Car c'est le but du jeu : grimper le plus vite possible, sans pour autant créer une tour aux fondations trop fragiles. Il faudra concilier rapidité, soin de construction, et utilisation des bonus apparaissant lors de vos bonnes actions !
PN : Comment vous est venue l'idée d'un jeu pareil ?
Mark Fish : Nous voulions créer un jeu dont le fonctionnement puisse être facile à comprendre, et qui soit assez amusant pour amuser les gens pendant longtemps avec une difficulté croissante.
PN : Que pensez-vous du rapprochement entre Tetris et Eggo Mania que les gens ont tendance à faire ?
Mark Fish : Il y aura forcément des comparaisons avec Tetris dans la mesure où tous les deux sont des jeux de puzzle et tous les deux utilisent des blocs aux formes carrées, néanmoins la similarité s'arrête là. Dans Eggo, vous devez construire une tour, et pas éviter d'en faire une, vous utilisez des personnages pour manipuler et placer les blocs, vous pouvez placer ceux-ci partout sur la tour, vous avez diverses armes et items à votre disposition, vous avez des ennemis pour gêner votre progression, la liste peut continuer encore et encore !
PN : On avait pu voir une version GBA l'an dernier à l'ECTS. Que s'est-il passé depuis ?
Mark Fish : quand on a montré Eggo Mania à notre éditeur (ndlr : Kemco), il a été séduit par le concept et par les personnages, et a voulu que nous créions une version sur chaque console. Nous voici donc un an plus tard avec un jeu pour GC, PS2 et XBox.
PN : La sortie est prévue pour ce mois-ci ?
Mark Fish : Oui, sur tout le mois de septembre, Eggo Mania va - enfin - arriver en magasins.
PN : Une sorte de sortie mondiale alors ?
Mark Fish : Pas vraiment, car nous avons fait en sorte de commercialiser le jeu au Japon d'abord. Il sortira le 12 septembre là-bas, et le jeu paraîtra ensuite dans le reste du monde d'ici la fin du mois.
PN : Cela n'a pas pris beaucoup de temps pour porter le jeu d'une console à l'autre, semble-t-il ?
Mark Fish : En fait, cela fait à peu près un an et demie qu'on travaille sur le jeu. En septembre dernier, la version GBA était terminée, et nous avons donc consacré nos ressources sur le développement des versions PS2, XBox et GameCube du jeu.
PN : Combien de personnes ont travaillé sur Eggo Mania ?
Mark Fish : 15-16 personnes au total ont participé au développement d'Eggo Mania.
PN : Vous avez de bons espoirs pour ce jeu, n'est-ce pas ? On vous sent enthousiaste !
Mark Fish : Je trouve le concept intéressant, et je suis sûr qu'il a un excellent potentiel, notamment au Japon où on adore ce genre de jeu, qui demande de sacrés réflexes ! Pourquoi ne pas l'essayer à votre tour ?
PN : Parmi les jeux de réflexion, lequel est celui que vous préférez le plus ?
Mark Fish : Il faut dire que Tetris est un favori tout spécial, sa jouabilité immédiate et pure en font un produit à prendre et à utiliser immédiatement. Pour un grand fan de jeux multi-joueurs, il faut dire qu'une session à 4 joueurs de Bomberman demande de la combativité.
PN : le temps de développement semble avoir été plutôt assez court d'un système à l'autre. Quelle machine est la plus simple à développer, et pourquoi ?
Mark Fish : Pour ce type de jeux particulier, il a été plutôt facile de développer pour tous les formats. Il n'y avait rien qui puisse représenter un quelconque problème, et le plus difficile a été pour nous de faire en sorte que le gameplay soit correctement équilibré. La plus grande partie du code était cross-plate-formes, alors il nous a été facile de développer d'autres versions du jeu.
PN : Avez-vous eu un quelconque support de la part de Nintendo ? N'est-il pas difficile d'ête développeur en Europe ?
Mark Fish : Nintendo a été génial, que ce soit d'un point de vue matériel, ou logiciel. Leur groupe de soutien aux développeurs est très efficace, et quand nous avons eu des problèmes matériels, ils nous ont envoyé du nouvel équipement extrèmement rapidement. A notre avis, il n'est pas plus difficile d'être un développeur européen ou américain, Nintendo nous supporte au niveau dont nous avons besoin.
PN : Avez-vous d'autres projets sur GBA et GameCube ?
Mark Fish : Oui, nous avons plus de projets en développement sur GameCube et Game Boy Advance mais malheureusement, nous ne pouvons pas vous en dire plus pour le moment.
PN : Si vous aviez une chance de parler aux Nintendomaniaques pour leur convaincre d'acheter votre jeu, que leur diriez-vous ?
Mark Fish : Achetez-le, Eggo Mania, tout en ayant une jouabilité toute simple, est un jeu très complet et vraiment amusant qui vous clouera sur votre console pendant des heures. Il ne faut pas plus de 10 minutes pour comprendre le principe du jeu, et après des heures et des heures de jeu fascinantes. Il est vraiment facile à prendre en main et à jouer, et a un "eggcellent" mode simple ou deux joueurs. Vous avez vu le reste alors achetez le meilleur, le jeu de puzzle numéro Un cette année : Eggo Mania !
PN : C'est du vrai marketing ça ! On va aller l'essayer avec plaisir ! Merci beaucoup.
Mark Fish : Merci !
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Lorsque vous commencez une partie, vous êtes à fleur d'eau. Tout comme votre adversaire d'ailleurs. Eggo Mania peut se jouer seul ou à deux. Le but est d'arriver jusqu'au ballon gonflable situé en altitude avant son adversaire. Et pour cela, tous les moyens sont bons : grimper plus vite, l'empêcher, lui, de grimper. Plus faci;le à dire qu'à faire, car pendant que vous réfléchissez, les blocs tombent, et pas toujours ceux que l'on espère...
Si seulement ce sont les blocs qui se contentaient de tomber, tout serait parfait, mais c'est loin d'être le cas, on doit en effet compter sur des personnages malicieux dont le but est de vous piquer vos pièces ou vos bonus. Vous avez dit bonus ? Dans la mesure où votre tour est soumise aux aléas du temps et de vos adversaires, vous aurez bien besoin des outils mis à votre disposition. Il en existe de deux sortes, les uns pour construire et renforcer, les autres pour détruire. Inutile de dire que ce sont les bonus destructeurs que vous envoyez chez votre ennemi : le marteau aura ainsi effet de bulldozer sur la construction adverse, tandis que la bombe pourra causer d'importants dommages... tant à l'un qu'à l'autre, puisque s'il est assez rapide, votre adversaire pourra vous renvoyer la bombe que vous lui destiniez.
Tout cela pour dire que le jeu est vite prenant, à tel point qu'on en oublie presque que le but est d'atteindre un ballon pour simplement continuer à construire, toujours plus haut, toujours plus solide ! Car si les trous sont trop nombreux, l'eau peut s'infiltrer, et votre tour s'enfoncer plus ou moins gravement sur elle-même. Si par malheur c'est votre construction entière qui s'effondre, vous perdez alors la partie. Des moments terribles.
La preview vous racontait déjà bon nombre de ces éléments, mais nous n'avions alors pas pu insister sur les contrôles : le bouton A sert à prendre et à poser, X et Y à faire tourner, B à abandonner, en appuyant sur L et bas, vous pourrez descendre afin d'aller boucher un trou, car il existe des blocs d'un carré forts pratiques. C'est un peu mêlant, comme disent les Québéquois, au début, mais on s'habitue assez vite et on passe maître dans la gestion des pièces (enfin je parle pour moi, n'est-ce pas Greensky ?).
La version GBA proposera comme la version GameCube un mode deux joueurs, cette fois-ci en mode link bien entendu. Il n'y aura aucune intéraction entre les deux jeux, notamment parce que le développement sur GBA est terminé depuis près d'un an.
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