Dossier Game Boy Advance (GBA)
J’entends déjà plusieurs fans de Nintendo crier au scandale par la simple mention du mot «Micro». Dans un sens, nous aurions tendance à condamner la nouvelle console de Nintendo qui pour certains n’est qu’une autre tentative cyclique (2001, 2003 et 2005) pour le fabricant de se remplir les poches. Mais dans le fond, pourquoi ne pas donner une chance au bébé de la famille?
J’entends déjà plusieurs fans de Nintendo crier au scandale par la simple mention du mot «Micro». Dans un sens, nous aurions tendance à condamner la nouvelle console de Nintendo qui pour certains n’est qu’une autre tentative cyclique (2001, 2003 et 2005) pour le fabricant de se remplir les poches. Mais dans le fond, pourquoi ne pas donner une chance au bébé de la famille?
Dès le premier contact, une agréable surprise vous attend : la coque est belle et bien complètement en métal. De ce fait, on peut assumer que nous sommes en présence d’une console à la durabilité accrue. Choix stratégique fait en prévision du fait que certains vont l’écraser, oubliant qu’elle se trouve dans la poche arrière de leur jean ? Par sa taille, 2" x 4" x 0.7", la machine est encore plus portable qu’un SP, voire même compatible avec votre vieil étui à téléphone portable.
Mais que pouvons-nous espérer d’une console tout aussi rectangulaire et à la taille réduite? À ma plus grande surprise, la machine miniaturisée n’a pas détruit mes pauvres mains. À vrai dire, elle s’avère beaucoup plus confortable que sa grande sœur. Aussi ironique que cela puisse sembler, la meilleure forme pour une manette semble être celle de la bonne (bonne : quand elle fonctionne) vieille NES. Elle aussi n’était pas un modèle d’ergonomie, mais c’est croire que les quelques millimètres retranchés au design et une meilleure localisation des touches ont fait des miracles. On ne peut pas prétendre que la période de transition est inexistante, mais tout de même, elle devient assez confortable après une bonne demi-heure de pratique intensive !
Mention spéciale aux boutons du Micro qui sont à mon avis les plus agréables au toucher que Nintendo ait jamais sortis de ses usines. Ils s’enfoncent beaucoup plus profondément par rapport à ceux du SP et le contact est plus doux, moins mécanique, que ce que l’on connaît depuis 2003. Dans la liste des problèmes réglés, les fameuses gâchettes R et L qui faisaient défaut sur la console que je ne cesse de dénigrer. Nous n’avons qu’a comparer le prototype du DS et celui que nous trouvons sur les étagères des commerces : Nintendo semble avoir compris que de minuscules boutons ne pourraient jamais remplacer ceux dérivés du SNES.
Maintenant, allumons cette fameuse machine. Première surprise, les boutons Start et Select sont munis de LEDs bleus qui scintillent lors de la mise en tension de l’appareil. Comme si ce n’était pas assez «chouette», ceux-ci clignotent lorsque le système est en veille.
Pour revenir au positionnement de «l’interface» physique, on regrettera la position du haut-parleur qui se trouve trop près du bouton «B». Comme vous pouvez l’imaginer, on finit par couper le son. Le problème n’est pas constant, mais peut-être préférez-vous faire attention où vous mettez votre pouce ou encore allez vous acheter une paire d’écouteurs qui peuvent être directement branchés sur la console.
Comme on remplace parfois un mal contre un autre, le retour du «Line out» audio sert pratiquement de consolation face à la mort ou plutôt la mutation du port sériel qui ornait nos GameBoy Advance. Ainsi, pour jouer en multijoueurs il faudra vous acheter un adaptateur qui ne sera disponible qu’en novembre selon le magasin en ligne de NoA. Pour votre «Wireless Link» il vous faudra aussi le «Wireless Link Micro». Gageons que Nintendo risque de ne pas vendre beaucoup de ces derniers… Par ailleurs, la compatibilité avec le GameCube à l’aide de l’adaptateur reste à confirmer.
Eh! Minus!
Vais-je vous surprendre en vous disant que la console est toute petite ? Si on a jadis considéré le GameBoy Advance SP comme une petite console, alors que pouvons-nous bien dire de cette machine qui est presque deux fois (1.83 fois, pour être précis) moins volumineuse ? Ce n’est pas pour rien qu’en la regardant dans son emballage on peut se demander comment quelqu’un pourrait être à l’aise.Dès le premier contact, une agréable surprise vous attend : la coque est belle et bien complètement en métal. De ce fait, on peut assumer que nous sommes en présence d’une console à la durabilité accrue. Choix stratégique fait en prévision du fait que certains vont l’écraser, oubliant qu’elle se trouve dans la poche arrière de leur jean ? Par sa taille, 2" x 4" x 0.7", la machine est encore plus portable qu’un SP, voire même compatible avec votre vieil étui à téléphone portable.
Où est-ce que je mets mes mains?
Cette perte volumique résulte irrémédiablement en une diminution de la taille de l’écran, mais que pourrait-il arriver au confort et à la prise en main? On n’a qu’à penser au SP, assez petit et tout carré, qui ne devenait vraiment confortable qu’après une période d’acclimatation assez longue et qui laissait toujours une empreinte dans nos paumes.Mais que pouvons-nous espérer d’une console tout aussi rectangulaire et à la taille réduite? À ma plus grande surprise, la machine miniaturisée n’a pas détruit mes pauvres mains. À vrai dire, elle s’avère beaucoup plus confortable que sa grande sœur. Aussi ironique que cela puisse sembler, la meilleure forme pour une manette semble être celle de la bonne (bonne : quand elle fonctionne) vieille NES. Elle aussi n’était pas un modèle d’ergonomie, mais c’est croire que les quelques millimètres retranchés au design et une meilleure localisation des touches ont fait des miracles. On ne peut pas prétendre que la période de transition est inexistante, mais tout de même, elle devient assez confortable après une bonne demi-heure de pratique intensive !
Mention spéciale aux boutons du Micro qui sont à mon avis les plus agréables au toucher que Nintendo ait jamais sortis de ses usines. Ils s’enfoncent beaucoup plus profondément par rapport à ceux du SP et le contact est plus doux, moins mécanique, que ce que l’on connaît depuis 2003. Dans la liste des problèmes réglés, les fameuses gâchettes R et L qui faisaient défaut sur la console que je ne cesse de dénigrer. Nous n’avons qu’a comparer le prototype du DS et celui que nous trouvons sur les étagères des commerces : Nintendo semble avoir compris que de minuscules boutons ne pourraient jamais remplacer ceux dérivés du SNES.
Maintenant, allumons cette fameuse machine. Première surprise, les boutons Start et Select sont munis de LEDs bleus qui scintillent lors de la mise en tension de l’appareil. Comme si ce n’était pas assez «chouette», ceux-ci clignotent lorsque le système est en veille.
Pour revenir au positionnement de «l’interface» physique, on regrettera la position du haut-parleur qui se trouve trop près du bouton «B». Comme vous pouvez l’imaginer, on finit par couper le son. Le problème n’est pas constant, mais peut-être préférez-vous faire attention où vous mettez votre pouce ou encore allez vous acheter une paire d’écouteurs qui peuvent être directement branchés sur la console.
Comme on remplace parfois un mal contre un autre, le retour du «Line out» audio sert pratiquement de consolation face à la mort ou plutôt la mutation du port sériel qui ornait nos GameBoy Advance. Ainsi, pour jouer en multijoueurs il faudra vous acheter un adaptateur qui ne sera disponible qu’en novembre selon le magasin en ligne de NoA. Pour votre «Wireless Link» il vous faudra aussi le «Wireless Link Micro». Gageons que Nintendo risque de ne pas vendre beaucoup de ces derniers… Par ailleurs, la compatibilité avec le GameCube à l’aide de l’adaptateur reste à confirmer.
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