De la modélisation des ennemis à l’architecture ultra riche des environnements, nos rétines trouvent en permanence de quoi se réjouir. Les effets élémentaires sont encore plus étonnants. En déchargeant un tir glacé chargé contre un mur, celui-ci se gèle en fonction de la direction de l’impact. Elément déjà aperçu dans Zelda, mais ici un peu plus discret : l’effet de chaleur, qui déforme l’environnement. Toujours aussi épatant, cet exercice de style rajoute encore à l’atmosphère incroyable qui se dégage du jeu.
L’esprit de la série est respecté à la lettre et même si on flirte avec le first person shooter, Metroid Prime reste un jeu d’aventure. Certains ne l’ont pas compris et ont nettement critiqué le manque de combats dans la démo. Ce rythme de jeu est pourtant tout à fait fidèle et similaire à la version Super Nintendo.
Pour faciliter une immersion déjà aisée, les commandes de jeu sont impeccables. La manette de jeu du Gamecube permet de profiter d’une jouabilité proche de ce que l’on peut atteindre sur PC. On peut tirer, sauter, strafer, viser et faire la quasi-totalité des actions permises sur ce support.
Vous le savez probablement, on dirige son personnage à travers sa visière de casque. L’ensemble de l’interface est hautement futuriste et clairement aboutie. Le tout est intuitif et les commandes tombent sous le sens. On ne va pas vous énumérer les différentes possibilités offertes par ce gameplay, ce serait un brin trop long et pas franchement intéressant.
On l’a déjà évoqué un peu plus tôt, la démo jouable se terminait en une grosse dizaine de minutes. L’aventure commence avec votre arrivée sur la planète Tallon IV et se situe chronologiquement juste après le volet Super Nes. Le tout début de votre périple se charge de vous apprendre le système de lock (très bien pensé au demeurant) et la majorité des mouvements de base. On assimile aussi les passages du mode combat au mode scan ou encore les changements d’armes, comment se mettre " en boule " et plein d’autres trucs bien.
La fin de cette démo est marquée par un combat très dynamique et hautement jouissif contre une reine parasite (dont les images viennent d’être diffusées sur le net). A aucun moment, l’animation n’est prise en défaut, aussi riches et denses soient les graphismes affichés.
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