Dossier
Okami est un titre made in Capcom qui a beaucoup fait parler de lui ces derniers temps. Qu’il s’agisse de son graphisme ou de son intérêt, cet opus est clairement une franche réussite. Mais c’est surtout pour la qualité de sa musique qu’il s’affirme comme un incontournable. Analyse de cette bande son magistrale.
Après une poignée de clics, une commande passée sur Play Asia, et quelques jours écoulés en raison de la provenance lointaine dudit objet, nous avons donc reçu un exemplaire de la bande originale du jeu, plus communément appelée Original Soundtrack (OST), importé du Japon. Voici à quoi ressemble ce joli coffret.
La boîte représente le personnage principal du jeu, la louve et déesse du soleil Amaterasu. Notez toutefois que cet objet a été créé lors de la sortie de la version PS2 d’Okami. En conséquence, le logo de Clover est totalement justifié, même si l’édition Wii du titre a pris soin de faire disparaître la collaboration de ce studio, un geste tout de même scandaleux vis-à-vis du travail original fourni.
Cette compilation est livrée avec un petit livret sur lequel figure la liste des pistes incluses dans les 5 CD accompagnant le colis. Les couleurs de cette notice sont très douces, et les concepteurs en ont profité pour y glisser un certain nombre d’artworks, afin d‘égayer la lecture – même si les textes sont écrits en japonais.
Le temps de feuilleter quelques pages de ce carnet, et l’attention se porte immédiatement sur ce qu’il y a de plus intéressant dans la livraison : les 5 CD – tout de même ! Ce nombre est tout à fait impressionnant, a fortiori lorsque l’on sait que la plupart des OST ne tiennent que sur un duo de CD. La longueur d’écoute s’affiche ainsi d’entrée de jeu, pour une liste de 218 pistes !
Une plaquette cartonnée et plastifiée sert de support à ces 5 items, de sorte qu’il faut la déplier entièrement pour les sortir de leur étreinte. Les yeux en prennent à nouveau plein la vue avec le verso de cette plaquette, qui offre au regard une fresque de dessins tirés du jeu.
Ne cachons pas que l’écoute de ces CD est un véritable régal pour nos oreilles de joueurs : elle nous replonge avec grand plaisir dans la fascinante aventure d’Okami. Le travail qui a été effectué en termes de recherche de son est tout bonnement formidable : les instruments reproduisent avec exactitude le folklore du Japon médiéval, avec un choix très pertinent des tessitures. On repère presqu’aussitôt l’utilisation de la flûte avec ses mélodies aigues, et qui interprète la plupart du temps les thèmes des pistes.
Quelques instruments à cordes pincées s’ajoutent à la masse sonore pour produire des sons très particuliers et insolites : on devine par là l’emploi de Shamisen ou de Biwa, qui ressortent largement dans le thème de la cité de Seian. De temps à autre, les cuivres interviennent pour soutenir l’orchestre, comme dans la mélodie qui guidera vos pas sur les côtes de Ryoshima par exemple, bien qu’ils ne soient pas très représentatifs de la culture japonaise en elle-même.
Pour pimenter l’ensemble, les techniciens acoustiques ont eu l’idée d’incorporer aux pistes des interjections vocales plutôt discrètes, mais qui font leur petit effet et donnent un peu plus de vivacité aux traits musicaux. Il faut également parler des percussions, qui ne se limitent pas à l’emploi bête et simple d’une batterie, comme dans notre culture occidentale. Ces percussions sont rarement présentes en continu derrière l’envolée sonore, et se résument parfois à des interventions brèves et ponctuelles – le double coup frappé par ailleurs semble être la marque de fabrique d’Okami, dans la mesure où il ponctue l’ensemble du jeu.
Capcom réussit de toute manière une très belle prestation : les pistes vous évoqueront les plaines du Nippon ancien au moindre accord, et toute la force de cet OST réside dans son aptitude immersive à faire rêver ceux qui l’écoutent, à moins vraiment d’être allergique à ce style exotique.
La boîte représente le personnage principal du jeu, la louve et déesse du soleil Amaterasu. Notez toutefois que cet objet a été créé lors de la sortie de la version PS2 d’Okami. En conséquence, le logo de Clover est totalement justifié, même si l’édition Wii du titre a pris soin de faire disparaître la collaboration de ce studio, un geste tout de même scandaleux vis-à-vis du travail original fourni.
Cette compilation est livrée avec un petit livret sur lequel figure la liste des pistes incluses dans les 5 CD accompagnant le colis. Les couleurs de cette notice sont très douces, et les concepteurs en ont profité pour y glisser un certain nombre d’artworks, afin d‘égayer la lecture – même si les textes sont écrits en japonais.
Le temps de feuilleter quelques pages de ce carnet, et l’attention se porte immédiatement sur ce qu’il y a de plus intéressant dans la livraison : les 5 CD – tout de même ! Ce nombre est tout à fait impressionnant, a fortiori lorsque l’on sait que la plupart des OST ne tiennent que sur un duo de CD. La longueur d’écoute s’affiche ainsi d’entrée de jeu, pour une liste de 218 pistes !
Une plaquette cartonnée et plastifiée sert de support à ces 5 items, de sorte qu’il faut la déplier entièrement pour les sortir de leur étreinte. Les yeux en prennent à nouveau plein la vue avec le verso de cette plaquette, qui offre au regard une fresque de dessins tirés du jeu.
Ne cachons pas que l’écoute de ces CD est un véritable régal pour nos oreilles de joueurs : elle nous replonge avec grand plaisir dans la fascinante aventure d’Okami. Le travail qui a été effectué en termes de recherche de son est tout bonnement formidable : les instruments reproduisent avec exactitude le folklore du Japon médiéval, avec un choix très pertinent des tessitures. On repère presqu’aussitôt l’utilisation de la flûte avec ses mélodies aigues, et qui interprète la plupart du temps les thèmes des pistes.
Quelques instruments à cordes pincées s’ajoutent à la masse sonore pour produire des sons très particuliers et insolites : on devine par là l’emploi de Shamisen ou de Biwa, qui ressortent largement dans le thème de la cité de Seian. De temps à autre, les cuivres interviennent pour soutenir l’orchestre, comme dans la mélodie qui guidera vos pas sur les côtes de Ryoshima par exemple, bien qu’ils ne soient pas très représentatifs de la culture japonaise en elle-même.
Pour pimenter l’ensemble, les techniciens acoustiques ont eu l’idée d’incorporer aux pistes des interjections vocales plutôt discrètes, mais qui font leur petit effet et donnent un peu plus de vivacité aux traits musicaux. Il faut également parler des percussions, qui ne se limitent pas à l’emploi bête et simple d’une batterie, comme dans notre culture occidentale. Ces percussions sont rarement présentes en continu derrière l’envolée sonore, et se résument parfois à des interventions brèves et ponctuelles – le double coup frappé par ailleurs semble être la marque de fabrique d’Okami, dans la mesure où il ponctue l’ensemble du jeu.
Capcom réussit de toute manière une très belle prestation : les pistes vous évoqueront les plaines du Nippon ancien au moindre accord, et toute la force de cet OST réside dans son aptitude immersive à faire rêver ceux qui l’écoutent, à moins vraiment d’être allergique à ce style exotique.
Il est certain que grâce à cette écoute qualitative (et quantitative !), de nombreux thèmes vous marqueront, soit par leurs mélodies entraînantes et épiques, soit par le fait qu’ils illustrent des moments clefs de l’aventure. Soyez certains que vous apprécierez l’ensemble de ce soundtrack, et qu’il s’agit-là d’un achat sûr, pour une petite quarantaine d’euros si vous l’importez. Alors pourquoi s’en priver ?
Cet article vous a intéressé ? Vous souhaitez réagir, engager une discussion ? Ecrivez simplement un commentaire.