Dossier
Pire, même si son dernier V-Rally 3 réalise un carton, les nouveaux autres jeux de l'entreprise ou de ses filiales ne seront pas suffisants pour renflouer les caisses de la boite de Bruno Bonnel dans un avenir proche. La société vient d'ailleurs de vendre un de ses studios de développement, Micropose et de licencier des centaines de salariés.
Cours de Infogrames SA au CAC 40 depuis 1an
Déclarations auxquelles le japonais Sega avait répondu : "Avoir plus de 40 ans d'expérience dans le domaine des loisirs et des jeux vidéo et penser que nous recommençons tout de zéro, est quelque chose qui nous échappe. Mais au moins, cela montre l'arrogance notoire d'EA - basée sur le succès continuel et déconcertant de tièdes simulations de sport, appuyées par des licences commodes de joueurs célèbres et des suites toujours identiques - et c'est une chose dont la Dreamcast s'est passée avec bonheur de toute façon ". Des critiques qui sonnaient le début d'une guerre entre le pays de l'oncle Sam et celui du soleil levant dans la course à la première place des éditeurs des logiciels de loisirs. Sega devrait d'ailleurs devancer Activision et Infogrames, les 2èmes et 3èmes du secteur, d'ici peu.
Le hérisson de Sega fait de nouveau frémir le géant Electronic Arts !
Il subsiste encore une épine dans le pied des développeurs japonais : les malheurs de Squaresoft et sa dette énorme, suite au flop de son film Final Fantasy. Lors de l'exercice se clôturant en Mars 2001, la compagnie avait déploré une perte de 16 millions d'euros. Le bilan fin Mars 2002 fut encore moins glorieux en présentant un déficit de… 144 Millions d'euros ! Et même si Final Fantasy 10 s'est bien vendu, le onzième opus jouable en ligne réalise des résultats de vente décevants. Voilà qui n'amortit pas le réseau online de Square, PlayOnline, un véritable gouffre financier. Reste que globalement, les sociétés japonaises que sont Konami, Namco ou encore Enix n'ont jamais été aussi optimistes quant à leurs prochains chiffres d'affaire, tous en hausse.
Le succès de Nintendo aussi peut être perçu comme un succès à demi teinte ! Car si la console réalise un carton aux USA et en Europe, c'est le Japon, terre primordiale pour devenir leader dans ce marché, qui lui fait bizarrement faux bond. Le manque de jeux, principalement ceux convenant à la culture nippone comme les RPG, en sont la cause indiscutable. Du coup, même les grands titres comme Mario Sunshine réalisent des résultats décevants par rapport aux espoirs que Nintendo mettait dedans, la faute au parc de consoles installées faible.
De plus, si le Japon est le pays des consoles de jeux vidéo, et probablement celui où le nombre de grands développeurs est le plus nombreux, le pays reste encore bon second derrière les USA en terme de ventes de jeux. Et même troisième derrière nous, si on parle de l'Union Européenne dans son ensemble.
Enfin, si la Xbox de Microsoft restera vraisemblablement bonne troisième, la menace américaine n'est néanmoins pas éradiquée, la compagnie ayant les moyens d'amortir n'importe quel échec commercial et de trouver les ressources nécessaires pour lancer une nouvelle console.
Sa Xbox ne marche pas très bien, mais Bill Gates n'a pas dit son dernier mot !
Cours de Infogrames SA au CAC 40 depuis 1an
Seul Ubi Soft peut se targuer d'avoir presque doublé son chiffre d'affaire (+ 42%) entre Mars 2001/Mars 2002 par rapport à l'année précédente. Mais la société reste loin du podium des premiers éditeurs de jeux vidéo.
Pendant ce temps, Sega fait frémir le numéro 1 du marché
Du côté des développeurs, les ennuis de Sega apparaissent de plus en plus comme un mauvais souvenir, et la société devrait commencer à être de nouveau saine dans ses comptes d'ici un an. Mieux encore, l'arrivée de Sega en tant que développeur sur toutes les consoles a fait trembler les locaux de l'américain Electronic Arts. Le président de la société, John Riccitiello, avait fermement critiqué la concurrence qu'allait représenter la firme du hérisson en affirmant que Sega repartait de zéro en développant sur des plates-formes autres que les siennes.Déclarations auxquelles le japonais Sega avait répondu : "Avoir plus de 40 ans d'expérience dans le domaine des loisirs et des jeux vidéo et penser que nous recommençons tout de zéro, est quelque chose qui nous échappe. Mais au moins, cela montre l'arrogance notoire d'EA - basée sur le succès continuel et déconcertant de tièdes simulations de sport, appuyées par des licences commodes de joueurs célèbres et des suites toujours identiques - et c'est une chose dont la Dreamcast s'est passée avec bonheur de toute façon ". Des critiques qui sonnaient le début d'une guerre entre le pays de l'oncle Sam et celui du soleil levant dans la course à la première place des éditeurs des logiciels de loisirs. Sega devrait d'ailleurs devancer Activision et Infogrames, les 2èmes et 3èmes du secteur, d'ici peu.
Le hérisson de Sega fait de nouveau frémir le géant Electronic Arts !
Un colosse aux pieds d'argile…
Il subsiste encore une épine dans le pied des développeurs japonais : les malheurs de Squaresoft et sa dette énorme, suite au flop de son film Final Fantasy. Lors de l'exercice se clôturant en Mars 2001, la compagnie avait déploré une perte de 16 millions d'euros. Le bilan fin Mars 2002 fut encore moins glorieux en présentant un déficit de… 144 Millions d'euros ! Et même si Final Fantasy 10 s'est bien vendu, le onzième opus jouable en ligne réalise des résultats de vente décevants. Voilà qui n'amortit pas le réseau online de Square, PlayOnline, un véritable gouffre financier. Reste que globalement, les sociétés japonaises que sont Konami, Namco ou encore Enix n'ont jamais été aussi optimistes quant à leurs prochains chiffres d'affaire, tous en hausse.
Le succès de Nintendo aussi peut être perçu comme un succès à demi teinte ! Car si la console réalise un carton aux USA et en Europe, c'est le Japon, terre primordiale pour devenir leader dans ce marché, qui lui fait bizarrement faux bond. Le manque de jeux, principalement ceux convenant à la culture nippone comme les RPG, en sont la cause indiscutable. Du coup, même les grands titres comme Mario Sunshine réalisent des résultats décevants par rapport aux espoirs que Nintendo mettait dedans, la faute au parc de consoles installées faible.
De plus, si le Japon est le pays des consoles de jeux vidéo, et probablement celui où le nombre de grands développeurs est le plus nombreux, le pays reste encore bon second derrière les USA en terme de ventes de jeux. Et même troisième derrière nous, si on parle de l'Union Européenne dans son ensemble.
Enfin, si la Xbox de Microsoft restera vraisemblablement bonne troisième, la menace américaine n'est néanmoins pas éradiquée, la compagnie ayant les moyens d'amortir n'importe quel échec commercial et de trouver les ressources nécessaires pour lancer une nouvelle console.
Sa Xbox ne marche pas très bien, mais Bill Gates n'a pas dit son dernier mot !
Reste que pendant encore au moins 3 ans, les maîtres incontestés des consoles de jeux vidéo restent japonais, n’en déplaisent aux ambitions américaines. Du côté du software, la vraie première place sera bientôt disputée entre EA et Sega. Ce n’est pas encore dans les cinq prochaines années que l’Europe jouera un grand rôle sur le marché...
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