Preview de Romancing SaGa 2 : Revenge of the Seven

Lifting total !

La licence SaGa est pour beaucoup assez méconnue et toute nouvelle. Alors qu’en réalité, elle est aussi vieille que les deux autres de la maison Square et pas Enix. La première étant la série de Mana que beaucoup connaissent à travers Mystic Quest ou Secret of Mana. La deuxième, qu’on ne présente plus, est Final Fantasy. La série SaGa restera pendant très longtemps inconnue en Europe faute de localisation. Pourtant elle est quand même assez conséquente et bénéficie d’une notoriété certaine ainsi que d’une communauté solide. Preuve en est que le remastered Romancing SaGa : Menestrel Song n’est pas le premier mais le quatrième opus de la licence. Cependant c’est le premier à porter le patronyme de Romancing. C’est la même chose pour le titre qui nous intéresse dans cet article. Romancing SaGa 2 : Revenge of the Seven est le cinquième et le deuxième de la trilogie Romancing. Si ce n’est pas clair pour vous, vous pouvez consulter la page Wikipedia.Le petit cours d’histoire étant terminé, il faut savoir que Romancing SaGa 2 est déjà disponible sur Switch, dans une version “déjà” remasterisée. Mais il s’agit du remastered de la version de 1993. Donc si vous allez sur l’eshop, faites attention de ne pas confondre les deux éditions. Visuellement,on peut facilement les différencier. En effet tout a été refait à partir de zéro. Graphiquement, Revenge of the Seven n’a plus rien à voir avec son ancienne version. On passe à une modélisation entièrement en 3D. Alors certes il y a des choses à redire sur la qualité de l’animation. Cependant, il faut resituer le contexte. La licence ne bénéficie certainement pas du même budget alloué pour Final Fantasy ou encore le très récent Vision of Mana. Mais ce qu’il faut retenir, c'est que le travail est assez colossal. Avec peu de ressources, l’équipe de Square Enix arrive à produire un résultat globalement propre et agréable visuellement. Assez pour nous permettre de nous focaliser sur les mécaniques du jeu.

L’aventure sera longue

On ne va pas tourner autour du pot longtemps, la démo permet de jouer environ deux heures. Ce qui est relativement peu pour un RPG mais assez pour nous permettre de toucher du doigt les promesses palpitantes de cette aventure. Le titre plaira certainement aux complétistes. On ne parle même pas du scénario ou de la progression non linéaire promise au menu, juste des mécaniques de jeu. Si vous ne connaissez pas SaGa, vous allez être agréablement surpris. Il n’y a pas de points d’expérience. La progression implique de farmer mais d’une manière différente.Pour les personnes habituées à des systèmes plus classiques, il y a des tonnes de tutoriels durant ces deux premières heures de jeu afin de bien prendre en main les mécaniques. Ils sont bien réalisés mais il y a beaucoup de lecture. Pour synthétiser, nous avons noté les trois aspects les plus importants accessibles dans cette démo. Plus vous utilisez une arme ou une magie et plus vous devenez fort avec. Chaque arme ou magie dispose d’une barre de progression qui augmente plus ou moins rapidement en fonction du nombre de fois que vous les utilisez. Chaque personnage dispose de ses propres barres de progression. Les nouvelles aptitudes s’apprennent de façon aléatoire en fonction de vos niveaux de maîtrise. En parallèle, plus vous utilisez un personnage, plus il a de chance de voir ses points de vie et de compétences augmenter. En gros, il y a de l’aléatoire mais fortement influencé par la façon dont vous jouez, c’est le premier point à retenir.Ensuite, autre aspect important du titre, les formations de combat. Les affrontements se font au tour par tour avec une ligne chronologique indiquant l’ordre d’action de chacun, alliés comme ennemis. Sur la démo, nous n’avons pu essayer qu’une seule formation de combat mais il y a fort à parier qu’il faudra en débloquer certaines et en utiliser d’autres face à telle ou telle situation. Dans celle testée, le personnage en première ligne récupère l’aggro, donc il faut placer un sac à PV avec de bonnes capacités défensives. Car le troisième et dernier aspect important du gameplay est la mort permanente. Oui, vos personnages ont un nombre limité de résurrections. Ils peuvent être ramenés à la vie un certain nombre de fois qui varie en fonction de chacun mais quand cette valeur descend à zéro, le personnage est définitivement perdu. Raison de plus pour choisir judicieusement le placement durant les combats.