto Cho, la bourse de Tokyo. A n'en pas douter, quelque chose se passe entre les deux géants du jeu. L'annonce est faite par un porte parole de BigN : Nintendo vient d'acheter 1,28 millions d'actions de Bandaï, ce qui représente 2,7% du capital de la société. Nintendo a désormais sa place au conseil d'administration de Bandaï.
Une goutte d'eau pourraient-on croire, pourtant il convient d'observer la répartition des actions de Bandaï. Le capital de la compagnie est très parcellé, et aucun actionnaire ne possède plus de 5% des actions !
Les rumeurs vont donc bon train dans la presse financière japonaise, en particulier dans la très sérieuse publication Sentaku : Nintendo souhaiterait s'approprier encore 3% des actions de la société, pour devenir ainsi l'actionnaire majoritaire. Si Nintendo ne contrôlerait alors pas Bandaï, il pourrait en tout cas influer de manière conséquente sur la politique de la firme.
Mais comment Nintendo pourrait s'approprier encore 3% des actions de Bandaï ? Apparemment, la famille fondateur de Bandaï qui possède encore une petite partie de la société, les Yamashina, serait prête à vendre une partie ou la totalité de ses parts. La transaction s'effectuerait via la banque UFJ, très favorable à cette opération, comme ce fut le cas fin Septembre.
D'ailleurs Bandaï ne semble pas vraiment vouloir de la main mise de Nintendo. Si Mattel, un des actionnaires de la société, venait à vendre ses parts, Bandaï les racheterait, afin d'être moins sujet à des OPA hostiles ! La compagnie redoute qu'un rapprochement avec Nintendo ne mette à mal la collaboration avec Sony, qui est essentielle pour les revenus de Bandaï grâce à la vente de ses jeux, Gundam par exemple, sur Playstation 2.
Il y a fort à parier que Nintendo ne souhaite pas en rester là avec Bandaï. Dans l'état actuelle des choses, la part de Nintendo n'a aucune utilité pour la firme. Par ailleurs, il serait intéressant de voir comme Nintendo, s'ils tentaient de s'approprier Bandaï, souhaiteraient se diversifier sur le marché du jouet, et renforcer sa position dans le jeu vidéo. A noter en effet que si Bandaï est un géant mondial du jouet éléctronique, la société représente également le cinquième éditeur japonais de jeux vidéo, devant Capcom.
Une goutte d'eau pourraient-on croire, pourtant il convient d'observer la répartition des actions de Bandaï. Le capital de la compagnie est très parcellé, et aucun actionnaire ne possède plus de 5% des actions !
Les rumeurs vont donc bon train dans la presse financière japonaise, en particulier dans la très sérieuse publication Sentaku : Nintendo souhaiterait s'approprier encore 3% des actions de la société, pour devenir ainsi l'actionnaire majoritaire. Si Nintendo ne contrôlerait alors pas Bandaï, il pourrait en tout cas influer de manière conséquente sur la politique de la firme.
Mais comment Nintendo pourrait s'approprier encore 3% des actions de Bandaï ? Apparemment, la famille fondateur de Bandaï qui possède encore une petite partie de la société, les Yamashina, serait prête à vendre une partie ou la totalité de ses parts. La transaction s'effectuerait via la banque UFJ, très favorable à cette opération, comme ce fut le cas fin Septembre.
D'ailleurs Bandaï ne semble pas vraiment vouloir de la main mise de Nintendo. Si Mattel, un des actionnaires de la société, venait à vendre ses parts, Bandaï les racheterait, afin d'être moins sujet à des OPA hostiles ! La compagnie redoute qu'un rapprochement avec Nintendo ne mette à mal la collaboration avec Sony, qui est essentielle pour les revenus de Bandaï grâce à la vente de ses jeux, Gundam par exemple, sur Playstation 2.
Il y a fort à parier que Nintendo ne souhaite pas en rester là avec Bandaï. Dans l'état actuelle des choses, la part de Nintendo n'a aucune utilité pour la firme. Par ailleurs, il serait intéressant de voir comme Nintendo, s'ils tentaient de s'approprier Bandaï, souhaiteraient se diversifier sur le marché du jouet, et renforcer sa position dans le jeu vidéo. A noter en effet que si Bandaï est un géant mondial du jouet éléctronique, la société représente également le cinquième éditeur japonais de jeux vidéo, devant Capcom.
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