NGC... NGC... NGC !

Et pourtant, tout le monde est excité. On pourraît même dire que la planète vibre aux lettres N, G et C, des initiales qui devraient provoquer quelques scènes d'hystérie lorsque la console sera re-présentée aux médias, à l'occasion d'une Electronic Entertainment Expo (E3 pour les -autres- intimes !).
Beaucoup d'experts s'accordent pour dire que l'horizon est dégagé quant au lancement de la nouvelle console de salon de Nintendo. Faut-il rappeler les raisons qui conduisent ces intellectuels très bien payés d'instituts de recherche à dire que la NGC devrait bien marcher ? Bah oui... Sinon mon article va être trop court, et ceux qui s'intéressent à la NGC depuis peu resteraient sur leur faim !
Des concurrents faiblards.
Alors citons tout d'abord le cas PS2. Autant dire que Sony ne fait pas un carton avec sa nouvelle console. Certes, le lancement a été très réussi, à la manière d'un grand film hollywoodien : ce n'est sans doute pas pour rien que Sony est (aussi) présent dans le cinéma.
Reste que le film, lui, n'est pas génial, et qu'il n'y a pas lieu de nominer le film aux Oscars : la console a commencé par souffrir de retards dans les livraisons, les usines n'étant pas encore construites que Sony mettait la Chose en vente ! Du côté des développeurs, ce n'est pas mieux, puisque les difficultés de développement en augmentent le coût final de façon importante.
Conclusion : les développeurs se tournent vers Nintendo... et les joueurs aussi... et les investisseurs aussi (enfin bientôt, dit-on dans les milieux financiers, qui comprennent tout avec deux ans d'avance, arf !) : le chiffre d'affaires de Sony a baissé de 23% au 3e trimestre 2000 par rapport au même trimestre 1999. Ouille, autant dire que chacun prend ses billes et va voir ailleurs. Chez les concurrents (ce que les bougres firent en 1995 quand la PSX est sortie !).
La NGC est la "plus mieux", si si !
Car Nintendo a lancé une grande opération de séduction. Certes, on a encore à peine vu les mollets de la belle, toujours est-il que son parfum est envoûtant, et que ses charmes ne laissent personne insensible : l'attention détournée de la PS2, les développeurs sont encore plus faciles à intéresser à la GameCube.En criant à qui veut l'entendre que la console est hyper-facile à programmer (enfin il s'agit de relativiser : disons que c'est plus simple que sur les consoles concurrentes, et que les kits de développement sont là pour rendre la vie plus facile !), Nintendo s'est attiré bien des regards attendris !
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