Dossier
Aller sur place n'est cependant pas nécessaire, même si certains s'adonnent à ces petits aller-retour Paris-Tokyo de 20 heures avec plaisir : Kibagamis de Paris va au Japon tous les trois mois et ramène ses jeux tout seul comme un grand. Une solution qui n'est sans doute pas économique, mais qui permet de faire une grande consommation de jeux d'import sans pour autant craindre de se faire escroquer en commandant à des inconnus.
Commander à des inconnus est un cap à franchir : certains n'hésitent pas à multiplier les sources d'approvisionnement : Farid, lui aussi un Parisien, achète en ligne depuis deux ans et dispose de plusieurs fournisseurs spécialisés parmi lesquels JapanPa, Tronixweb et FL-Games. Seul Lik-Sang, depuis l'affaire que l'on connaît, n'a plus ses faveurs, même s'il n'a personnellement jamais eu aucun problème.
En fait, importer ses jeux nécessite deux conditions : le vouloir, et oser ! Ce n'est pas très difficile d'imaginer qu'un fan de Zelda aura du mal à attendre la version PAL du jeu, six mois après la sortie japonaise. Ce n'est pas difficile de comprendre qu'aprè avoir lu tant d'articles vantant les mérites de Metroid Prime, d'aucuns veuillent l'acheter !
C'est pourquoi on rencontre deux publics : en plus de ceux qui peuvent se permettre de prendre le risque de ne pas tout saisir pour avoir cette espèce d'avant-goût par rapport au reste du monde, il y a ceux qui veulent avoir la chance de jouer à des titres qui ne demandent pas beaucoup d'intellect. Ganondorf (qui a depuis sa dernière défaite contre Link opté pour la nationalité suisse, à moins que ce ne soit un usurpateur) explique ainsi ses choix quant à l'import : "quand j'achàte un jeu importé, c'est seulement ceux pour lesquels on n'a pas besoin de lire le texte. Par exemple, je vais m'acheter soul calibur 2, car c'est un jeu de combat, donc pas besoin du texte. Mais pour un jeu comme zelda, vaut mieux attendre qu'il sorte en PAL pour le scénario et les énigmes".
Solal se ferait bien l'apôtre de l'import, il nous propose même de nous envoyer des jeux ! C'est vrai qu'on ne sait plus tellement à quel sein se vouer quand il s'agit d'importer ses jeux. L'impatience est un critère finalement bien vil, mais importer pour faire un pied de nez au diktat des éditeurs a ce petit quelque chose qui rend l'import bien tentant : comment passer à côté d'Animal Crossing, ou de Pro Evolution Soccer GC (Winning Eleven Six) ?
Commander à des inconnus est un cap à franchir : certains n'hésitent pas à multiplier les sources d'approvisionnement : Farid, lui aussi un Parisien, achète en ligne depuis deux ans et dispose de plusieurs fournisseurs spécialisés parmi lesquels JapanPa, Tronixweb et FL-Games. Seul Lik-Sang, depuis l'affaire que l'on connaît, n'a plus ses faveurs, même s'il n'a personnellement jamais eu aucun problème.
En fait, importer ses jeux nécessite deux conditions : le vouloir, et oser ! Ce n'est pas très difficile d'imaginer qu'un fan de Zelda aura du mal à attendre la version PAL du jeu, six mois après la sortie japonaise. Ce n'est pas difficile de comprendre qu'aprè avoir lu tant d'articles vantant les mérites de Metroid Prime, d'aucuns veuillent l'acheter !
Les deux publics de l'import.
Deux jeux différents pour deux publics différents ! Importer ses jeux a un risque, majeur : celui de passer à côté de l'histoire. Zelda en japonais ? Il n'y a que Janus pour comprendre !!! Pourtant, de plus en plus de gens sont prêts à se laisser séduire par la perspective de découvrir un jeu avec plusieurs mois d'avance, pour faire comme les journalistes de la presse spé pour lesquels jouer en avant-première est plus qu'une envie, mais une nécessité !C'est pourquoi on rencontre deux publics : en plus de ceux qui peuvent se permettre de prendre le risque de ne pas tout saisir pour avoir cette espèce d'avant-goût par rapport au reste du monde, il y a ceux qui veulent avoir la chance de jouer à des titres qui ne demandent pas beaucoup d'intellect. Ganondorf (qui a depuis sa dernière défaite contre Link opté pour la nationalité suisse, à moins que ce ne soit un usurpateur) explique ainsi ses choix quant à l'import : "quand j'achàte un jeu importé, c'est seulement ceux pour lesquels on n'a pas besoin de lire le texte. Par exemple, je vais m'acheter soul calibur 2, car c'est un jeu de combat, donc pas besoin du texte. Mais pour un jeu comme zelda, vaut mieux attendre qu'il sorte en PAL pour le scénario et les énigmes".
Seulement deux publics ?
La situation est beaucoup moins tranchée pour les fans de RPG. Ils sont non seulement rares sur GameCube, mais en plus ils ne sortent pas toujours dans nos contrées. L'import est donc plus qu'un caprice, c'est un besoin. Les grosses pointures sont certes prévues pour une sortie en Europe, mais il faut avoir la patience d'attendre : le délai de parution en Europe de Phantasy Star Online est à ce titre représentatif de la possible frustration des jeux, une frustration dont Solal s'est affranchi depuis Los Angeles d'où il nous a écrit : "j ai déjà Phantasy Star Online depuis 3 mois maintenant et juste pour information : ce jeu est super !"Solal se ferait bien l'apôtre de l'import, il nous propose même de nous envoyer des jeux ! C'est vrai qu'on ne sait plus tellement à quel sein se vouer quand il s'agit d'importer ses jeux. L'impatience est un critère finalement bien vil, mais importer pour faire un pied de nez au diktat des éditeurs a ce petit quelque chose qui rend l'import bien tentant : comment passer à côté d'Animal Crossing, ou de Pro Evolution Soccer GC (Winning Eleven Six) ?
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