Le DLC Mario Kart 8 : notre avis !

New challengers : Mario Tanooki, Peach Cat et Link !

Survolons tout d’abord les nouveaux venus au casting. Mario Tanuki et Peach Chat ont sans doute obtenu leur invitation grâce aux Show Cat Mario Time, la série de courtes vidéos à but promotionnel. Après les véhicules Mercedes qui ont défrayé la chronique il y a de cela quelques mois, nous en sommes maintenant au stade où Mario Kart sert à faire de la promotion à… des vidéos promotionnelles ?! Heureusement, le seul, l’unique, le vertueux Link, bien à l’étroit dans les véhicules mis à disposition, vient compléter le trio. Et tant pis pour ceux que ça dérangent de voir Mario Kart s’ouvrir à d’autres franchises.
Au niveau des karts, nous sommes un peu plus gâtés. Mis à part un buggy on ne peut plus passe-partout, ce premier DLC nous gratifie de rien de moins que d’un ‘’destrier’’ (une moto) rappelant l’univers de Skyward Sword, le mythique ‘’intrépide’’ qui a fait les beaux jours de Mario kart DS jusque sur sa jaquette et enfin l’inimitable Blue Falcon de la série F-Zero.

Et de 2 nouvelles licences ! Ajoutez à cela un lot de roues ‘’triforce’’ pour parfaire votre style tunning-geek, une aile Zelda, et on a tout dit. Précisons tout de même que tous ces karts sont des copier-coller d’autres déjà existants au niveau de leurs caractéristiques. Si cette redondance est un léger défaut du jeu, persévérer dans cette voie dans les DLC évite de désavantager les joueurs n’ayant pas investi : un choix somme toute plutôt intelligent.
Abordons maintenant ce pour quoi vous avez cliqué : les circuits ! Ce pack met un terme à la tradition de nouvelles courses sur la ligne du haut et de remakes d’anciens circuits Mario Kart sur la ligne de championnats du bas. Les deux championnats que Nintendo nous propose avec cette mise à jour nous permettent de mixer à la fois des anciennes et des nouvelles courses : découvrons la Coupe Œuf et la Coupe Triforce de ce premier pack Mario Kart 8.

À l’assaut de la Coupe Œuf

Circuit Yoshi (NGC) : redite de l’un des circuits les plus techniques de Double Dash, cette seconde mouture est très fidèle à la course originale sur GameCube. Pas de deltaplane, encore moins d’anti-gravité, et tomber à l’eau est toujours synonyme de pêche au gros pour Lakitu.
Point fort : un tracé technique et péchu
Note :
Excitebike : Et de 3 nouvelles licences ! Reprenant l’univers du jeu de moto cross rétro, le circuit se limite à un anneau parsemé de bosses, tremplins et autres obstacles. La spécificité du circuit est que tous ces éléments sont générés aléatoirement à chaque nouvelle course. Du coup les cartes sont redistribuées, de quoi pimenter un peu les courses contre les meilleurs joueurs. On passe le premier tour à mémoriser les éléments et rechercher le meilleur tracé pour les 2 suivants.
Points forts : Un tracé aléatoire, LA bonne idée qu’il manquait. Une ambiance de folie dans le stade.
Note :
Route Dragon : Pour le coup, voici un inédit, un vrai ! N’ayant aucun rapport avec une quelconque franchise Nintendo, ce tracé tire surtout son inspiration de la culture chinoise. Esthétiquement très réussi, il éreinte les concurrents sur son tracé sinueux et jonché de bosses, il faut dire qu’un dragon, ce n’est pas ce qu’il y a de plus adapté pour une course de karting. Pas franchement marquant, on retiendra la musique un brin clichée mais tellement rafraîchissante dans un Mario kart.
Points forts : Une ambiance chinoise réussie.
Note :
Mute City : À défaut d’un vrai F-Zero depuis déjà trop longtemps, on a quand même droit à ce bel hommage. Si on se demande si les univers de F-Zero et Mario Kart peuvent être compatibles, il y a de quoi rester dubitatif. Et pourtant, on y retrouve tellement l’essence de F-Zero qu’on ne saurait dire de quel univers on se rapproche le plus. Bien plus qu’un clin d’œil, ce tracé est intense, nerveux, dangereux même. Quel plaisir d’enchaîner les turbos dans des virages serrés la tête en bas, de devoir anticiper ses dérapages dans des virages étroits sans rambarde de sécurité. Il ne manque qu’une chose, une vue à la première personne.
Points forts : Presque aussi pêchu qu’un F-Zero. Les bandes d’énergie qui donnent des pièces.
Note :

La Coupe Triforce

Mine Wario (Wii) : Deuxième remake du DLC, et à nouveau peu de changements en profondeur. A dire vrai, ce qu’on retient surtout, c’est la passage à la haute définition. L’environnement grouille de détails. Fini les gouffres sans fonds, et les planches en bois aussi lisses que l’asphalte. Petite déception tout de même qu’il n’y ait pas eu ce brin de folie pour conjuguer mines et anti-gravité.
Point fort : Une refonte graphique qui fait son effet.
Note :
Route arc-en-ciel (SNES) : Deuxième réapparition déjà pour le Rainbow Road original. Après un retour explosif sur 3DS, force est de constater que la surprise est moindre cette fois. Puisque le circuit avait déjà bien été réactualisé sur portable, il a fallu trouver autre chose : et c’est dans le rythme que ce tracé détonne. Même les thwomps semblent sortir de “La fièvre du samedi soir”. Plus sournois que jamais, ils martèlent le dancefloor dans un rythme plus illisible que jamais. Les vagues qu’ils génèrent sont si rapides qu’il est bien plus difficile de s’en servir pour prendre un turbo, que de les subir pour finir dans le cosmos.
Point fort : Psychédélique.
Note :

Station glagla : Sans doute le circuit légèrement en-dessous du lot. Une ambiance pas franchement convaincante (En quoi est-ce une station ? Une station de quoi d’ailleurs ?). Le tracé se résume en une multitude de longs virages en huit. S’il fera le bonheur des techniciens, de par l’étroitesse des 2 routes qui s’entrelacent, et les multiples raccourcis faciles à voir mais difficiles à prendre, ne vous attendez pas à des courses épiques où les rebondissements sont légions.
Point fort : Très technique, hasard minimum.
Note : A
Château d’Hyrule : Quoi de mieux pour finir en beauté la coupe Triforce qu’une arrivée à la cour de Zelda. Avec ses pièces remplacées par des rubis, ses bumpers au skin d’interrupteur de donjon ou ses plantes piranhas ayant muté en plantes mojo , l’immersion y est presque. Mais il faut bien reconnaître que l’ambiance générale relève plus de la fête médiévale que d’un Zelda en particulier. Le tracé en lui-même n’est pas très original mais bien équilibré. Un peu de chemin de terre, quelques couloirs à l’intérieur du château, des tremplins, des dénivelés.
Point fort : Nombreux clins d’œil à Zelda.
Note :

N'hésitez pas à nous confier vos impressions sur ce premier DLC pour Mario Kart 8 : rappelons que nouveau pack de 8 nouveaux circuits, 3 nouveaux personnages, des karts et des éléments de personnalisation sera proposé au printemps prochain. D'ici là, amusez-vous bien sur les 8 circuits compris dans ce premier téléchargement payant !