Dossier
Durant le Festival du Jeu Vidéo qui se tenait Porte de Versailles la semaine dernière, un stand était dédié au Musée du Jeu Vidéo. Après avoir fait parler de lui notamment en raison de sa fermeture, voilà que les joueurs qui n'avaient pas eu l'occasion d'y mettre les pieds ont pu découvrir quelques merveilles sur ces quelques mètres carrés.
Un art bien vivant
Le propre d'un musée est de présenter des pièces de collection, de montrer de l'art, sous toutes ses formes. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que l'art présenté dans ce musée est un art bien vivant, puisque de nombreuses consoles étaient disponibles pour se faire des parties endiablées de Street Fighter II sur Super NES, mais aussi de Streets of Rage sur Master System, ou encore de consoles plus anciennes, qui n'étaient d'ailleurs pas toujours faciles à prendre en main.C'était d'ailleurs l'occasion pour de nombreuses personnes de découvrir qu'il n'y avait pas que Nintendo, Sony et Microsoft qui ont déjà fait des jeux vidéo. En effet, des vitrines permettaient de voir l'évolution des consoles de salon ainsi que des consoles portables. Ainsi, en passant de Pong à Super Mario, il était possible de trouver une Neo-Geo, mais aussi une Lynx ou encore toutes les Gameboy sorties à ce jour. De plus, des fiches détaillées sur toutes les consoles sorties à ce jour permettaient d'y voir un peu plus clair sur le paysage vidéo ludique de ces 30 dernières années.
De plus, les goodies étaient aussi au rendez-vous, montrant clairement que les jeux vidéo ne sont pas que des loisirs destinés à la télévision du salon ou de la chambre. Ainsi, il était possible de voir de nombreux produits dérivés de titres bien connus. Etaient donc exposés dans des vitrines des chewing-gums Mario, des mangas Zelda, des stickers Sonic et bien d'autres. De quoi remplir sa maison d'objets Collector qui ne servent finalement pas à grand chose, mais qui montrent que les japonais savent faire bon usage d'une marque ou d'un personnage pour le faire connaitre.
Un musée qui s'intéresse à son public
Le musée du jeu vidéo avait pour objectif de faire participer tout un chacun. Ainsi, comme dit plus haut, de nombreuses bornes étaient disponibles pour que chaque personne puisse découvrir des titres-phares de l’époque ainsi que des consoles méconnues. Après avoir pu s'éclater sur Street FIghter II, il était donc possible de passer sur une Saturn, une Playstation, une Nintendo 64, une Neo-Geo, mais aussi Pong, ainsi que trois bornes arcades. De quoi montrer la diversité des jeux vidéo, et en donner pour tous les goûts.Mais l'intérêt porté aux joueurs ne s'arrête pas à la diversité apportée dans ce musée. Ainsi, après avoir parlé avec une des responsables du stand, nous avons appris que les responsables du musée souhaitaient le voir ouvrir à nouveau, et ce dans les plus brefs délais possibles. Ainsi, nous avons pu découvrir que des entretiens auraient lieu dans les prochaines semaines aussi bien à Paris qu'à Lille, Lyon ou encore en Allemagne pour trouver de nouveaux locaux. Le moins que l'on puisse espérer, c'est que le musée restera une exclusivité française.
Vous pouvez apporter votre soutien au Musée du Jeu Vidéo en signant la Pétition Officielle lancée par les créateurs du Musée suite à la fermeture définitive décidée de façon aussi saugrenue que surprenante du Toit de la Grande Arche de la Défense par son propriétaire, le Ministère de l’Ecologie. Cette Pétition accessible sur le site du MJV dispose de plusieurs milliers de signatures et attend la vôtre, si ce n’est encore fait, pour soutenir la démarche des créateurs du musée qui avec elle disposent d’un poids populaire important pour faire pression auprès des autorités publiques pouvant trouver un nouveau lieu d’accueil pour le Musée.
Voir un stand dédié au musée du jeu vidéo sur le salon était une véritable aubaine, puisque la visibilité du stand permettait véritablement de voir à quoi ressemblait le musée avant sa fermeture. Une chance aussi bien pour les visiteurs qui pouvaient y découvrir de nombreuses informations et merveilles, mais aussi pour les dirigeants du musée, qui peuvent montrer un peu plus leur collection.
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