Dossier
Entité 9, Star Wars Rebel Strike : éprouvant !
A n'en pas douter, et après un essai plus que prolongé devant un écran de télé, appuyons que ce dernier opus de la série de shoot spacial Rogue Squadron est une pure merveille. Techniquement, le jeu est grandiose, sans doute le programme GameCube le plus impressionnant et à la hauteur des plus grosses productions de la console au logo vert, voire meilleur !Prendre place dans le cockpit d'un X-wing et canarder les vaisseaux de l'Empire est toujours aussi défoulant. En outre, en plus de changer de véhicule en pleine mission pour accomplir des objectifs toujours aussi variés, il est désormais possible de diriger enfin un protagoniste ( en priorité Luke Skywalker ) et de liquider du soldat à coup de sabre laser. Jeu d'action fabuleux s'il en est, réalisation à faire griller une GameCube, musique orchestrale…
Que manque-t-il à ce jeu à part un mode deux joueurs ? Et bien la question ne se pose même pas puisqu'il y en a justement un, de mode deux joueurs ! Décidément, les Nintendophiles sont vraiment gâtés en cette fin d'année. Un "must have" comme on dit, pour tout bon joueur qui se respecte et bien sur un titre dont les fans de la série cinématographique de George Lucas ne peuvent point passer à côté. Finalement, le jeu tend à penser que la limite entre les sensations ressenties dans une salle de cinéma à grand spectacle et un jeu vidéo comme Rebel Strike est de plus en plus fine. Le jeu vidéo prendra-t-il un jour la place du 7ème art ? Si aujourd'hui il est complémentaire, rien ne peut prédire le contraire. Jamais on aurait pu penser il y a 10 ans jouer à des jeux comme ce Star Wars, alors toutes les projections, même les plus folles ne sont pas à déconsidérer. En attendant, éclatez-vous et blastez le côté obscur ! Un très bel hommage à la saga, tout simplement, qui amène au respect.
Entité 8, Mario Party : Hilarant !
Ne pas jouer à Mario Party, c'est ne pas connaître la définition du mot rire. Rire, oui, avec un grand R. Certes, si vous arpentez un dictionnaire, vous ne verrez pas Mario Party dans la partie exemple en dessous de la définition mais c'est tout à fait normal : Les rédacteurs ne connaissaient pas le jeu quand ils ont composé l'explication ! On les pardonne... Mario Party, en l'occurrence le 4 et bientôt le 5, sont des softs totalement incontournables pour qui apprécie l'univers de Nintendo et partager de bons moments sains avec une bande de pote.Imaginez la chose : Vous disputez une partie jusqu'à 4 sur une sorte de plateau à la manière d'un jeu de l'oie où il convient de lancer des dés pour avancer à tour de rôle afin de gagner un maximum de pièces pour acheter des étoiles, primordiales pour remporter la victoire. Rien de passionnant jusque là penserez-vous... Détrompez-vous ! Car pour gagner des sous et donc des étoiles, il va falloir faire des sortes de mini-jeux en grand nombre, qui apparaissent aléatoirement, dont le fun n'a d'égal que la loufoquerie ambiante et la diversité à faire passer Paris pour une île déserte… Et comme si cela ne suffisait pas, la triche fait parti des règles (le jeu vous incite même à le faire ouvertement !)
Le cours du jeu peut donc se renverser d'un tour à l'autre ! Amusant à deux (le jeu n'est pas fait pour y jouer seul même s'il y a un mode story), c'est à trois et surtout à quatre que Mario Party devient, n'ayons pas peur des mots, hypnotique. Réservez d'urgence une place dans votre ludothèque pour ce soft pas comme les autres (comme beaucoup de produit Nintendo d'ailleurs n'est-ce pas ?) et si vous n'avez pas d'ami et bien sortez dans la rue, faire une annonce dans le journal ou n'importe quoi mais ne restez pas chez vous cet hiver sans avoir joué au moins une fois à Mario Party ! Ou alors on ne pourra plus rien pour vous. Mario sur un plateau ; politiquement incorrect mais rigolo !
Entité 7, Viewtiful Joe : Viewtifulant !
Beat them all fantaisiste en cell-shading au charme ravageur et à l'action ultra-dynamique, c'est tout naturellement que Viewtiful Joe se classe dans la liste très prestigieuse des entités ici présente. Inutile de vous préciser qu'il s'agit d'une bombe, car vous savez maintenant la valeur des jeux qui apparaissent progressivement en ordre de qualité et surtout de fun au fil de ce dossier récapitulatif. Pour l'essentiel, sachez que Joe est un personnage qui peut se transformer en sorte de "mini-superman" complètement allumé, donc en Viewtiful Joe, et ainsi casser les méchants à coup de lattes qui resteront gravés dans les annales du jeu vidéo tant elles sont spectaculaires !Et c'est ça Viewtiful Joe : Du spectacle permanent. En outre, le petit bonhomme en pyjama rouge peut à sa guise ralentir le temps ou l'accélérer pour mieux déstabiliser ses adversaires et frapper là où il faut. L'humour est omniprésent et le jeu possède un cachet très rétro, un peu comme les séries télé tel que Bioman ou X-or, qui lui va comme un gant et qui ne manquera pas de titiller la fibre nostalgique "Club Dorothée" des plus grands. Seul défaut majeur, mais vraiment le seul : Viewtiful Joe est difficile, pas impossible mais très ardu. Mais bon, comme les lecteurs de PN n'ont peur de rien, pas même le soir d'Halloween… En outre, vous pourrez toujours vous faire la main sur le mode " Kid " mais gardez le pour vous des fois que vous ayez honte de dire que vous vous êtes fait terrasser par un poisson qui crache des marteaux ou une mouche en tutu rose…
Entité 6, Soulcalibur 2 : Puissant !
Soulcalibur 2 est un jeu de combat renommé où des personnages au charisme et à la force hors du commun s'affrontent munis d'armes blanches dans des arènes limitées. Nombreux sont ceux qui connaissent le premier opus sur la feu console de Sega et qui attendaient depuis tant d'année la sortie d'un nouvel épisode. Avouons le tout de suite, nous n'avons pas été déçus tant le jeu est magnifique, jouable et bien fini. Rares sont les softs aussi racés et techniquement aussi splendides. C'est sans nul doute l'un des cinq plus beaux jeux GameCube. Au menu, plus de 200 armes à collectionner et à amasser dans un mode histoire et une vingtaine de perso jouables à la personnalité bien marquée.Méfiez-vous de ceux qui arborent une gueule d'ange : Leur force n'en est que plus dévastatrice ! Ainsi, derrière ce spectacle de son et de lumière ou les combats s'enchaînent avec une virtuosité digne des rixes des moines de Chaolin, quelques défauts subsistent : La durée de vie, illimitée à plusieurs, reste assez faible pour qui joue en solitaire malgré la présence d'un mode histoire qui, disons-le avec du recul, n'est guère passionnant. Mais bon, jamais un jeu de baston n'a eu la prétention d'égaler la durée de vie d'un jeu d'aventure alors prenez cette critique à demi-mesure. Le vrai plus gros défauts du jeu est sans doute son manque d'ambitions, d'innovations par rapport à l'ancien opus. On ne peut par exemple pas casser les murs ou combattre dans une arène annexe…
Mais gageons que le soft saura vous séduire comme il nous a tous conquis ; et puis cette critique est en partie compensée par le nombre de modes de jeu ( dont des tonnes de galeries et bonus à débloquer ) et la finition au-dessus de tous les autres jeu de combat. En clair, SC2 calme tout le monde et s'impose comme le number one. Pour finir, mais vous le savez sans doute déjà, Link adulte (!) est le personnage jouable exclusif à la 128 bits de Nintendo rajouté au casting qui à lui tout seul justifie l'achat du titre pour tous les fanas de Zelda. Voilà qui est dit. Après avoir été tout plat, c'est maintenant Link qui aplatit ses adversaires.
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